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Le projet de l'État kurde sorti des placards

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis cherchent à maintenir leur présence en Syrie. (Ilustration)

Les États-Unis ont lancé un nouveau mouvement politique pour le consensus kurde dans le nord-est de la Syrie.

Le nord-est de la Syrie assiste actuellement à une initiative politique dirigée par les États-Unis visant à réunir les deux principales institutions politiques kurdes de Syrie autour d'une table de négociation qui, en cas de succès, pourrait changer toute la scène politique dans la région de l'Euphrate orientale, a rapporté Al-Araby Al-Jadeed, lundi 18 avril.

Plus tôt ce mois-ci, le département d'État américain a lancé une nouvelle campagne pour persuader le Conseil national kurde de Syrie et les partis de l'unité nationale kurde, qui forment l'« Administration autonome » dans le nord-est de la Syrie, de former une autorité politique unique en Syrie.

En 2020, plusieurs séries de pourparlers parrainés par les États-Unis ont eu lieu, mais aucune n’a abouti en raison de l’absence d’un changement de position de la part du Parti de l’union démocratique, affilié aux FDS, sur certaines questions telles que la non-affiliation au Parti des travailleurs du Kurdistan ou l’abolition du service militaire obligatoire.

Il y a quelques jours, l'Administration autonome a libéré trois journalistes proches du Conseil national kurde, qui avaient été arrêtés en février dernier. Le conseil national kurde de Syrie considère une telle action comme un prélude important à l'entrée dans le dialogue et à la mise en œuvre de la garantie signée par la partie américaine de Mazloum Abdi, le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Mazloum Abdi a par ailleurs rencontré le général Michael Corilla, le nouveau commandant du CentCom et a discuté de la reprise des activités du groupe terroriste Daech. A la tête d’une délégation qui l’accompagnait, le général Corilla a été informé de la situation au camp d'al-Hawl et dans la prison de Hassaké.

Selon RT, le général Corilla s'est engagé lors de la réunion à fournir davantage de soutien à la sécurité des centres de détention où sont détenus les éléments de Daech et des camps abritant leurs familles.

Cherchant à justifier le maintien de la présence des troupes américaines en Syrie qui n’ont d’autres objectifs que de piller des richesses du pays, le nouveau commandant du CentCom a promis de poursuivre sa soi-disant mission de la lutte contre Daech et de rester en Syrie à cette fin.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV