Le lundi 30 mai au soir, presque au moment où le gourou Bennett, encore groggy d'avoir raté son numéro " marche des drapeaux" qui dixit les commentateurs de la presse sioniste " a été tout sauf une démonstration de force, d'autorité, de souveraineté et d'unité inter-israélienne" s'adonnait à l'exercice favorite de tous les Sionistes à savoir la bluff et qu'il le faisait sur le dos de l'Iran en prétendait que "la RII ne connaîtrait plus la Sécurité" et ce, sans évidemment évoquer ce décret qui circule depuis 24 heures, juste après la toute récente mise en garde du général Salami, à travers les colonies israéliennes lequel décret déconseille vivement aux Sionistes tout voyage en Turquie, en République d’Azerbaïdjan, aux Emirats ( quid de la normalisation donc ?, NDLR) car le sang de l'officier iranien Khodaei abattu de son retour de Syrie, ce 22 mai à Téhéran pourrait, rien qu'à en juger le tir ce 13 mars de 12 Fateh-110 contre le Mossad à Erbil, être vengé dans chacun de ces pays, les milieux militaires sionistes ont fait publier les résultats d’une cuisante enquête et pas des moindres.
Il s’agissait ni plus ni moins d’établir « qui » avait tiré le 13 mai dernier sur les F-16 israéliens alors que ces derniers prenant toute leur précaution de ne pas s’aventurer près du Golan syrien, en Galilée ou dans le nord du Liban et ce par crainte d’avoir à faire face à la DCA intégrée de la Résistance, lançaient des missiles air-sol via le corridor international en Méditerranée en direction de Masyaf. Jusqu’ici, Israël avait reconnu en effet que ses F-16 une fois ayant tiré leur 32 missiles (dont 26 interceptés, NDLR), avait subi deux tirs de missiles intercepteurs S-300 russes sans avoir été verrouillés par les radars. Tout au long de ces 15 dernières semaines, on a eu aussi le droit aux lamentations israéliennes comme quoi « le S-300 activé », cela équivaudrait à la fin de « hotline » aérienne russo-israélienne, ou ce qui revient au même, la fin de la récrée pro-Israël dans le ciel de la Syrie. Mais voici une enquête dont les découvertes changent tout de fond en comble.
Vidéo: la base militaire israélienne incendiée à Qods occupé le 30 mai/twitter
Avia.pro, source proche de la Défense russe écrit :
« Les systèmes de défense aérienne iraniens ont attaqué des F-16 israéliens ! Les complexes iraniens Bavar-373 ont pris pour cible et pour la première fois par des chasseurs israéliens, alors qu’ils avaient mené des frappes contre des installations militaires « iraniennes » en Syrie. Cette conclusion a été tirée par Tsahal après qu'une enquête correspondante a été lancée tirant au clair la première utilisation du système de défense aérienne de fabrication iranienne contre des avions israéliens et ce, à partir du territoire syrien, une première évidemment depuis 2011 soit depuis 11 ans. Au fait, après avoir soupçonné le S-300 russe, Tsahal vient de conclure en superposant des données que le double tir visant ses chasseurs étaient partis non pas à partir des S-300 russes mais bel et bien à partir d’une batterie de Bavar-373 iranien, et qui équivaut aux S-400. »
Vidéo: le feu à Qods occupé/twitter
Et Avia.pro d’ajouter :
« Compte tenu des rapports antérieurs, les systèmes de défense aérienne iraniens BAVAR-373 seraient probablement situés sur le territoire de la province syrienne de Lattaquié et de Hama, alors qu'Israël croyait en avoir détruit plusieurs lot, lors de ses précédentes attaques contre T4 et des emplacement à l’est de la Syrie. Cette révélation est d’autant plus malheureuse qu'Israël n’a cessé ces derniers temps d’affirmer avoir l’intention de réduire à néant la DCA syrienne maintenant que la Russie semble avoir cédé place à l’Iran et que les pro Iraniens occupent plusieurs des bases qu’occupaient auparavant la Russie. Bavar-373 utilise un radar phasé pour suivre les cibles aérodynamiques et les missiles balistiques à moyenne et longue portée, monté sur le camion lourd Zafar.
L'un des radars utilisés dans Bavar-373 est Meraj -4 (Ascension), un radar phasé avec une portée de 450 km qui utilise des techniques de logique floue pour repérer les cibles peut suivre jusqu'à 200 cibles simultanément avec une portée d’engagement de 250 km, ce qui le place bien devant le S-300. Et puis le Bavar-373 est capable de détecter des cibles ou des avions à plus de 300 km, de verrouiller une cible à environ 250 km, et de la détruire à 200 km, y compris des avions furtifs mais à une portée plus courte. Il peut atteindre des cibles jusqu'à une altitude de 30 kilomètres et c’est à peu près ce qui s’est passé le 13 mai quand les chasseurs israéliens retournaient à leur base.
A quoi riment les révélations de l’enquête?
A l’effondrement d’un autre pan du scénario concocté par l’axe US/OTAN/Israël en Syrie de post-guerre en Ukraine, pan qui concerne cette fois Israël. En effet ce dimanche et alors que le monde entier s’attendait à voir l’armée turque mettre à exécution ses menaces et s’attaquer aux positions de l’armée syrienne quitte à créer sa « zone tampon », puis de là, à faire marche sur Alep, province stratégique limitrophe de Lattaquié et ce dans le stricte objectif de fournir à l’OTAN la capacité d’avoir un droit de regard sur les deux bases qui y possède la Russie, les médias ont fait état de la marche arrière du Sultan Erdogan dont l’armée, après avoir été ciblée par les chasseurs russes à Hassaké a décidé de tout laisser tomber, y compris sa « zone tampon. Mais l’apparition de Bavar-373 est largement plus sensationnelle que cette reculade plus ou moins attendue du Girouette Erdogan . Et comment ? L’enquête israélienne apporte la réponse :
Vidéo: la base militaire israélienne incendiée à Qods occupé le 30 mai/twitter
Et dire que cette conclusion est tombée en plein exercice « Chariots de feu » israélien avec un volet anti-Iran lequel a commencé le 29 mai et qui va durer jusqu’au 3 juin et où les F 16 « s’exercent à bombarder l’Iran », alors qu’ils partent sans escale depuis Tel-Aviv, escortés par les avions ravitailleurs US.
Vidéo: la base militaire israélienne incendiée à Qods occupé le 30 mai/twitter
Selon l’agence de presse palestinienne Shehab, cette fois c’est bien une base militaire israélienne, située dans le village d’al-Issawiya, dans la vieille ville de Qods, du nom d’ « Ofarit base » qui a été incendiée, et ce de façon parfaitement explicite et à l’issue d’affrontements entre les militaires sionistes en débandade et les jeunes palestiniens armés de fusils et de bombes incendiaires. Alors en matière de sécurité extérieure et intérieure « minée », que le gourou Bennett balaie devant « sa » porte…
Vidéo: ministère israélien de la Guerre en état d'alerte, 31 mai/twitter
Et cette porte ça a l'air d'avoir été largement foncée. Tout à l'heure et pendant 12 minutes les sirènes d'alarme ne cessaient de retentir au ministère israélien de la Guerre! Evidemment le porte-parole de l'armée sioniste a affirmé que c'était une panne technique mais par les temps qui courent personne ne l'a cru. On a même vu espèce de spectre balistique planer au-dessus du ministère