C’est de loin la seconde vague de manifestation post-sommet du Néguev, où le MAE Bourita a pris honteusement part et qui secoue le Maroc : alors même que la Palestine prépare une nouvelle offensive contre Israël, les Marocains descendent massivement dans la rue aux cris : « L’entité sioniste, dehors ! »
Les autorités marocaines ont interrompu un rassemblement organisé cette semaine pour dénoncer le concert d’un groupe de musique israélien, selon le groupe d’activistes qui a organisé le rassemblement.
Selon le site Web Al-Araby qui cite une publication du Front marocain de soutien à la Palestine et contre sur Facebook, une veillée dénonçant la normalisation avec Israël et la présence d’une bande de musique israélien s’est tenue tard jeudi dans la région de Casablanca-Settat, mais a été « violemment » dispersée par les forces de sécurité, a déclaré le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation dans un post sur Facebook vendredi.
Les manifestants qui brandissaient des banderoles dénonçant la « normalisation d’ordre culturel » ont été attaqués par les forces de sécurité, qui, selon le groupe, les ont violemment frappés et dispersés.
Plusieurs membres de ce groupe d’appui à la Palestine ont été arrêtés puis relâchés, selon le poste, qui ajoute que les autorités ont obtenu des informations sur leur identité.
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Le Maroc a normalisé ses relations avec Israël fin 2020 dans le cadre d’un accord controversé dit « Accords d’Abraham », négocié par les États-Unis. Dans la foulée, Washington a reconnu la souveraineté de Rabat sur la région contestée du Sahara occidental en échange du rétablissement des liens avec Tel-Aviv.
Des militants marocains des droits de l’homme et certaines personnalités politiques ont alors dénoncé une décision contredisant l’éthique et une trahison envers la cause palestinienne.
Ahmed Ouihman, chef de l’Observatoire marocain contre la normalisation, a affirmé que « justifier la normalisation par la question du Sahara occidental était "inacceptable" », accusant l’État marocain de céder au chantage.
Les syndicats marocains ont mis en garde contre la promotion des valeurs telles que la tolérance et la diversité culturelle pour dissimuler la réalité coloniale d’Israël et le déni des droits des Palestiniens.
Lors d’une récente réunion sécuritaire à Néguev, le ministre des Affaires étrangères marocain a frôlé le comble de la complaisance, en disant que les Israéliens ont des origines maghrébines.
