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Paris laisse tomber les masques : un drone de l'armée française abattu au Nord de Bagdad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Crash d'un drone US en Irak. (Photo d'archives)

Depuis que la Turquie atlantiste a lancé son offensive sur commande contre le nord ultra pétrolifère de l'Irak cherchant, dans la foulée de la visite du Barzani fils à Londres il y a un mois de cela à le sécuriser  pour offrir aux Anglosaxones un espace assez sûr pour qu'ils puissent continuer à détourner le pétrole syrien depuis la rive est de l'Euphrate vers Erbil et de le mêler à celui de l'Irak et ce, non plus seulement à l'effet d'en alimenter Israël mais encore d'en fournir l'Europe, façon d'en écarter le gaz russe, on savait que l'OTAN a décidé d'en découdre en Irak: les bombardements massifs aux quels se livre régulièrement l'armée de l'air turque contre le Nord de l'Irak et ce en se foutant royalement des frappes aux roquettes intenses qui visent ses bases illégales à Mossoul, à Dohok ou encore à Sinjar et qui provoquent un bilan assez lourd de ses militaires tués ou blessés, ou encore ces contrats trop inhabituels de la vente de F-16 US à son encontre qui malgrès le froid relationnel qui règne sur ses rapports avec Washington, prouve que le Sultan est en phase d'accomplir une nouvelle mission et comme toujours  pour le compte de l'OTAN, mission dont la portée s'étend depuis le nord de la Syrie au nord de l'Irak et qui vise non seulement à maintenir la présence d'Israel dans cette zone mais encore à en chasser la Russie.

  D'ailleurs, l'opposition factice d'Ankara à l'entrée de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, qui risque d'étendre le front de combat OTAN/Russie de l'Ukraine à ces deux pays n'a pas trop duré, le porte parole d'Erdogan venant de nier toute intention de bloquer l'adhésion de quel que nouveau membre que ce soit à l'organisation de l'Alliance Atlantique Nord. Mais delà à voir un membre non anglo-saxon de l'OTAN s'en mêler à la bataille de la libération de l'Irak, son pétrole, ses richesses son avenir des griffes Anglo-saxons/Israël, cela on ne l'avait pas prévu du tout. Et pourtant, les sources irakiennes viennent de faire état ce dimanche de l'interception et de la destruction d'un drone de l'OTAN dont le type est inconnu ce qui importe peu par rapport de cette autre découverte qui est la suivante : il s'agit d'un drone français. Sabereen News, chaîne Telegram proche de la Résistance affirme : 

"Un drone de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a été abattu samedi lors d'une attaque dans la ville de Tarmiyah, à environ 50 km au nord de la capitale.  Le drone abattu appartenait à l'armée française, qui s'est écrasé 12 minutes après le décollage par un tir direct dans une zone appartenant à la sixième division du 23e régiment de l'armée irakienne » où se positionnent les forces des Hachd al-Chaabi, proches de la Résistance irakienne. Que cherchait à faire l'UAV français? Mener une mission de reconnaissance sur les positions stratégiques des Hachd à l'effet de les exposer aux frappes ultérieurs? 

On en ignore tout sauf que l'UAV de l'armée française a été abattu  à Tarmiya dan le nord de l'Irak, une localité ultra stratégique qui a été à plusieurs reprises le théâtre d'attaques daechistes contre les forces irakiennes et que ce genre d'apparition soudaine et très rares à l'heure même que ni les Américains ni les Israéliens n'osent plus faire voler leurs appareils dans le ciel de l'Irak par crainte d'avoir à faire face à des représailles balistiques ou dronesques de la Résistance, c'est ce qu'on appelle la complicité avec les ennemis déclarés du peuple irakien.

Et le soupçon pèse d'autant lourdement que Tarmiya est l'une des six villes situées autour de Bagdad et elle est considérées comme ceinture de sécurité de Bagdad car reliant les quatre provinces de Bagdad, Salaheddine, Diyala et al-Anbar et que justement pour cause de cette position stratégique cette localité est convoitée à la fois par les terroristes daechistes et leurs sponsors et tireurs de ficelles et qu'un drone français y étant en mission, cela veut dire que la France aussi est la complice des Daechistes . 

 

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Pour en avoir le cœur net il suffit de se rappeler des propos de Ammar Taameh, chef de la faction d’al-Nahj al-Watania, qui en commentant la situation à Tarmiyah soulignait il y a peu que toutes les attaques contre Bagdad, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés côté civil ces derniers mois", ont éclaté depuis Tarmiyah , qui s’est transformée en une porte d'entrée pour le transfert de kamikazes."Et ces constats sur le compte de l'armée française qui jusqu'ici agissait dans le cadre de l’opération Chammal  et dans l'ombre des USA deviennent encore plus inquiétants quand on se souvient de ce que l'Irak a signé il n'y a pas si longtemps des contrats avec les États-Unis et la France pour en importer, dixit, des armes avancées.  Un site proche de l'armée française, OPEX360 écrit d’ailleurs :

"A priori, de par leur portée de 40 km et leur précision [malgré l’absence de munitions guidées], les CAESAr laissèrent une très bonne impression aux responsables irakiens… Au point que, dans un entretien récemment donné à une agence de presse locale, le général Qasim al-Muhammadi, chef d’état-major des forces terrestres irakiennes, laissa entendre que Bagdad envisageait de s’en procurer. L’affaire a-t-elle depuis été conclue? Étant donné la discrétion qui entoure les ventes d’armes à l’Irak, il est difficile d’en être totalement certain… Toujours est-il que, le 8 mai, un responsable du ministère irakien de la Défense, le général Abd Al-Ardawi, a confié à l’agence de presse INA que Bagdad avait signé des contrats avec la France et les États-Unis pour « importer des armes de pointe, notamment pour l’artillerie, qui a prouvé dans la période récente son efficacité dans tous les combats menés contre les terroristes de Daech ».

Après l'épisode de ce dimanche et l’interception et l’abattage direct d'un drone français dans le ciel de la localité la plus fréquentée par les terroristes, peut-on être sûr que les CESAR serviront la cause anti Daech? 

Samedi, l'expert irakien  des questions de sécurité sociale et nationale syrienne, Saeed Fares al-Saeed, a été très claire. Il a dénoncé l'OTAN pour  fournir un soutien clair et intensifié depuis un an aux organisations terroristes en Syrie et en Irak. Il a souligné que les groupes terroristes en Syrie et en Irak sont affiliés à l'OTAN, à certains pays du golfe Persique et à la Turquie et que ce cocktail cherche à saper la victoire chèrement acquise sur l'Amérique qui a perdu son pari de ressusciter Daech en Irak : 

« Le changement de nom des groupes terroristes ne modifiera pas leur nature terroriste. Changer le nom du groupe terroriste Front al-Nosra en Jabhat al-Tahrir al-Cham ne change rien à sa vocation », a-t-il indiqué. « L'attentat terroriste qui a visé un bus de la Résistance populaire dans la banlieue ouest d'Alep ou encore ces assauts lancés régulièrement contre Salaheddin tout ceci fait preuve du soutien de la Turquie et de certains pays du golfe Persique et de l'OTAN aux groupes terroristes », a-t-il ajouté. La France passée donc au camp des ennemis de la Résistance? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV