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5ème attaque balistique contre les cibles américaines en Syrie ce 14 décembre sans que l'US Air Force ose riposter !

Le BM 700 testé par le ministère iranien de la Défense. (Capture d'écran)

La très attendue riposte russe au raid aérien du 7 décembre contre le port ultra stratégique de Lattaquié, où les F-16 israéliens, en totale synergie avec l’US Air Force et les unités aériennes de l’OTAN, ont  simulé un raid d’envergure contre les deux principales bases russes en Méditerranée, à savoir Hmeimim et Tartous, en frappant, sous prétexte d’avoir à viser une cargaison d’armes iraniennes, le port ultra stratégique de Lattaquié, cargaison qui s’est avérée in fine quelques conteneurs bourrés de sac à riz et d’autres marchandises, a eu lieu, à la grande déception des alliés syriens et de la Résistance de Moscou, à Idlib où de redoutables missiles guidés sol-sol Iskander, lancé depuis Lattaquié, ont pulvérisé en un rien de temps, ce 12 décembre la colonie terroriste de Kafr Moss, et ce , dans le cadre d’une opération préventive impliquant à la fois les drones et les avions de reconnaissance habités de l’armée russe. En effet depuis le 7 décembre, aucun commentaire ni réaction n’est venu du Kremlin condamnant cette agression qui au nom de la soi-disant sécurité d’Israël, visait à faire comprendre à la Russie qu’aussi loties d’armes que soient ses bases méditerranées, elles ne seraient à l’abri de l’axe US-Israël-OTAN.

D’ailleurs la frappe contre Lattaquié a coïncidé avec de nouveaux agissements otaniens en Grèce que la France envisage, après le feu vert US, de doter de quatre nouvelles frégates et à qui le porte-parole du Kremlin Peskov reprochait il y a deux jours s’être transformé en un carrefour de transit d’armes mortelles vers l’Europe de l’est. Or il semblerait que pour faire acculer les Yankee et leurs sous fifres au Levant, garder intacte le poids dont jouit désormais la Russie dans la région, il faudrait bien plus que ces merveilleux engins balistiques à courte portée que Moscou a fait abattre sur une poignée de terroristes pro-Erdogan aux abois depuis que le Sultan, aux prises avec la chute parfaitement programmée de la livre turque, se bat pour survivre.

À preuve, cette curieuse information publiée par The Washington Times qui cherche à défier la protection russe apportée au ciel syrien, quitte à baliser le terrain à des tentatives plus osées que ce raid mené contre un site portuaire syrien, Lattaquié par où transitent le pétrole et les denrées alimentaires iraniens non seulement en direction de la Syrie mais depuis le mois d’août vers le Liban voisin.

Le journal prétend ainsi qu’entre mars 2020 et juin 2021 deux des centaines de frappes anti syriennes d’Israël aurait été menées de concert avec les États-Unis, non pas tant pour éliminer les missiles tactiques iraniens destinés au Hezbollah mais bel et bien parce que Damas cherchait à fabriquer des armes chimiques :

« Des avions de combat israéliens avaient pris pour cible des installations militaires syriennes en mars 2020 et en juin 2021 dans le cadre d'un précédent programme d'armes chimiques. Les chasseurs ont ainsi frappé trois installations militaires près des villes de Damas et de Homs, à la suite de quoi, sept personnes ont été tuées, dont un colonel et un ingénieur qui travaillaient dans un laboratoire secret de l'armée syrienne. » Et le journal de souligner de façon parfaitement calibrée : « Les précédentes attaques israéliennes en Syrie avaient toujours visé les forces mandataires iraniennes et les livraisons d'armes, or ces deux attaques ont touché des installations militaires syriennes où le régime tentait une ranimation de son programme d'armes chimique. Si la première attaque date de l’époque de Netanyahu et de Trump, la seconde effectuée il y a seulement cinq mois, s’est déroulée sous Biden, alors que dans l’un et l’autre cas Israël avait tenu l’administration US au courant. »  

À première vue, une si grotesque vrai fausse révélation autour d’un prétendu programme d’arme chimique syrienne que Damas a enterrée en 2013 en adhérant sous l’auspice internationale au traité de non-prolifération d’armes chimiques avec en toile de fond la destruction de tous ses stocks sous les yeux des observateurs occidentaux, ne peut que prêter à sourire à moins qu’il soit agi d’un plan B destiné à débloquer une impasse mortelle comme celle que connaît l’Amérique et son poulain sioniste en Syrie en général et en Syrie orientale en particulier.

Pour ceux et celles des analystes qui savent dans quel pétrin s’est enfoncé l’armée de l’air de sioniste, depuis que ses F-16 sont pourchassés par les missiles intercepteurs syro-Résistance jusqu’à Haïfa et au Néguev, ou qu’al-Tanf, cette base illégale dont les Yankees avait fait un aéroport israélien de facto implanté en plein cœur de Homs, s’est effondrée sous les drones et missiles de la Résistance. En évoquant des raids israéliens récents qui n’auraient pas eu pour l’objectif l’Iran et ses mandataires mais bien l’armée syrienne et son allié russe que l’Amérique accuse implicitement de mensonge chimique, l’axe US-Israël cherche deux choses : primo, apaiser le front anti US largement ouvert en Syrie orientale, secundo justifier des attaques anti Syrie et anti bases russes en Syrie à l’avenir.

Or la riposte de la Résistance à cette sale manœuvre de diversion, amorcée le 7 décembre à Lattaquié, a été immédiate : Quatre explosions ont secoué dans la nuit de 13 au 14 décembre al-Omar, l’un des trois sites pétroliers que les Yankees occupent dans le nord de Deir ez-Zor. Sputnik rappelle que toute la nuit des hélicos et des drones US ont survolé la zone sans être capable d’identifier la zone de lancement.

Le coup leur a été d’autant plus fatal que samedi et pour la première fois depuis l’occupation de la Syrie par les troupes US, le QG de la première brigade des FDS à al-Busayrah où les forces spéciales US sont largement présents avait fait l’objet de l’offensive des forces tribales, laquelle offensive a duré plusieurs heures et infligé aux supplétifs US des pertes significatives.

Dimanche les hélico US avait réapparu dans le ciel d’al-Busayrah, pilonnant a coup de missiles air-sol les maisons et tuant quatre Syriens, croyant sans doute que tout allait se calmer; c’était sans compter avec cette guérilla anti US qui a commencé le 20 octobre et la première attaque aux drones contre al-Tanf pour se poursuivre le 23 novembre avec cette autre attaque dirigée contre Kharab al-Jir, principal terminal de trafic du pétrole syrien et puis le 1er décembre avec une double frappe l’une visant Connoco à Deir ez-Zor et l’autre, encore al-Tanf.

Sputnik affirme que les déflagrations d’hier soir ont été d’une violence inouï, ce qui prouve que les missiles tactiques ont tonné. Les médias iraniens viennent d’ailleurs de publier largement des clichés de deux nouveaux type de missiles balistiques conçus par le ministère iranien de la Défense, dont l’un, le BM 700, engin de précision d’une portée de 700 km a attiré trop les attentions.

Il y avait aussi sur les vidéos des BM 45 ou 120. Le 10 décembre, le ministère iranien de la Défense et de la Logistique des forces armées a publié des vidéos montrant deux nouveaux systèmes d'artillerie-roquette à guidage de précision. Le BM-120, a une portée allant jusqu'à 120 km et son lanceur eut emporté jusqu'à six fusées à guidage de précision d'un diamètre assez petit.

Les roquettes BM-120 seraient disponibles avec des ogives à fragmentation hautement explosive [HE-FRAG], à pénétration ou à fragmentation. Ce genre de fusées, semblent être guidées par un système de navigation inertielle (INS) assisté d'un système de navigation par satellite. Quant au système BM-45, il est armé de roquettes plus lourdes et de plus grand diamètre. Pourtant, sa portée serait limitée à 45 km. Mais c’est sur BM 700 qu’un flou intentionnel aurait été maintenu.

Disons que les 700 km est la distance fatidique qui sépare les positions US de la plupart des bases militaires de l’armée syrienne. Sur fond de cette information, SouthFront fait également état de l’arrivée de nouveaux drones « iraniens » à T4. Tout ceci promet un Noel et un début d’année pleine de surprises aux Américains et évidemment à leurs pantins israéliens. Reste à savoir si la Russie serait prête à apporter sa contribution à cette fête balistique. Les Iskander sont bien bons quand, lancés depuis Lattaquié, ils s’abattent sur les hordes du mégalomane Sultan turc. Ils seront encore mieux, s’ils se font accompagner par des S-400 propres à abattre les F-16 israéliens, n’importe où ils se retrancheraient pour pilonner la Syrie…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV