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Les radars des Patriot pulvérisés; Lockheed Martin saigne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine de Camp Victory à Bagdad, attaquée. (Archives)

À coup de roquette, à coup de missile ou à coup de drone, basé ou à bord des convois logistique, la chasse aux batteries de DCA US en Irak se poursuit de plus belle tant est grand désormais le désir d'affranchir le ciel irakien de l'occupation US. Ce mardi dans la matinée soit 24 heures après qu'un double tir au missiles a visé un radar des Patriot à l'intérieur de la base d'Aïn al-Asad à al-Anbar, une troisième frappe au drone a ciblé le camp ultra protégé de Victoy situé à l'aéroport de Bagdad, un camp qui desservait au plus fort de l'invasion de 2003 des USA quelques 14 000 soldats. Évidemment on ignore le bilan des pertes et des dégâts mais l'attaque, la troisième à avoir été dirigée contre Victory, impliquait deux drones qui, comme les 4 autres drones irakiens ayant visé Victory ces 10 derniers jours, ont royalement percé les radars AN/TWQ-1 et C-RAM, le Patriot ayant déjà été mis hors portée.

La semaine dernière aussi, la base militaire Victory a été prise d’assaut par des drones kamikazes irakiens qui ciblaient des avions-cargo militaires alors que les systèmes de défense américains ont été incapables de repousser les attaques. L'attaque de ce mardi a été lancée, selon Sabreen News par des drones "Fix wing‌" qui ont pu atteindre "leurs cibles avec une grande précision".

En effet les attaques de la Résistance irakienne ne cessent de se professionnaliser : en avril et en mai les drones irakiens ont réussi à atteindre les parties les mieux protégées de Harir, d'Aïn al-Asad et de Balad, soit les trois bases aérienne d'envergure US en Irak : les ordi de la CIA, les hangars de MQ-9 et des avions espions, bande d'atterrissage des hélicos US....y ont passé. Depuis le début juin les drones de la Résistance frappent à l'image de la Résistance palestinienne, les batteries de la DCA elles-mêmes. Aussi le radar du système Patriot mis en place dans la base américaine d'Aïn al-Asad a été détruit lors d'une des sept attaques au drone qui remonte à il y a deux semaines.

La nouvelle sur la destruction du radar du système américain Patriot déployé à Aïn al-Asad tombe alors que des responsables de la Maison Blanche ont déclaré au Washington Post que les menaces de drones étaient la plus grande préoccupation opérationnelle de l'armée américaine en Irak après la destruction du hangar des avions de la CIA à l'aéroport d'Erbil, et ce, deux mois après que le général Mackenzie a reconnu la fin de la supériorité aérienne des États-Unis face aux petits drones iraniens dans la région.

Ce n'est pas la première fois qu'un système Patriot est détruit par un drone. Les forces armées yéménites et les Comités populaires d’Ansarallah ont déjà détruit un système Patriot à al-Mokha au sud du Yémen. 

Les drones de la Résistance continueront-ils à discréditer la technologie radar US/OTAN? En effet ce n'est plus seulement la question de radar mais de tout le secteur de désignation et d'interception au sein des forces armées US qui se trouve remis en cause et ce pour le grand bonheur de puissants rivaux que sont la Chine et la Russie. D'ors et déjà l'Arabie saoudite a les yeux tournés vers Moscou pour barricader son ciel. À tort... La Résistance a percé l'énigme de furtivité et de précision et elle ne compte plus s'arrêter.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV