Cet exercice militaire-éclair des unités dites technologiques, logistiques, opérationnelles et terrestre que l’armée sioniste a lancé ce samedi 11 décembre sur le front sud, avec une hâte parfaitement inhabituelle, alors même que ses délégués ne cessent de frapper à la porte du Caire pour quémander à un Sissi littéralement trop distant, une « médiation viable » auprès de Gaza, fût-ce au prix de renoncer aux pans entiers des accords parfaitement reformatés des Camps David dans le sens des intérêts de l’Egypte, et ce, parce que les 4000 missiles tirés en mai et à peine en 11 jours par Gaza sur les infrastructures terrestres, portuaires, énergétiques et militaires sionistes ont suffi jusqu’à la fin des temps pour qu’Israël ne joue plus avec le feu et qu’il soit soumis au bon vouloir de la Résistance palestinienne, on aurait bien tort de ne pas y voir un signe de panique balistique.
Vidéo: la mitrailleuse balistique iranienne/Tasnim
Surtout que cette fois, l’Iran que Tel-Aviv menace à tort et à travers de « ramener à l’âge de pierre » aurait de fortes chances à s’en mêler aussi. Au fait, ces pourparlers de Vienne entre l’Iran et 4+1, dominés par une totale confusion stratégique dans le camp pro-Israël et une confiance de soi inégalée du côté iranien pourrait, qui sait, déboucher sur de l’irréparable à savoir l’ouverture d’un cinquième front de guerre, celui de l’Iran. Et ce n’est pas, rien qu’à se confier aux propos du numéro deux de l’Académie balistique russe, les moyens qui en manquent : « L’Iran est l’une des quatre puissances balistiques au monde aux côtés de la Russie, des Etats-Unis et de la Chine et croyez-moi, il est parfaitement capable de faire d’Israël un « no man’s land, affirmait ce samedi à l’antenne de RT Konstantin Sivkov. Et pourquoi?
Et bien car « les missiles iraniens dont la précision et la furtivité ne cessent d’être prouvées depuis janvier 2020 date à laquelle la base américaine en Irak, Ain al-Asad a été douloureusement frappées » sont déposés dans « des sites bien creusés au cœur des montagnes » lesquels sites « sont bien inaccessibles aux frappes aériennes israéliennes voire américaines ». Disons que pour l’expert russe même MOAB, « Mother of the bombe » pluri-tonne des Yankee ne sauraient faire bouger ces silos balistiques en roc que possède l’Iran, éparpillés à travers son territoire et où les Iraniens ont eu même l’ingénieuse idée de former d’espèce de « mitrailleuse balistique » à cinq missiles à combustible solide et dont le lanceur est composé d'un petit wagon mobile, agile et propre à réduire sensiblement le temps de lancement.
Ce qui, dixit M Sivkov, « qu’il ne reste à Israël que de se servir de ses bombes atomiques » auquel cas « ni la Russie ni la Chine » déjà largement occupés à contrer les projets d’attaques nucléaires absolument fous de l’oncle Sam à la fois en Europe et en mer Noir « s’y opposerait radicalement » voire y réagiraient.
Car cette sortie particulièrement anti-sioniste du numéro deux de l’Académie balistique russe, au moment où les pourparlers de Vienne traversent une phase délicate pourrait bien se référer très implicitement à cette information relayée par la presse américaine comme quoi Moscou serait sur le point de livrer à l’Iran un satellite Kanopus-V qui bien que civil, ne tarderait pas une fois arrivé aux labos du CGRI être soumis à des processus de rétro-ingénierie pour donner naissance à des armes anti-satellite.
#Iran’s Defense Ministry has unveiled a new domestically-designed and manufactured satellite launch vehicle called #Zuljanah capable of putting satellites into an orbit of 500km above the ground.#ذوالجناح pic.twitter.com/u0ElFs5LxK
— Zahra Irani (@zeeetopia) February 1, 2021
Après tout, cela fait presque deux ans que l’Iran a déjà lancé son premier satellite militaire, Nour-1, avec son moteur de lancement Salman, lequel moteur qui a suscité bien des spéculations à l’époque sur les intentions iraniennes de s’engager dans le domaine des missiles intercontinentaux voire hypersoniques. Il parait que les Russes en ont de très bons et que les experts militaires iraniens fréquentent depuis deux ans déjà les Académies balistiques, ce dont devrait bien douter l’entité depuis que Sivkov semble savoir bien plus qu’un simple expert sur les capacités balistiques iraniennes. Samedi soir, une « source militaire haut placée », l’a répondu aux menaces de frappe US/Israël en confiant aux médias et sous couvert de l’anonymat ceci : « L’Iran sera ravi de tester en situation réelle ses surprises balistique » … Des surprises genre des missiles hypersoniques. Les supersoniques russes ont une vitesse de Mach 10 alors même que les missiles balistiques iraniens dispose pour certains modèles d'entre eux, comme Qadr d'une vitesses allant jusqu'à Mach 6. Qadr a un moteur à étage qui, avec l'aide de combustible solide, a une vitesse de Mach 6 (environ huit kilomètres par seconde).
Vidéo: le missile Sejil/Tasnim
La vitesse des ultrasons permet au missile de se déplacer vers la cible sans être détecté par le radar. La portée effective du missile Qadr va jusqu'à 3000 km et en conséquence, Qadr peut être considéré comme un missile à longue portée. Certaines versions de Qadr et on pense à Qadr 110 dépasse de 17. 5 mètres à 20. Et puis c'est un engin apte à changer facilement de direction intelligent et indétectable qu'il est et ce à l'aide de pilote automatique avancé et le système de positionnement global (GPS) sont d'autres caractéristiques de valeur qui contribuent à sa haute précision. Il arrive aussi que son ogive soit à fragmentation, ce qui veut dire que lorsque le missile atteint la cible, son ogive s'ouvre et fait pleuvoir de petites bombes de plusieurs kilogrammes en grandes quantités dans le vaste environnement.
Ces ogives sont idéales pour frapper les positions ennemies, les pistes d'aéroport, les hangars d'aéroport et les chasseurs de piste, ainsi que la défense antimissile au sol et l'équipement antimissile. Elles créent des explosions avec une puissance de feu impressionnante et causent des dommages très importants.Ce n'est certes pas encore de l'hypersonique mais cela en a parfaitement l'air.