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Un commando anti-Israël à "Six", introuvable et bien "réseauté"... et prêt à mener des opérations contre les bases israéliennes en Israël?

Le missile Ayyash-250 prêt à lancer à partir des tunnels sous-terrains de Gaza/twitter

Entre 11 et 21 mai 2021, quand Israël s’est trouvé soudain confronté à des centaines de missiles, tirés par salves intermittente de 20 à 150 engins et par cercle croissant touchant d’abord les colonies les plus au sud de l’entité comme Sderot, Ashkelon et Ashdod pour s’étendre plus au nord vers Tel Aviv et sa banlieue et tout ceci sur fond de royales projection vers Néguev et son aéroport, et tout ceci de façon parfaitement chronométrée sans égard aucun pour des tonnes de JDAM et de GBU hystériquement largué à raison de 100 à 160 sorties par jours sur Gaza, et ce sans que la tempête balistique, ne serait-ce qu’un tout petit peu d’intensité, certaine idée folle à commencer à faire son chemin au sein du QG US/Israël… cette idée qui n’osait pas à être formulée clairement tant risquaient d’être fatales à la survie d’Israël ses irréversibles répercussion s’est trouvée soudain renforcée quand dès le 18 mai, la Résistance palestinienne s’est mise sous les yeux ahuris du duo Austin-Gantz à frapper les bases aériennes les mieux protégées de l’entité où le Dôme de fer en a même été, une fois « leurrée » par la Résistance, non seulement à se tirer littéralement dessus mais encore à tirer sur les F-16 et les F-15 israéliens.

L’armée sioniste ne revenait ainsi pas de voir les salves de « Ayyash-250 », de « Badr-3 » ou encore de ce missile du Jihad islamique « Qassem » s’abattre si « précisément », si « furtivement » et si « continuellement »  sur « Ramon », base située au sud-ouest de Beersheva, à 30 km du Sinaï en Égypte, aéroport hautement stratégique qui compte pas moins de 5 des meilleurs escadrons de F-16 israéliens, ou sur  « Hetzor », base aérienne  sis sur la côte de la Méditerranée non loin de Qods,  siège d’Escadron 105 et « protégé », dit-on, par « Fronde de David qui en mai a lamentablement échoué face aux missiles Fajr de Gaza ou encore sur Nevatim, nid à F-35 au Néguev, abritant des escadrons des meilleurs avions-espions d’Israël Gulfstream G550, AWACS / AEW puis sur Tel Nof, cette autre base qui héberge des escadrons d'hélicoptère de combat, des unités  des Forces spéciales, voire sur Palmachime, base de lancement  de la Force aérienne et spatiale israélienne, plantée au sud-ouest de Tel-Aviv, d’où sont lancés des fusées Shavit et où sont testé de temps à autre des ICBM, Jéricho.

Et tout ceci en une seule nuit de 18 à 19 mai, par intervalle, des attaques espacées à peine de quelques minutes... L’idée vint alors à l’esprit de certains généraux sionistes  qui menaient là leur première opération militaire sous l’égide du CentCom, de se demander si oui ou non il n’y avait pas une « certaine  connexion » entre « le fameux métro de Gaza », cette cité sous terrain balistique unique au monde avec ses galeries, ses salles d’opération, de stockage et ses couloirs, et surtout ses clips à missiles lesquels se sont avérés étrangement  invulnérable aux bombes anti bunker pluri tonnes d’une part et ces bases aériennes israéliennes que l’entité croyait jusqu’à ce fatidique jour du 18 mai, barricadées et parfaitement imperméables aux missiles de la Résistance.

Était-ce possible que le duo Gaza-Hezbollah, qui venait là à faire leur première opération militaire conjointe d’envergure contre Israël, ait des « réseaux intra israélien » lesquels réseaux auraient été jusqu’à s’infiltrer à l’intérieur des bases militaires israéliennes ?

En février déjà, une curieuse « infiltration » que le Shabak a cherchée à déguiser en « hold-up » a eu lieu à la base de Nevatim au Néguev avec en toile de fond un commando qui a réussi à percer un mur de sécurité haut de huit mètres, des fils barbelés, et plusieurs couches sécuritaires composée de caméras et de radar avant de se rendre droit aux hangars des F-35 Adir. Certes la presse israélienne a crié au « voleur bédouin », « en quête de se faire des sous » en vendant « des balles de fusils au marché noir » mais ce récit n’a convaincu que les plus ignares des colons…

Or depuis 4 jours cette terrifiante idée qui consiste à voir les colonies israéliennes du Sud et du Nord sionistes s’ériger  sur un vaste réseau de « tunnel sous terrain » made in Résistance, tunnels qui se transformeraient le jour J en autant de bases d’attaques intra-israéliennes contre Israël, est de retour sur fond de cette angoissante question :  où se cacheraient-ils diable, ces six combattants du Jihad islamique à la chasse de qui 1000 effectifs des forces spéciales sionistes ont été mobilisées plus la moitié de la flotte d’hélicoptères et de drones que compte Israël ?

Car, soyons honnête, le plus extraordinaire dans cette grande « évasion » dont la planification aurait duré au moins deux ans et la mise à exécution, quatre mois, n’est pas tant dans le fait de creuser millimètre par millimètre la terre bétonneuses de la cellule jusqu’à la cour de la prison sans que les gardiens, les caméras, les radars de surveillance ne s’en aperçoivent, ni même dans la possible complicité de certains agents israéliens dégoûtés et démoralisés avec les « évadés », ainsi que veut le laisser croire la presse sioniste, ni non plus dans cet effet de boule de neige que cette opération extraordinaire a provoqué à travers toutes les prisons d’Israël avec en toile de fond ces détenus sécuritaires palestiniens (lisons membres des brigades Qods ou Qassam, NDLR) qui ont mis le feu ce mercredi à leurs cellules aux prisons de Ketziot et de Ramon dans le sud d'Israël ou ces affrontements signalés à la prison d’Ofer près de Qods ou des coups de mitrailleuses tirés en direction des militaires sionistes à Ramallah en Cisjordanie ou dans le camp de Jenin que l’entité soupçonne abriter les « Six ». 

Vidéo: l'encerclement de Jenin, le 8 septembre/twitter

Mais le fait que ce « Freedom Tunnel » a tout pour ressembler à une prolongation du « Metro de Gaza », et cette évasion,  à une nouvelle étape de l’historique bataille  « Epée de Qods » qui depuis le mois de mai se poursuit sans relâche, en dépit d’un semblant de cessez-le-feu fait qui n’en est pas un vraiment.

Mercredi, une rencontre d’extrême importance a eu lieu entre le représentant du Jihad islamique de la Palestine à Sayda au Liban avec une délégation du Hezbollah qu’accompagnait un délégué du camp palestinien du sud-Liban, Ain al Hilweh, là où les combattants palestiniens s’exercent à frapper aux roquettes et de plus en plus le nord d’Israël. Evidemment il y a eu des félicitations qui fusaient de toute part au cours de cette entrevue comme si l’opération « Freedom Tunnel » sortait droit d’un plan de guerre Jihad islamique-Hezbollah. « Gilboa n’a cessé d’être présenté comme un coffre-fort de l’appareil sécuritaire israélien. Que nos six combattants arrivent si aisément à le briser, cela signifie ni plus ni moins la fin d’une époque, celle d’un mythe, celui d’impénétrabilité des territoires occupés. … Cela s’inscrit dans le cadre de ce nouveau rapport de force qu’a imposé l’opération Epée de Qods à Israël où missiles a mis au pas avion, où drone s’est avéré aussi efficace que toute la flotte aérienne US/Israël »,, aurait lancé le représentant du Jihad.

La question est désormais la suivante : les « évadés » de Gilboa, ainsi que veulent faire croire les officiels sionistes sans doute pour apaiser les craintes des colonies et faire semblant de maîtriser la situation, se trouvent-ils réellement à Jenin, ou en Cisjordanie, voire à Homs en Syrie ou bien ce véhicule qui est venu le soir de l’évasion les chercher à 3 heures du matin passé devant la porte de la prison, après un coup de file qu’ils avaient donné via un « portable non codé », les aurait conduit quelque part à l’intérieur de l’entité sioniste ?Du coup cette seconde option qui parait de plus en plus viable après quatre jours de recherche folle et stérile de la police et de l’armée israélienne qu’appuient les services secrets de Ramallah, relance une nouvelle possibilité : Que prépare la Résistance au cœur même des territoires occupés ?

 

 Ces dernières semaines ont été en effet marquées en Israël par des incendies et des explosions décrits comme « accidentels » mais ayant touché de façon la plus inexpliquée qui soit, les sites les plus stratégiques que compte Israël : Atlit ou le QG des forces Shayetet 13 de la marine sioniste ; Haïfa et ses sites pétrochimiques ; la Galilée et quelques-unes de ses garnisons ; Qods et ses colonies sionistes et on en passe ..Et si le « commando à six » avait des missions similaires à accomplir à l’aide de ce visiblement vaste réseau intra israélien qui aurait aidé à son évasion ?

Et la nature de cette mission ? Le nouveau chef du Shabak, R. devrait bien savoir qu’en terme d’ »arme à énergie dirigée », qui propagent des incendies, de réelles innovations ont été faites ces dernières années et que certaines de ces armes  auraient la taille de ce même mystérieux portable qui a servi les six évadés à quitter sous l’œil aveuglé des  radars, l’Alcatraz israélien le plus tranquillement du monde… Ces petits dispositifs sont capables de foutre en l’air une base aérienne, un centre de commandement et de contrôle, des QG de communication….un peu comme les missiles du mois de mai. A Gilboa, la bataille entité/Résistance est entrée dans sa phase finale....

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SOURCE: FRENCH PRESS TV