C’est franchement humiliant : alors même qu’en décembre 2020, juste avant que ne commence le processus de dépérissement du duo Trump/Netanyahu sous les yeux ahuri d’Israël, les États-Unis d’Amérique ont annoncé haut en couleur avoir retiré Israël du centre de commandement US en Europe pour le réinjecter au sein du CentCom puisque désormais, les accord d’Abraham aidant , il s’agit de raccourcir le trajet aérien de près de 4000 kilomètres Israël-Iran, et ce, par ciel saoudien et émirati interposés de façon à ce que la grosse flotte de «F-35 Adir » puisse pénétrer sans accroc l’espace aérien iranien avant de larguer ses GBU, ses JDAM sur les sites nucléaires du pays, les agences d’information rapportent ce mardi un curieux rétropédalage aérien d’Israël qui a pour décor le ciel de la Méditerranée.
De quoi s’agit-il ? « Avec l’Iran en ligne de mire, des F-35 Adir israéliens participent à l’exercice Falcon Strike, en Italie, titre Opex360, site militaire français lequel ajoute : Organisé entre les 7 et 15 juin depuis la base aérienne d’Amendola [Italie], l’exercice Falcon Strike 2021 aura un caractère inédit dans la mesure où il réunira des F-35 mis en œuvre par quatre forces aériennes différentes, américaine, britannique, israélienne et italienne, profitant ainsi de la présence du groupe aéronaval formé autour du porte-avions HMS Queen Elizabeth en Méditerranée, la Royal Air Force [RAF] et l’US Marine Corps [USMC], Aeronautica Militare et force aérienne israélienne.
FALCON STRIKE
— Tsahal (@Tsahal_IDF) June 6, 2021
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Pour la première fois, la division @IAFsite « Adir » a été déployé dans un exercice international F-35 en Italie à partir d'aujourd'hui avec @ItalianAirForce, @USMC, @RoyalAirForce et @USAirForce.
Avec nos alliés, nous montons plus haut chaque jour. pic.twitter.com/4yVQEVUmOR
Et pourtant, au même moment, un autre exercice aérien est sur le point de se dérouler qui suivant le changement de quartier d’opération aérienne sioniste de l’Europe vers le Moyen-Orient aurait dû mieux intéresser les F-35 sionistes. Il s’agit d’une méga manœuvre aérienne organisée sous l’auspice du CentCom à la super base Prince Sultan au sud de Riyad, base qui comme chacun le sait, ne manque ni de Boeing ravitailleurs ni d’escadrons de F-16 et de F-15 ni même de chasseurs furtifs F-22 Raptor voire de bombardiers B1 qui apparaissent de façon intermittente dans son ciel, et ce, depuis octobre 2019, date à laquelle les 2000 GI’s ont été déployés en Arabie, dans le strict objectif de faire peur à l’Iran et à l’axe de la Résistance. L’aviation israélienne brille d’autant plus par son absence que toute la « fratrie aérienne golfienne » est là, surtout les Emirats qui s’acharnent ces jours-ci à achever la construction de la première base israélienne sur l’île yéménite occupée de Perim au détroit de Bab el-Mandeb, à ses risques et périls.
Qu’est-ce qui ne va pas donc?
Plus d’un analyste verrait à travers cette absence remarquée un écho des 11 jours de malheurs que la Résistance palestinienne a fait subir à l’armée de l’air sioniste, à la faveur de seulement 4700 projectiles et pour la plupart « d’ancien modèle », comme le dit Sinwar et « n’utilisant que 50% de ses capacités opérationnelles ».
Le 20 mai 2021, en effet, alors même que l’armée de l’air sioniste passait follement de 70 raids aériens par minute contre Gaza à 120, tant était grande sa panique de voir Gaza, totalement noyé sous les bombes, continuait à multiplier ses frappes en nombre, en portée, en intensité comme si le sang palestinien coulé, faisait naître du feu, un pilote du F-35 Adir a annoncé à sa tour de contrôle « avoir été verrouillé » par une « espèce de radar inconnu ».
Pas besoin de se creuser la tête pour traduire l’aveu embarrassé du Sioniste, le mot « résistance » signifiant que le super appareil de 5ème génération d’Israël se réjouit d’avoir esquivé un missile sol-air! Les 11 jours de bataille balistique de Gaza contre la « supériorité aérienne » de l’axe US/OTAN sont donc allés bien loin ce 20 mai, jour où l’entité sioniste s’arrachait les cheveux pour le médiateur égyptien en vue d'obtenir un cessez le feu. Or ce choc n’est pas prêt à s’effacer.
En estos momentos se aproxima un #F35 de la Fuerza Aérea Holandesa a #Ibiza, en emergencia.
— Jorge Guardia (@JorgeGuardia_) May 31, 2021
Sí, has leído bien. pic.twitter.com/Mx59Irj70u
Mais au sud de Riyad, les pilotes sionistes auraient eu une autre crainte à nourrir, s’ils avaient osé participer à l’exercice saoudo-américain et Cie : Ansrallah dont le Leader vient de recevoir une lettre de capitulation de Ben Salman et qui a très clairement revendiqué faire partie de « l’équation de Qods ». En clair, cette revendication veut dire que ce trajet aériens reliant Tel-Aviv à Riyad et qui passe par-dessus de Jizan (sud saoudien) où la Résistance yéménite vient de conquérir des dizaines de bases et sites militaires saoudiens, au risque de provoquer une débandade historique des soldats du roi, n’est pas sûr et que les missiles sol- air de Gaza pourrait y réapparaître.
D’ailleurs, la base « Prince Khaled » a été l’une des cibles favorites des missiles balistique tactique Badr P1 yéménites quand Ansarallah a décidé au mois de mars de faire de l’Arabie saoudite, un royaume pétrolier « sans pétrole » en en bloquant le flux énergétique à travers le pilonnage balistique de la côte est. Mais les craintes des pilotes des F35 Adir n’en restent pas là, si on tient compte d’une info largement censurée ce lundi : le navire Queen Elizabeth british, largement impliqué dans l’exercice Falcon a connu un premier déboire avant même que la fête ne commence et très curieusement, ce déboire concerne sa flotte de F-35.
Un F-35B du Corps des Marines actuellement déployé sur le porte-avions britannique a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Ibiza, en Espagne, lundi. Pourquoi ? Dans le cadre d'une « mesure de précaution », dit, bien timide, me lieutenant Cmd de la Royal Navy, Laura Thorburn.