À chacune des composantes de l'axe de la Résistance, sa manière de célébrer son 10 mai, date à laquelle le Grand Gaza a mis sens dessus dessous la géopolitique du Moyen-Orient en menant pour une durée de seulement 11 jours l'une des batailles hybrides les plus efficientes de son histoire, bataille qui s'est avérée fatale pour Israël, car celui-ci continue à en saigner et chaque jour plus que le jour précédent : le 10 mai 2022, au premier anniversaire de l'"Épée de Qods", alors qu'au Liban Nasrallah jetait une pavée dans la marre en définissant les contours d'une nouvelle règle d'engagement anti Israël illustrée par Sécurité d’Israël VS Reconnaissance et respect des droits gaziers du Liban, et que depuis l'Irak l'entité subissait l'une des cyberattaques les plus puissantes de ces 12 derniers mois avec en toile de fond la mise hors circuit des servers de Egged General Transport Company, compagnie ferroviaire d'Israël, une attaque que la Résistance irakienne a assaisonnée d'une petite fantaisie, soit l'envoi des images du crash d'avions sur les portables des colons désirant se rendre en Turquie, l'Iran, lui, a tenu à rendre hommage à la Palestine en prenant pour cible le Mossad à Erbil.
Certes il n'a pas innové dans la mesure où le premier raid iranien émaillé de 12 missiles Fateh-110 avait déjà ciblé mortellement les 12 officiers et agents israéliens qui travaillaient dans une somptueuse base-villa non loin de Harir, base américaine, à la préparation des frappes aux drones contre le territoire iranien, n'empêche que le coup a été totalement inattendu pour l'entité : selon les toutes dernières informations, les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont lancé ce mercredi 11 mai dans la matinée, une lourde frappe d’artillerie, contre les positions des "groupes terroristes" à Erbil, sur les frontières nord-ouest de l'Iran
Les forces terrestres du CGRI ont détruit ce mercredi matin les positions des groupes terroristes à Erbil avec des attaques d'artillerie. Rien n’a encore filtré sur les éventuels dégâts matériels et humains de cette attaque. Évidemment cette deuxième attaque intervient au terme des semaines de jeu du chat et de la souris du duo Turquie-Barzani qui sous prétexte d'avoir à frapper le PKK continue à attaquer et à tendre la situation dans le nord de l'Irak, façon d'occuper la Résistance à des tâches subsidiaires et à fournir aux réseaux de Mossad de se reformer et de se refaire une santé. Entre 13 mars et ce 11 mai, l'entité a bien saigné à Erbil via les raffineries du holding Kar qui lui sert de feuille de vigne et cache ce honteux détournement de la richesse de l'État irakien au bénéfice de l'entité et ce par le duo Barzani-Turquie interposée. Mais la frappe à l'artillerie du CGRI de ce matin avait aussi un volet purement iranien qui a consisté à faire comprendre aux sionistes et à leurs agents et parrains que l'Iran ne plaisante ni avec sa sécurité ni avec son intégrité territoire.
Les sources kurdes rapportent une frappe lourde sans oser évoquer toutefois le bilan des pertes et des dégâts, mais vu que le CGRI a dévoilé récemment son artillerie "intelligente", tout porte à croire que le coup devrait être autant mortel que celui du 13 mars. Peu d'analystes se sont penchés sur la quasi concomitance de cette frappe du 13 mars d'une part et des opérations commandos palestiniennes qui ont commencé quelque 10 jours plus tard soit le 22 mars dans les territoires occupés, de l'autre.
Ce 11 mai, le coup iranien a été certes le plus puissant et on en apprendra plus, d'ici les jours à venir, mais il était loin d'être le seul: alors que les Américains semblent être tentés de reprendre leurs mauvaises habitudes à savoir "ces raids aériens" qu'ils lançaient dans le temps "par inadvertance", et ils en ont fait deux démonstrations ces dernières 48 heures, un de leur convoi logistique a été pris pour cible ce mercredi dans la province irakienne d'al-Diwaniyah. Presque au même moment les agences ont fait état du tir de quatre missiles contre les positions de l'armée d'occupation turque dans l'ouest de Mossoul comme pour signifier à Erdogan qu'en Irak tout comme en Syrie où il a fait de l'armée turque un bouclier des projets US-Israël, son sort est déjà scellé et que ce plan gazier sur quoi il s'est basé pour détourner le gaz irakien puis y injecter celui de la Syrie et puis en faire un paquet avant d’envoyer le tout à l'Europe pour en mettre plein les poches et puis in fine bouter la Russie du marché européen, ne le mènerait nulle part. Signe des temps, c'est ce que les Russes auraient dit ce dimanche à Barzani si on se fie aux informations rapportées par les sources kurdes.
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Selon ces sources, l'ambassadeur de Russie en Irak a rencontré Barzani à Erbil. Il semble que Moscou ne soit plus neutre envers ce qui se passe dans son dos entre Barzani, Turquie et Israël. Le chef du Parti démocratique du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, et le Premier ministre de la région du Kurdistan irakien, Masrour Barzani, ont reçu séparément le mardi 10 mai, l'ambassadeur de Russie en Irak, Elbrus Kutrashev.
Lors de la rencontre de Massoud Barzani avec Kutrashev, les deux hommes auraient discuté des problèmes auxquels est confronté le processus politique irakien et des efforts pour former un nouveau gouvernement irakien et surmonter les défis. Selon Kurdistan 24, les pourparlers sur la situation en Syrie et la situation des Kurdes de Syrie, ainsi que les relations entre la Région du Kurdistan auraient figuré aussi au menu des discussions. Et puis l’accent aurait été mis sur l'importance de mettre fin à la guerre et de résoudre les différends entre la Russie et l'Ukraine par des négociations.
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Mais il y a plus : au cours de la réunion, les deux parties auraient aussi parlé de la situation générale en Irak et dans la région, et de la guerre entre la Russie et l'Ukraine et de ses conséquences néfastes pour l'économie mondiale et le peuple, et le Premier ministre de la région du Kurdistan a souligné l'importance de mettre fin à la guerre et résoudre les différends par la voix de la diplomatie. Certaines sources médiatiques sur les réseaux sociaux évoquent elles, le gaz, ce gaz irakien d'Erbil que Barzani cherche à l'instigation US-Israël, transiter vers l'Europe pour y clouer au pilori la production russe. Au cours des deux réunions, l’ambassadeur russe aurait appelé Erbil à abandonner la construction d'un gazoduc vers la Turquie et à ne pas soutenir l'Union européenne et l'Occident concernant l'affaire du gaz. Sinon... On ignore la suite.
