Depuis 48 heures on n'entend que parler par presse golfienne interposée de deux choses : l'émergence d' une coialition anti drone Riyad/Tel-Aviv/Abou Dhabi contre les drones d'Ansarallah dont les coups au mois de janvier ont visiblement rendu définitivement groggy les Zayed et les Salman mais aussi t d'une TAsk Force non pas de drone comme l'est la stérile Task Force 59 mais de "vedettes rapides" que la Ve flotte US entend mettre en place dans le golfe Persique et en mer d'Oman puisqu'on sait, de gros porte-avions US, y opérant dans le temps, ont fini par comprendre dès le janvier 2021, comme l'a reconnu le chef du CentCom qu'en cas de guerre, le golfe Persique sera "trop trouble pour que les USS ...de différentes tailles et de missions, mêmes appuyés par les F-35 embarqués pour que les marines puissent faire quoique ce soit contre les Iraniens. Et pourquoi troubles? Pour cause des essaims de vedettes rapides, le dernier face-à-face US Navy/ CGRI ayant monté au mois de novembre où le pétrolier avec du pétrole volé iranien à bord, Sothys a été libéré à coup des vedettes rapides iraniennes qu'escortaient au moins cinq navires et destroyers américain.
Mais alors que l'Occident fait part du déploiement d'une unité des Waves Glider dans les eaux du Moyen-Orient, une question se pose d'emblée : comment l'Iran et ses alliés y feront-t-ils face à cette singerie gigantesque du camp d'en face qui rompu à des décennies de vantardises et de prétention de la superiorité militaire commence à imiter la Résistance et à s'engager, tâtonnant, sur la voie de la guerre asymétrique. En effet, les Etats-Unis et leurs alliés disent avoir décidé de former une unité des « Wave Gliader » dans les eaux du Moyen-Orient et le commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, l'amiral Brad Cooper, est allé m^me jusqu'à déclarer que "les partenaires de sécurité de son pays assureraient la sécurité au Moyen-Orient l'année prochaine, à l’appui d’une unité des drones Wave Glider pour prévenir les attaques et les menaces ennemies".
Les médias iraniens publient régulièrement de nouvelles informations sur la capacité militaire des forces armées, notamment dans le domaine de la construction et de la modernisation des drones. Dans ce sens, l’agence de presse Mashregh News rapporte que le drone Mohajer-4 est équipé d'un radar et d'un système ESM. L’aéronef devrait participer à une nouvelle mission du CGRI dans le golfe Persique.
Le Mohajer-4 est depuis quelques années fréquemment utilisé pour la reconnaissance et la localisation des cibles. Par ailleurs, il est conçu pour la surveillance aérienne et l'identification de cibles jusqu'à une distance de 150 km. Les avantages de ce drone sont les suivants : offrir une faible surface équivalente radar (SER), réduire l’altitude du drone par l’avant, le rôle de l’effet de sol au décollage du drone et réduire la résistance aérodynamique (traînée), ect. Il convient de mentionner que le Mohajer-4 a une vitesse de vol maximale de 200 km/h, une durée de vol de 7 heures et peut voler dans diverses conditions météorologiques.
L'aéronef pèse environ 175 kg et son altitude de vol s’établit à environ 4 500 mètres. Au demeurant, il n'a pas de roues et vole généralement grâce à un lanceur après avoir obtenu une accélération rapide et dans la phase finale, il atterrit avec un parachute. La partie inférieure du nez du drone a un couvercle conique et sous l'aile se trouve un porteur avec un couvercle hémisphérique. Il existe plusieurs options pour ce qui se cache sous ces couvertures. La première option à laquelle on peut faire référence est un système radar de recherche de surface (SS), un système ESM et un système de la cyberguerre. Et bien c'est par là que passera le face-à-face avec les unités de vedettes rapides sans pilotes US qui devraient bien s'arrêter net si Mohajer se mettaitt à leur envoyer du brouillage. Une autre option, notamment pour le système installé sous le nez, est un radar de surveillance maritime et la encore l'appareil permet contrôler la zone d'opération de ces vedettes et ce de façon illimitée.
La question de la localisation des cibles constitue l'une des priorités les plus importantes pour la marine du CGRI. La doctrine et la stratégie principale du CGRI dans la région du golfe Persique et du détroit d'Hormuz sont une sorte de suivi de la doctrine de défense anti-accès. Une partie importante de cette doctrine concerne les missiles antinavires, mais pour conduire ces missiles, il faut découvrir d’abord les cibles. Sous l'aile du drone, peut être installé un système ESM. À propos du système ESM, il convient d'expliquer que sa fonction est de rechercher le champ de bataille, d'identifier tout signal de télécommunication, onde satellite ou radar de l'ennemi, et de prendre des mesures telles que la détection de la source du rayonnement, son interception, et si ces ondes sont identifiées comme étant hostiles, le système de défense s’active pour détruire les cibles ennemis.
Une fois la localisation des cibles faite, il faut passer à l'étape de la destruction des Waves Glider et là les drone aéronal Mohajer-6, sont équipé de bombes miniatures de la série Ghaem pour achever le travail. Ces bombes sont munies d'un système de guidage laser. Lors de la visite du président iranien au sein des unités navales du CGRI au sud de l’Iran, un Mohajer-6 équipé d'un missile antichar Almas était exposé pour l'occasion ; Or un petit missile antichar est un moyen dissuasive efficace face à la nouvelle génération de vedettes rapides des forces hostiles qui s'aventureraient près des frontières maritimes de l'Iran. Le pari iranien est déjà lancé.