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Un escadron de Su-35 russe livré bientôt à l'Iran, est-ce le début d'une alliance militaire?

Drapeau iranien (illustration)

A peine quelques heures après ce curieux communiqué des cinq puissances nucléaires (USA, Russie, France, GB, Chine) où ces dernières, en pleine tension Russie/OTAN, Chine/USA, qualifient une guerre nucléaire d''ingagnable" alors même qu'on sait parfaitement l'Occident tout comme Israël bien occupé à fabriquer et à stocker de mini bombe nucléaire pour le cas où une guerre venait à éclater entre l'Est et l'Ouest, communique qui disons le ne peut aller sans être en rapport avec les discussions de Vienne entre l'Iran et les 4+1, un très curieux événement s'est produit sur les frontières de la Russie et de la Chine, lequel événement a prouvé encore une fois qu'il ne faut jamais faire confiance aux Américains même le temps d'un communiqué. Le Kazakhstan qui partage des milliers de km de frontière commune bascule dans la violence  sillonné par un mouvement qui a parfaitement les caractéristiques d'une révolution colorée à la Soros et qui s'axe autour d'une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL) qui aurait mis le feu aux poudres dans une ville de l’ouest du pays avant de s'étendre très rapidement à Almaty, la capitale économique. 

Un groupe de de plusieurs milliers de manifestants, parfaitement organisés pénètre ainsi ce mercredi dans le principal bâtiment de l’administration d’Almaty, malgré les tirs de grenades et de gaz de la police. Peu avant pourtant, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait annoncé limoger son gouvernement et décréter l’état d’urgence. Rien qu'à lire ce commentaire de l'AFP le lecteur saurait à la fois l’origine et l'objectif de ce mouvement :

"Cette crise est la plus grande menace à ce jour pour le régime mis en place par l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui a dirigé cette ex-république soviétique jusqu’en 2019, mais qui conserve une grande influence. La hausse des prix du gaz est perçue par la population comme injuste au vu des vastes ressources gazières et pétrolières du pays...Les protestataires, dont certains ont attaqué des véhicules, scandaient des slogans anti-gouvernementaux comme « Gouvernement démission ! » et « Le vieillard dehors ! », en référence à l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, mentor du dirigeant actuel et encore très influent... Les messageries populaires WhatsApp, Telegram et Signal étaient indisponibles mercredi au Kazakhstan, tandis que les sites de deux médias indépendants semblaient bloqués.. "

De toute évidence, il y a là à Almaty l’écho du cuisant échec US/Otan à déclencher une guerre et partant uyn enlisement de la Russie en Ukraine et ce après que l'Europe n'a pas répondu oui aux appels de guerre de Washington. Mais ce n'est pas tout : les sources russes dont Avia.pro rapportent que les protestataires s'en seraient pris aux bases militaires où ils auraient mis la main sur des armes et équipement ce qui pourrait faire craindre le pire. et c'est quoi le pire?

Avia.pro répond : "Si un coup d'État éclate au Kazakhstan, les armes hypersoniques russes pourraient être la cible de l'OTAN. L'OTAN pourrait commencer à contrôler les objets stratégiques russes avec les systèmes de missiles stratégiques hypersoniques Avangard, en cas de changement radical de la politique du Kazakhstan sur fond de tentative de coup d'État. La zone de déploiement des missiles hypersoniques stratégiques russes Avangard est située à environ 20 kilomètres de la frontière avec le Kazakhstan. Les événements qui se déroulent au Kazakhstan peuvent toucher les intérêts nationaux de la Russie, car si la république change de cap vers l'Occident, ce qui est déjà très clairement tracé par les événements dans ce pays, l'OTAN pourra contrôler les armes hypersoniques russes."

Et d'ajouter :" Sachant que les Sarmat ont été déployés près du Kazakhstan ce changement du gouvernement au Kazakhstan affectera davantage la capacité de défense de la Russie. Dans son discours sur l'état de la nation à l'Assemblée fédérale le 1er mars 2018, Poutine a déclaré que le ministère russe de la Défense avait lancé une phase active conjointement avec des entreprises de l'industrie des fusées et de l'espace pour tester un nouveau système de missiles avec le Sarmat heavy missile balistique intercontinental (ICBM). Le RS-28 Sarmat est le complexe de missiles russes prometteur en silos avec l'ICBM à propergol liquide lourd capable de transporter des charges nucléaires.

La Russie développe le Sarmat depuis les années 2000 pour remplacer le R-36M2 Voyevoda ICBM opérationnel dans la force de missiles stratégiques du pays depuis 1988. Les experts notent que l'Occident est à l'origine des manifestations à grande échelle au Kazakhstan, car malgré la satisfaction de toutes les demandes des manifestants, l'escalade n'a fait que se poursuivre et l'Occident a joué le même scénario que celui observé auparavant dans d'autres pays de la CEI(Communauté des États indépendants) par exemple l'Ukraine, Biélorussie, etc.

"Rien qui puisse augurer de bon, la Russie ayant la plus longue frontière avec le Kazakhstan - environ 7 000 km pourraient s'avérer être un problème sérieux si la République du Kazakhstan changeait sa politique pour une politique anti-russe. La Russie s'est-elle fait avoir? peut-être dans la mesure où si son renseignement avait prévu ce coup, les missiles Avangard ne seraient pas là où ils se trouvent aujourd'hui. Il va sans dire que la Russie ne permettrait pas q'Almaty tombe entre les mains de l'Occident n'empêche que le vrai objectif pourrait n'être que la déstabilisation durable des frontières russes, l'épuisement de ses forces armées et partant le repli de la Russie derrière ses frontière, une Russie qui a désormais une solide assise en Méditerranée et au Moyen Orient. Y a-t-il une solution durable a ces tentatives répétées de déstabilisation des frontières russes?

Oui la transformation de l'organisation de coopération de Shanghai en une instance entre autre militaire. Car que soit dit en passant, ce coup kazakh n’épargne pas non plus la Chine qui partage des frontières commune avec. Le 28 décembre, le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Bahadori-Jahromi, a confirmé que le président Ebrahim Raïssi se rendrait très prochainement en Russie, à l’invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine. « Dans le cadre de l’interaction stratégique entre Téhéran et Moscou, Poutine a convié notre président à se rendre en Russie », a en effet affirmé Bahadori-Jahromi, précisant que ce déplacement devrait avoir lieu au début de l’année 2022 et qu’il porterait sur la « coopération bilatérale, régionale et nationale », notamment au niveau « économique et commercial ».

Selon les médias un accord de coopération en matière de sécurité et de défense de 10 milliards de dollars sur 20 ans, qui comprendra potentiellement l'achat d'un satellite, devrait être signé. La visite de Raïssi en Russie a essentiellement pour objectif d’élargir la coopération militaro-technique russo-iranienne. Après la levée de l'embargo sur les armes de l'ONU, Téhéran a acquis des appareils de pointe russes. Le chef de l'état-major général de brigade, Mohammad Bagheri, s'est d'ailleurs rendu en Russie l'automne dernier. 

Le 18 octobre 2020, l'embargo sur les armes contre l'Iran a été levé en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité, ce qui a été largement soutenu par la Russie. Or la visite de Raissi pourrait déboucher sur l'achat d'un escadron de 24 Su-35 et des S-400. C'est déjà un début pour une alliance militaire qui ne restera pas entre l'Iran et la Russie mais qui s'étendra à tout axe de la Résistance à travers le Moyen Orient . C'est ce potentiel de synchronisation et de réseautage si puissamment démontré à travers des années de bataille contre les USA qu'il faudrait apporter à l'OSC.

Selon des médias russes, l'armée de l'air iranienne a déjà sélectionné 30 pilotes de F-14A Tomcat, MiG-29 Fulcrum et F-4E Phantom II qui seront envoyés en Russie pour suivre une formation au pilotage du Su-35. Si l'accord de défense est signé en janvier, la formation commencera presque immédiatement et d'ici la mi-2022, les 24 Su-35SE seront livrés. La prolongation de la mise en service, la réparation et la modernisation d’avions MiG-29 et 25 Su-24MK, qui sont en service dans l'armée de l'air iranienne, seraient à l’agenda des discussions des deux présidents iranien et russe. C'est un bon début pour fonder une alliance surtout que le temps presse

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SOURCE: FRENCH PRESS TV