Les États-Unis ont lancé un nouveau mouvement politique pour le consensus kurde dans le nord-est de la Syrie.
Le nord-est de la Syrie assiste actuellement à une initiative politique dirigée par les États-Unis visant à réunir les deux principales institutions politiques kurdes de Syrie autour d'une table de négociation qui, en cas de succès, pourrait changer toute la scène politique dans la région de l'Euphrate orientale, a rapporté Al-Araby Al-Jadeed, lundi 18 avril.
En 2020, plusieurs séries de pourparlers parrainés par les États-Unis ont eu lieu, mais aucune n’a abouti en raison de l’absence d’un changement de position de la part du Parti de l’union démocratique, affilié aux FDS, sur certaines questions telles que la non-affiliation au Parti des travailleurs du Kurdistan ou l’abolition du service militaire obligatoire.
Il y a quelques jours, l'Administration autonome a libéré trois journalistes proches du Conseil national kurde, qui avaient été arrêtés en février dernier. Le conseil national kurde de Syrie considère une telle action comme un prélude important à l'entrée dans le dialogue et à la mise en œuvre de la garantie signée par la partie américaine de Mazloum Abdi, le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Selon RT, le général Corilla s'est engagé lors de la réunion à fournir davantage de soutien à la sécurité des centres de détention où sont détenus les éléments de Daech et des camps abritant leurs familles.
Cherchant à justifier le maintien de la présence des troupes américaines en Syrie qui n’ont d’autres objectifs que de piller des richesses du pays, le nouveau commandant du CentCom a promis de poursuivre sa soi-disant mission de la lutte contre Daech et de rester en Syrie à cette fin.