Alors qu’Israël, son armée, ses services de « sécurité » intérieur et extérieur, tout comme son Renseignement sont depuis 24 heures la risée du monde entier du fait de cette fulgurante opération d’auto-mise en liberté, qu’ont planifiée puis exécutée d’une main de maître les six super héros de la Résistance palestinienne laquelle opération a consisté, un peu à l’image de ce revolver retourné il y a peu par un Gazaoui contre un officier criminel sioniste, et ce, via une fente de tir calqué au cœur d’un mur de séparation de plusieurs mètres de haut et remonté autant que faire se peut de de files barbelé, de caméras de surveillance, quitte à mettre sens dessus dessous un appareil de sécurité israélien aussi défaillant que le Dôme de fer, à pousser les colons à avoir désormais non seulement les yeux rivés sur le ciel par crainte d’avoir à subir non seulement des missiles de la Résistance, mais aussi simultanément des attaques commandos surgies des profondeurs de la terre, Aviv Kouchavi menace militairement l’Iran allant même jusqu’à oser ceci :
« Les opérations militaires contre l’Iran et ses mandataires se poursuivent au Moyen-Orient et en cas d’action militaire décidée par nos politiques, l’armée israélienne dispose de multiples plans pour accomplir merveilleusement sa tâche… Au fait,la compagne de guerre dans la guerre se poursuit de plus bel tout comme la guerre secrète de notre renseignement, l’objectif étant évidemment de réduire au maximum l’influence iranienne au Moyen-Orient surtout en Syrie et dans plusieurs autres endroits. Ces opérations concernent évidemment le Hamas et le Hezbollah »
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En Syrie les quatre derniers raids aériens israéliens menés entre fin juillet et début septembre ont été de monumentaux fiascos avec un total approximatif de 50 missiles air-sol furtifs de type « Delilah » pour la plupart qui ont été royalement interceptés et abattus non pas dans le ciel syrien en mode entrante mais dans le ciel du Sud Liban voire l’est méditerranéen, par cette DCA syrienne renforcée à la faveur des systèmes de guerre électroniques plantés au Golan, ce même sud syrien que Kochavi prétend être sous contrôle.
Pour le grand malheur du général Pinocchio, les F-16 et les F-15 israéliens, aidés de plus par les unités du CentCom plantées au sud de Tel-Aviv, se heurtent non seulement et de plein fouet au triplet classique de la DCA syrienne, composée du super Buk M2E, de Pantsir-S et de S-200 qu’appuie le radar Meraj-4 iranien, un radar de contrôle de tir à longue portée phasé capable d’identifier 300 cibles à une distance de 350 km, à intercepter 60 cibles sur une distance de 250 km, mais encore ont à fuir les missiles sol-sol syrien, M-600 qui à deux reprises, une première le 20 août et une seconde fois le premier septembre ont royalement percé le ciel jordanien avant de pénétrer tour à tour l’espace aérien de la mer morte et celui de Tel-Aviv. Kochavi n’a qu’à regarder de plus près les clichés mettant en scène les débris de M-600-Fateh 110 qu’ont collecté les colons à Gush Dan, près de Tel-Aviv pour en avoir le cœur net. Côté Golan, son armée est donc bien mal partie pour l’année 2022 mais il y a plus.
A Deraa, cette province stratégique bordant le Golan occupé et la Jordanie, province où l’entité israélienne faisait pluie et beau temps il y a encore quelques temps à la faveur d’une vrai fausse trêve arrachée à la Russie et ce, du temps de Trump, trêve qui sécurisait les « cellules druzes pro Israël » à Soueïda, à Deraa al-Balad voire dans la Ghouta, la donne est sur le point de s’inverser. Et là encore c’est « l’Iran et ses mandataires » qui se pointe du nez. Amos Harel, le chroniquer militaire israélien commentait cette perte du terrain israélien dans une Deraa al Balad encerclée par l’armée syrienne et le Hezbollah en ces termes : « l’unique carré qui reste à Israël sur le sol syrien est sur le point de se perdre .. et même les patrouilles militaires russes ne pourraient empêcher sa reprise par l’État syrien, et partant par le Hezbollah…
Vidéo: l'armée syrienne à Deraa al-Balad, 6 septembre/Twitter
Or l’affaire de Deraa risque d’aller encore plus loin quand on sait que c’est là dans la stratégie US/Israël que se situe la prolongation d’al-Tanf où les forces US se maintiennent rien que pour offrir à l’entité une base arrière aérienne » dans le ciel de la Syrie. Deraa, une fois libérée, c’en sera finit aussi avec al-Tanf tout comme c’en sera fini avec la présence US dans l’Est de l’Euphrate.
Vidéo: Kaman-22, le drone Reaper-Predator iranien
Mais Kochavi ne sait sans doute pas la meilleur : il parait que certaines sources américaines auraient même vu à T4 des chasseurs iraniens Kowsar que l’Iran annonce avoir optimisés dans trois secteurs à savoir avionique et guerre électronique, guerre en réseau, et armements stand off. A quoi rime ceci exactement ? Cela veut dire que les F-5 made in Iran arrivés en Syrie pourraient se battre en synchronie avec les drones contre l’axe US/Israël.
Certaines sources affirment y avoir aperçu le chasseur made in Iran iranien Kowsar. Ces sources officieuses indiquent même que ce chasseur serait capable à mener des combats en réseau et synchroniser avec les drones. On n’en sait pas plus, mais on sait qu’avant Kowsar, les avions Sukhoi-22 iranien que la Syrie en possèdent de nombreux exemplaires ont été capables de recevoir et d'envoyer des données en interconnexion avec des drones. C'est merveilleux pour lancer des raids conjointes, identifier la situation sur le champ de bataille dans une zone beaucoup plus vaste, comme les déserts de l’est de la Syrie et bien sûr pour surveiller les menaces et, si nécessaire, sacrifier la plate-forme sans pilote et garder intacte l'oiseau piloté. Dans le même temps, ce couple chasseur-drone pourrait partager la fonction dit "creuse et tue" en termes d'identification et de ciblage, de transport et de lancement de munitions, l’un couvrant la faiblisse de l’autre . On dit aussi que c’est le Kaman 22, le Q Prédateur iranien qui serait affecté à la tache de synchroniser avec Kowsar.
Le véhicule aérien sans pilote a une autonomie de plus de 24 heures et une portée de 3 000 kilomètres, ce qui en fait un drone supérieur à un Predator américain. Les armes montées sous les ailes du Kaman-22 ont été provisoirement identifiées comme quatre bombes guidées "Sadid" et deux bombes planées "Balaban", pendant ce temps, il y a une tourelle de capteur électro-optique apparente sous le nez et un magasin non identifié - probablement un pod de liaison de données - monté sur repère central stocke le pylône sous le fuselage. Le devant du drone est équipé du dispositif de brouillage Chahin qui l’aide à mener une opération de guerre électronique en brouillant les radars de l’ennemi sur la bande X, d’une bombe à laser lourde de 500 livres et d’un indicateur laser destiné à guider la bombe laser. Autrement dit, le drone Kaman-22 est le premier drone à pouvoir porter des bombes à laser lourdes. Décidément 2022 s’annonce très chaude … pour Israël