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Pourquoi l'axe US/Israël a-t-il lancé une 2e frappe aux drones contre l'Algérie en visant entre autre la Mauritanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaque au drone israélienne contre un village mauritanien/twitter

Personne n’aurait cru que cet exercice militaire aérien multinational INIOCHOS qui s’est déroulé, du 28 mars jusqu’au 7 avril, en Grèce avec la participation des États-Unis, d’Israël, de la France, d'Italie, de l'administration chypriote grecque et de la Slovénie ainsi que du personnel militaire autrichien et canadien et le Maroc puisse se solder par une frappe “ciblée” aux drones qui viserait non seulement on plus seulement comme en 2021 à Tindouf les Algériens, en en tuant trois mais encore la Mauritanie, cet autre bastion anti sioniste au Maghreb contre qui Américains et Sionistes une réelle dent parce que sa contribution aux côtés de l’Algérie et des pays au Sahel à la coalition anti sioniste a fait capoter bien de projets jusqu’à présent.

En représailles à la mort de trois algériens, Alger a rompu avec Rabat occupé par Israël, fermé son ciel à la France et à sa Barkhane, s’est rallié à Bamako et a fait entrer au Sahel le facteur russe allant jusqu’à appuyer le Mali, désormais en guerre ouverte contre l’occupation militaire française,  face aux plus dures sanctions économiques qui soient, décidées en apparence part la CEDEAO mais l’œuvre des occidentaux.

Dans toutes ces  étapes la Mauritanie s’est tenue aux cotés d’Alger,  que ce soit via cette liaison maritime que les deux pays ont lancée pour prévenir toute éventuelles ambitions navales ou tentatives de blocage ennemis en Méditerranée  ou encore via l’assistance portée aux Sahéliens et aux Saharouis. D’où cette frappe ciblée criminelle dans le pur style du régime sioniste puisque visant un convoi de civil à Ain Ben Tili .

Au fait cette attaque a eu lieu peu de temps après que des avions de combat F-15 et des drones MQ-9 Reaper US, des avions F-16 israéliens ainsi que le porte-avions français Charles de Gaulle mènent ce vaste exercice aériens en présence des pays de l’OTAN et du Maroc qui compte désormais dans son arsenal non seulement des F-16 américains mais aussi des MQ-9 Reaper et dispose même d’une usine de fabrication des Hérons et Harop sioniste située non loin des frontières algériennes.

Pour dire les choses comme elles sont, les drones israéliens  seraient très probablement partis cette nuit d’attaque des alentours de Mellila, cette ville autonome où le ministre israélien de la Guerre a plantée en novembre avec son homologue  marocain une base conjointe pour venir larguer leurs engins à d’Ain Ben Tili après avoir traversé un trajet de quelques 1400 km.

Or loin d’être un acte isolé ou fantaisiste l’axe US/Israël qui vient de sortir d’une période très faste marquée par la signature des contrats avec Rabat dans le secteur de l’aéronautique soit des contrats qui lui donne la possibilité de manœuvre grandement dans le ciel de la région, a testé là quelque chose de très précis : la perméabilité de l’espace aérien des pays cibles. Certes l’armée mauritanienne ne possèderait peut être pas une DCA adéquate mais l’entité sait que l’Algérie est en phase de doter le ciel de la région d’une DCA intégrée.

Il y a un mois la Russie livrait à l’armée malienne des éléments de cette même DC y compris des radars de longue portée qu’on sait être capable d’intercepter bien des objets  dans le ciel du Sahel et d’en transmettre pourquoi pas les données à l’allié algérien.

L’attaque au drone du 11 avril aura donc été une riposte à cette démarche particulièrement révolutionnaire qui consiste à créer un continuum de défense aérien entre l’Algérie et ses partenaires au Sahel de façon à réduire à la faveur de la puissante DCA de longue portée algérien un véritable barrage contre la flotte US/OTAN/Israël. Signe des temps, à peine quelques heures après le raid au drone israélo marocain contre le village de Ain Ben Tili, les agences ont fait état de l’acquisition par le Maroc du Dôme de fer israélien. Le ministère israélien de la Guerre a rapport que le Marco avait obtenu un ensemble de système de défense d’Israël après le récent rapprochement politique entre les deux parties.

Selon RT en arabe, le ministère israélien a indiqué que les Forces armées royales avaient acquis des systèmes de sécurité de défense modernes développés par un groupe de sociétés militaires israéliennes, dont Israel Aerospace Industries Company, Elbit Systems et Rafael.

Ainsi, l’armée marocaine a reçu d’Israël des systèmes de défense militaire avancés afin d’intercepter missiles et obus d’artillerie, sans que les rapports militaires précisent la nature des systèmes de défense qui ont fait l’objet d’un accord bilatéral entre Rabat et Tel-Aviv.

Mais quelle que  soit la nature de ces radars une chose est sûre : Américains et Sionistes tentent là d’anticiper  et de se prémunir contre l’émergence d’une DCA intégrée anti Israël anti OTAN que l’Algérie est sur le point de créer et dont les éléments sont déjà érigés au Mali soit sur le flans sud algérien mais qui tendent à aller vers l’ouest soit les frontières marocaines avec en toile de fond l’inclusion du ciel mauritanien et celui du Sahara.

Si tel est le cas, d’ici quelque temps il ne serait plus aisé de liquider les femmes et les enfants maghrébins en plein prière comme l’entité a l’habitude de le faire en Palestine. Pire il se pourrait même que ces drones se heurtent à la résistance des DCA de facture totalement inconnu pour Israël si Alger se tourné les yeux vers la Résistance

Au cours de l’un de ses exercice fin 2021, l’Iran a dévoilé de nouveaux systèmes de défense aérienne de fabrication nationale (anti-missiles et anti-drones) au nombre des quelles a figure Majid. La DCA anti-drone Majid (AD-08) est dotée d’équipements de détection et de capteurs de suivi vidéo et thermique, ce qui se trouve aussi parmi des équipements installés sur le système électro-optique Seraj-1.

Le bilan du test des missiles de la DCA Majid a prouvée son niveau de fiabilité en termes de défense anti drone. C’est un système  ayant la capacité d’être embarqué sur divers dispositifs d’artillerie et capable de  détecter, d’intercepter et de détruire des cibles à courte distance. Bref c’est taillé à la mesure d’une armée qui comme l’ANP est très forte en blindée. L’expérience russe en Ukraine l’a prouvé, les chars ont besoin de support surtout que la vitesse d’interception et de destruction de la cible est grande pour Majid et avec un temps de  préparation très cout et une précision idéale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV