Pourquoi avoir laissé aux 1000 colons terroristes, passablement armés qu'escortaient 3 000 effectifs israéliens, tout comme des dizaines de F-16 en patrouille non loin du ciel Gaza, l'occasion de traverser un trajectoire à travers Qods-est qui pour avoir été bien défini et barricadé n'en reste pas moins un trajet-offense et ne pas tirer par exemple quelques- unes de ces belles roquettes dont Gaza a le secret pour qu'ils s'abattent en plein cœur des hordes barbares? Avouons que ce lundi, la question se pose en toute acuité à ceux et celles des analystes qui s'attendaient à ce que les cris " A bas Arabes", " Mort à Mohammed" des terroristes sionistes soient répondus au plus tard dans la nuit par au moins une ou deux salves balistiques tirées contre Sderot, Ashkelon ...
Surtout que l'entité avait déployé son passoire de Dôme de fer dans ses régions du sud, dans la foulée de huit missiles que Gaza avait lancés samedi soir, soit quelques heures avant la marche, en direction de la Méditerranée et de ses bases navales et ses sites gaziers du sud israélien.
D'ailleurs ce cortège distillait dans l'ambiance la crainte qu'il y avait de voir réapparaître en pleine marche quelques uns de ces héroïques commandos de Jénine qui ont fait régner tout au long des mois de mars, d'avril et de mai la panique à travers toute entité.
Et puis si Gaza n'a pas tiré sur ces bandes d'ahuris c'est qu'il y a eu bien mieux que des roquettes et l'impact qu'elles auraient pu laisser : tout au long de la marche, les Palestiniens n'ont pas perdu une seule occasion pour défendre sous les cameras du monde entier al Aqssa, que ce soit les jeunes retranchés à l'intérieur de la mosquée sainte ou ceux et celles, à l’extérieur si prompts à en découdre avec les terroristes. Le résultat? l'image de l'unité arabo-palestinienne opposée à la désunion sioniste ou encore celle d'une armée de 3000 effectifs équipés de tout mais qui s'est montrée parfaitement incapable de contenir le camp d'en face.
Ceci étant, ni la roquette ni les commandos n' ont été totalement absents de cette "marche des drapeaux", disons le palestiniens rien que par nombre de drapeau palestiniens hissés à Ramallah ou lancé dans le ciel de Qods. Et comment?
Ashdod située sur la plaine du littoral à mi-chemin entre Tel-Aviv et Gaza, dans le district sud d'Israël, a été frappée par une explosion suivie d’un incendie.L'explosion s’est produite dans les systèmes de contrôle automatisés des conteneurs de stockage de produits chimiques, toxiques et dangereux d’Ashdod qui se trouve à 35 km de Tel Aviv, à 25 km de Ashkelon et à 70 km de Qods et Beer-Sheva et qui est connue pour son infrastructure portuaire qui en fait l'un des rares ports en eaux profondes sur la mer Méditerranée devenue même un centre important pour la navigation israélienne et internationale avec quelque 15 millions de tonnes de fret par an qui y passent et une liaison ferroviaire qui le relie à Netanya, à Tel Aviv - à Ashkelon.
Evidemment la partie"pyromane" qui a ciblé cette fois Ashdod a cherché à faire passer un message mais Bennett occupé à s'attirer des votes pour sauver du naufrage sa coalition, ne l'a pas compris : la Résistance sent de moins en mois le besoin d'ouvrir ses vannes balistiques tant est accélérée la dynamique d'auto destruction au sein de l'entité. Elle vise désormais plus loin comme l'on visé ses huit missiles anti navire tirés samedi soir. Et plus loin, cela veut dire couper l'entité du monde de façon à ce que l'auto-dissolution s'achève sans trop de dégâts collatéraux.