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Exercice "Grand Prophète 17": le site secret de miniaturisation des bombes nucléaires d'Israël au Néguev ciblé

Le lance-satellite Simorgh place trois "objets de recherche" à 450 km de la terre, 30 décembre 2021/Fars

Le boucle est bouclé: Seulement 5 jours après la fin du méga exercice militaire iranien,  "Grand Prophète 17" où l'Iran a reconstruit, image par image et sous les yeux ahuris des Américains et des Sionistes le rasage complet du réacteur de production d'armes de destruction massif d'Israël, et ce, à coup 16 missiles balistique de six type différents ( Emad, Sejjil, Ghadr, Zulfagar et Zelzal) plus dix drones à sens unique Shahed-136, exercice  mille fois commenté et re-commenté depuis, l'Iran vient de jeter une nouvelle méga pavée dans le marre, en plaçant en orbite basse trois "appareils de recherche" à l'aide du lance-satellite Simorgh : 

 « Dans cette mission de recherche spatiale, a affirmé un porte parole du ministère iranien de la Défense, Ahmad Hossein,  pour la première fois, trois charges utiles de recherche ont été lancées simultanément  à 470 kilomètres (290 miles) de la terre  et avec une vitesse de 7350 mètres par seconds. Ce lancement réussi prouve la capacité spatiale indigène iranienne et celle de lancer de petits satellites. Au fait, lors de ce lancement, les performances des composants de la base spatiale et celles de différentes étages du satellite ont été mises à l’épreuve avec succès et les objectifs de recherche visés par ce lancement ont été atteints. les données du lancement permettront d'autres lancements opérationnels ».

Aucun expert ne peut ignorer ce que veut dire une lance-satellite testée avec succès, en pleine négociation à Vienne où les Européens tendent à fixer à tors et à travers des ultimatums et où les Américains,  de vouloir faire les bouches fines bien que fautifs, et tout ceci, sur fond de menaces israéliennes de frappes aériennes massives contre les sites nucléaires iraniens.

Surtout que le Grand Prophète-17 et son désormais mémorable épisode  à 16 missiles balistiques tactiques où ces engins  d'une portée de 400 à 2200 km sont parvenus l'un après l'autre et en un temps record d'à peine 0.57 seconde à pulvériser suivant la tactique "Multiple Rounds Simultaneous Impact" ou   MRSI, la réplique grandeur nature de Dimona, son coeur, ses tours de refroidissements et ses locaux annexes, atteignant une vitesse de Mach15 à 25, n'ont cessée cette semaine de nourrir de multiples spéculations sur les "capacités hypersoniques" iranienne!

The Drive, revue militaire US est même allé jusqu'à analyser la couleur trop orangée de la fumée s'échappant du missile Dezful pour conclure qu'il pourrait effectivement s'agir de l'effet Hall issu du propulseur que les Iraniens ont placé dans l'ogive du missile. et de poursuivre : " Ce genre de propulseur à effet Hall, on les utilise pour le  maintien en orbite de satellite ou pour les transferts d'orbites ou encore pour la propulsion de sonde spatiale.... et en tout cas cela procure une capacité hypersonique à l’utilisateur.

D'autant plus que l'Iran a un programme impressionnant de missiles balistiques et essaie de jouer un rôle important dans l'espace. En janvier 2020, le groupe spatial du ministère iranien de la Défense avait revendiqué de nouveaux porteurs de satellites. À l'époque, le porte-parole Ahmad Hosseini avait même  indiqué que l'Iran était désormais le septième pays à développer une technologie spatiale de ce type"

Et the Drive ne pouvant pas se garder de se référer au lancement d'il y a deux ans du premier satellite militaire iranien Nour-1 de poursuivre : "  Le moteur spatial Salman à l'aide de quoi le premier satellite militaire iranien avait été placé en orbite basse utilise un ensemble de technologies sophistiquées, notamment du propergol solide, une tuyère mobile pour le contrôle de vol et une enveloppe en fibre de carbone légère.

Malgré ses petites dimensions, le moteur à propergol solide Salman semble bien performant dans la construction des lanceurs spatiaux. Mais à bien des égards, il sert de démonstrateur pour les technologies cruciales pour le développement de missiles modernes à longue portée, y compris les ICBM (Missiles intercontinentaux). 

La fabrication d'un moteur spatial comme Salman marque une étape importante qui pourrait être suivie par la conception d’un missile antisatellite. Car Salman peut changer de direction grâce aux matériaux composites légers, utilisés dans son corps. En conséquence, cette technologie de l’usage de la propulsion à propergol solide permet à l’engin de se déplacer bien au-delà de l'atmosphère terrestre. Le recours à la technologie de propulsion à tuyau mobile permet de fabriquer des missiles défensifs pour engager des cibles ennemies en dehors de l'atmosphère terrestre. En ce sens,, le Grand Prophète 17 pourrait s’inscrire dans la prolongation de ce programme de missiles intercontinental que l'Iran semble poursuivre implicitement, sans fracas ni bruit". 

Le 22 avril 2020, l'Iran a lancé son premier satellite militaire Nour-1  à partir du lanceur tri-étage Qassed qui a été placé en orbite avec succès. Le satellite Nour-1 orbite actuellement autour de la Terre à 425 km, la même distance où viennent d'être placées trois "objets de recherche" précités par le lance-fusil Simorgh. Nour-1  s'est chargé de la surveillance des pétroliers iraniens qui en 2020 on fait la route vers le Venezuela. Mais son lanceur tri-étage Qassed composée au premier étage, d’un moteur à propergol liquide et au deuxième étage, du moteur Salman à propergol solide n'a pas cessé d'intriguer le camp d'en face quant à une possible arme anti-satellite iranienne propre à devenir un missile intercontinental. 

Décidément la tache d'endiguer "le nucléaire ou le programme balistique iranien" devient de plus en plus difficile voire périlleux pour un axe US/Israël qui en sont encore à commenter les étapes du Grand Prophète 17. L'Iran va-t-il encore prendre de court dans les jours à venir? 

Toujours est-il qu'après des semaines de coups de bluff et de menaces l'entité sioniste commence à se rendre à l'évidence, l'Iran a bel et bien dépassé le seuil d'endiguable : Mercredi, l'armée israélienne a reconnu dans un rapport les capacités militaires "impressionnantes" de l'Iran qui pourront atteindre "n'importe quelle cible en Israël" 

" Israël est prêt à frapper l'Iran dès que le gouvernement en donnerait son feu vert, certes,  mais le problème c'est qu'une fois les frappes effectuées, il serait incapables de faire face à ses conséquences, affirme un analyste joint par SouthFront.

"Parmi les conséquences possibles de la frappe, l’armée israélienne prédit "une série de combats avec le Hezbollah au Liban ou le Hamas et le JIP dans la bande de Gaza" mais "ce sont là les impacts liés aux alliés de l'Iran. Le récent exercice militaire iranien a prouvé que le pire pourrait provenir de l'Iran lui même. Lors de l’exercice, l’un des points forts des manœuvres balistiques iranienne a été la simulation d’une attaque complexe ciblant une maquette grandeur nature d’un centre militaire de "recherches dans la miniaturisation des ogives nucléaires" situé à treize kilomètre du fameux complexe nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev au sud de l’État d’Israël.

Le choix de la cible finale dans les exercices “Grand Prophète 17” démontre que le renseignement militaire iranien suit non seulement attentivement l’évolution de l’arsenal non-conventionnel israélien, considéré comme l’un des plus prolifique au monde mais qu’il dispose de données sensibles sur certains aspects de ce programme nucléaire militaire datant de la fin des années 50 comme le programme de miniaturisation des têtes nucléaires et l’emplacement de certains laboratoires secret y afférents. L'Iran est au centre de l'une des plus terrifiantes bataille que l'axe US/OTAN/Israël veut déclencher contre l'humanité". 

Et d'ajouter : " Mais passé cette étape-choque qui constitue un message directe à l'adresse d'Israël et ses parrains d'autres aspects notables des manœuvres militaires Grand Prophète-17 incluent :

-Utilisation de mesures électroniques passives pour localiser des cibles maritimes pour des attaques avec des missiles ou des drones dans plusieurs directions.

-Interdiction des couloirs maritimes avec des tirs de suppression utilisant de l'artillerie, des missiles à longue portée et des missiles de croisière lancés depuis des îles et des vedettes rapides.

-La première utilisation connue des missiles semi-balistiques Fath, récemment entrés en service dans la marine du CGRI. Le Fath est une version réduite de la puissante famille Fateh de missiles balistiques à courte portée, avec une portée estimée de 100 à 150 kilomètres. Il peut être tiré à partir de cartouches tubulaires, dont jusqu'à six peuvent être transportées sur un camion spécialement configuré. Pour une portée étendue, le CGRI a testé la capacité de lancer un seul Fath à partir d'un avion d'attaque Soukhoï Su-22.

-Utilisation de missiles antichars perforants (par exemple, le Dehlaviyeh) pour attaquer de petites cibles maritimes à courte distance (jusqu'à 3,5 km).

-Utilisation de missiles air-sol Almas avec des drones d'attaque Mohajer-6, en plus des bombes miniatures Qaëm testées au combat et largement utilisées en Syrie. Ces petites armes à guidage de précision offrent une portée revendiquée de 8 km contre des cibles molles fixes et mobiles.

-Utilisation plus étendue d'hélicoptères d'attaque contre des cibles terrestres, même si l'aile aéronautique des forces terrestres du CGRI dispose d'une flotte très limitée de ces avions (quelques Bell AH-1J Cobra remis à neuf achetés à Army Aviation).

-Première utilisation en service connue d'un char de combat principal Karrar par le CGRI, vu enveloppé dans des manchons de suppression de chaleur.

-Transport de lance-roquettes à longue portée vers des îles éloignées à l'aide de barges, dans le but d'interdire à l'ennemi l'accès aux couloirs maritimes.

-Tactiques d'essaim bien connues utilisant un nombre encore plus grand de vedettes rapides équipées de missiles et de torpilles.

A quoi rime tout ceci? Et bien cela prouve que l'Iran est prêt à tout scénario. Compte tenu de l'incertitude persistante concernant les négociations nucléaires et de la menace croissante d'une action militaire contre l'Iran, on peut s'attendre à ce que l'Iran accélèrent le rythme de ses activités militaires....Mais l'épisode de la destruction du site secret israélien de la miniaturisation des bombes nucléaires prouve que l'Iran ira jusqu'au bout. Dans ce contexte, le lance-satellite Simorgh n'est-il pas activé pour nous promettre l'émergence d'une arme anti satellite iranienne?"

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SOURCE: FRENCH PRESS TV