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Depuis l'Epée de Qods, les F-35 israéliens évitent le ciel du Moyen Orient?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le F-35 british a failli s'écraser au large de la Syrie, 7 juin 2021(Opex360)

C’est franchement humiliant : alors même qu’en décembre 2020, juste avant que ne commence le processus de dépérissement du duo Trump/Netanyahu sous les yeux ahuri d’Israël, les États-Unis d’Amérique ont annoncé haut en couleur avoir retiré Israël du centre de commandement US en Europe pour le réinjecter au sein du CentCom puisque désormais, les accord d’Abraham aidant , il s’agit de raccourcir le trajet aérien de près de 4000 kilomètres  Israël-Iran, et ce, par ciel saoudien et émirati interposés de façon à ce que la grosse flotte de «F-35 Adir » puisse pénétrer sans accroc l’espace aérien iranien avant de larguer ses GBU, ses JDAM sur les sites nucléaires du pays, les agences d’information rapportent ce mardi un curieux rétropédalage aérien d’Israël qui a pour décor le ciel de la Méditerranée.

De quoi s’agit-il ? « Avec l’Iran en ligne de mire, des F-35 Adir israéliens participent à l’exercice Falcon Strike, en Italie, titre Opex360, site militaire français lequel ajoute : Organisé entre les 7 et 15 juin depuis la base aérienne d’Amendola [Italie], l’exercice Falcon Strike 2021 aura un caractère inédit dans la mesure où il réunira des F-35 mis en œuvre par quatre forces aériennes différentes, américaine, britannique, israélienne et italienne,  profitant ainsi  de la présence du groupe aéronaval formé autour du porte-avions HMS Queen Elizabeth en Méditerranée, la Royal Air Force [RAF] et l’US Marine Corps [USMC], Aeronautica Militare et force aérienne israélienne.

Puis le site d’ajouter : «  Les six F-35 Adir y participant, feront leur premier déploiement outre-Mer.  L’objectif de Falcon Strike 2021 est évidemment « d’optimiser l’intégration entre les avions de 4e et de 5e génération », de « renforcer l’interopérabilité »… et Israël a tout à y gagner, car outre ses six F-35 « Adir », il a également envoyé à Amendola un avion de surveillance « Eitam » ainsi qu’un Boeing KC-707 « Re’em » pour le ravitaillement en vol. .. Au fait pour la force aérienne israélienne, cet exercice cache un autre enjeu… En effet, l’un de ses officiers supérieurs a expliqué à la presse qu’il s’agira « en partie » de « préparer les pilotes israéliens à utiliser » le F-35 Adir « contre les forces iraniennes ». Et d’insister : « L’Iran est au centre de nos préoccupations. »

Et pourtant, au même moment, un autre exercice aérien est sur le point de se dérouler qui suivant le changement de quartier d’opération aérienne sioniste de l’Europe vers le Moyen-Orient aurait dû mieux intéresser les F-35 sionistes. Il s’agit d’une méga manœuvre aérienne organisée sous l’auspice du CentCom à la super base Prince Sultan  au sud de Riyad, base qui comme chacun le sait, ne manque ni de Boeing ravitailleurs ni d’escadrons de F-16 et de F-15 ni même de chasseurs furtifs F-22 Raptor voire de bombardiers B1 qui apparaissent de façon intermittente dans son ciel, et ce, depuis octobre 2019, date à laquelle les 2000 GI’s ont été déployés en Arabie, dans le strict objectif de faire peur à l’Iran et à l’axe de la Résistance. L’aviation israélienne brille d’autant plus par son absence que toute la « fratrie aérienne golfienne » est là, surtout les Emirats qui s’acharnent ces jours-ci à achever la construction de la première base israélienne sur l’île yéménite occupée de Perim au détroit de Bab el-Mandeb, à ses risques et périls.

Qu’est-ce qui ne va pas donc?

Plus d’un analyste verrait à travers cette absence remarquée un écho des 11 jours de malheurs que la Résistance palestinienne a fait subir à l’armée de l’air sioniste, à la faveur de seulement  4700 projectiles et pour la plupart « d’ancien modèle », comme le dit Sinwar et « n’utilisant que 50% de ses capacités opérationnelles ».

Le 20 mai 2021, en effet, alors même que l’armée de l’air sioniste passait follement de 70 raids aériens par minute contre Gaza à 120, tant était grande sa panique de voir Gaza, totalement noyé sous les bombes, continuait à multiplier ses frappes en nombre, en portée, en intensité comme si le sang palestinien coulé, faisait naître du feu, un pilote du F-35 Adir a annoncé à sa tour de contrôle « avoir été verrouillé » par une « espèce de radar inconnu ».

 L’épisode a été rapporté par Daily Star qui pour être un média mainstream a pris les choses par arrière et s’est fendu d’éloge à l’adresse d’un F-35 Adir israélien qui a pu éviter à temps un missile sol-air palestinien ! : « Les Forces de défense israéliennes ont lancé une offensive majeure contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza après que des centaines d'obus aient été tirés de la région contre des villes israéliennes. Selon le porte-parole de Tsahal Hidaya Zilberman, environ 80 combattants ont participé à l'opération, dont des F-35 améliorés. L'Adir d'Israël, une version fortement modifiée du chasseur furtif F-35, a prouvé sa résistance contre le Hamas."

Pas besoin de se creuser la tête pour traduire l’aveu embarrassé du Sioniste, le mot « résistance » signifiant que le super appareil de 5ème génération d’Israël se réjouit d’avoir esquivé un missile sol-air! Les 11 jours de bataille balistique de Gaza contre la « supériorité aérienne » de l’axe US/OTAN sont donc allés bien loin ce 20 mai, jour où l’entité sioniste s’arrachait les cheveux pour le médiateur égyptien en vue d'obtenir un cessez le feu. Or ce choc n’est pas prêt à s’effacer.

Par crainte des missiles sol air de la Résistance, de ses radars, La police sioniste a refusé lundi d’autoriser les hordes de colons de s’infiltrer à Qods voire à Al Aqssa, puisqu’il sait que la Résistance palestinienne ne plaisante plus et qu’au moindre agissement à Qods, ce sont des avalanches de missiles qui partiront contre Ashkelon, Ashkol, Tel-Aviv, et Qods occupé, que, suivant le tout dernier discours de Nasrallah selon qui toute atteinte à Qods revient à déclencher une guerre régionale, cette « tempête balistique » pourrait aussi viser Haïfa, mais depuis le front Nord.

Mais au sud de Riyad, les pilotes sionistes auraient eu une autre crainte à nourrir, s’ils avaient osé participer à l’exercice saoudo-américain et Cie : Ansrallah dont le Leader vient de recevoir une lettre de capitulation de Ben Salman et qui a très clairement revendiqué faire partie de « l’équation de Qods ». En clair, cette revendication  veut dire que ce trajet aériens reliant Tel-Aviv à Riyad et qui passe par-dessus de Jizan (sud saoudien) où la Résistance yéménite vient de conquérir des dizaines de bases et sites militaires saoudiens, au risque de provoquer une débandade historique des soldats du roi, n’est pas sûr et que les missiles sol- air de Gaza pourrait y réapparaître.

D’ailleurs, la base « Prince Khaled » a été l’une des cibles favorites des missiles balistique tactique Badr P1 yéménites quand Ansarallah a décidé au mois de mars de faire de l’Arabie saoudite, un royaume pétrolier « sans pétrole » en en bloquant le flux énergétique à travers le pilonnage balistique de la côte est. Mais les craintes des pilotes des F35 Adir n’en restent pas là, si on tient compte d’une info largement censurée ce lundi : le navire Queen Elizabeth british, largement impliqué dans l’exercice Falcon  a connu un premier déboire avant même que la fête ne commence et très curieusement, ce déboire concerne sa flotte de F-35.

Un F-35B du Corps des Marines actuellement déployé sur le porte-avions britannique a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Ibiza, en Espagne, lundi. Pourquoi ? Dans le cadre d'une « mesure de précaution », dit, bien timide, me lieutenant Cmd de la Royal Navy, Laura Thorburn.

Un petit coup de saturation électronique à la gazaouie qui a si profondément terrorisé le pilote sioniste le 20 mai ? Après tout, c’est l’armée israélienne qui a annoncé avoir perdu l’usage de son Dôme de fer par des brouillages bizarres en provenance de Gaza ? L’info n’en dit rien sauf que les dispositifs de guerre électroniques « russes » ou « autres »  pourraient avoir été activés depuis la Syrie....

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SOURCE: FRENCH PRESS TV