Depuis près d’un mois, le régime sioniste a déployé des unités de cyberguerre du Mossad et leurs équipements sophistiqués aux Émirats arabes unis dans le cadre d’un projet global dont l’objectif est de perturber les réseaux de télécommunication et les systèmes de navigation maritime et aérienne dans la région du golfe Persique et la mer d’Oman.
Une source sécuritaire bien informée a déclaré à Nour News que le régime israélien cherche à transférer le noyau des crises régionales de la Palestine occupée vers le golfe Persique et la mer d’Oman afin de réduire le taux des pressions régionales et internationales sur le gouvernement de Tel-Aviv. Dans ce droit fil, Tel-Aviv essaie de déstabiliser la région.
Cette source informée a ajouté qu’elle disposait d’informations précises sur le site où le Mossad a installé ses unités et équipements, mais aussi sur les coordinations faites entre Tel-Aviv et les services de renseignement émiratis.
Par ailleurs l’hebdomadaire égyptien The Weekly Ahram écrit que l’Occident se méfie des tensions entre l’Iran et Israël, qui pourraient ruiner les négociations nucléaires entre Téhéran et les grandes puissances. C'est pourquoi Washington et les capitales européennes ont pris leur temps pour répondre à l’attaque d’un pétrolier appartenant à une compagnie israélienne au large d’Oman. Ce n’est que sous la pression israélienne que Londres et Washington ont blâmé Téhéran pour l'attaque.
Mohsen Baharvand, ambassadeur d’Iran à Londres, a déclaré au Financial Times que la décision de Londres de blâmer Téhéran pour l’attaque contre le navire Mercer Street était une « réaction très prématurée », d’autant plus que l’Iran ne veut absolument pas intensifier les tensions dans la région.
Le président américain Joe Biden s’est engagé à réactiver l’accord nucléaire de 2015 et à supprimer les sanctions si l’Iran se met à nouveau en conformité avec l’accord. Mais le dossier des attaques contre les navires risque de compliquer un processus déjà complexe et fragile.
Le président élu iranien, Ebrahim Raïssi a déclaré qu’il poursuivrait les négociations, mais les Occidentaux estiment que son gouvernement prendrait une position plus dure envers l’Occident.