TV

Qui a abattu un F-15 israélien au dessus d'Israël ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo prise dans le nord d'Israël montrant les débris d'un F-16 israélien qui s'est écrasé après avoir été la cible de tirs de la DCA syrienne, le 26 février 2018.©AFP

Les médias israéliens ont confirmé qu'un chasseur F-15 avait été abattu lors de la dernière confrontation Israël/Gaza au mois de mai.

Un avion de combat israélien a été la cible d'un missile guidé anti-aérien "israélien" tiré par les batteries de Dôme de fer, a rapporté le site d'information militaire russe, Avia.pro.

Mais un tel accident ne pourrait être dû qu’à un blocage ou à un brouillage électronique puissant; cette possibilité n’est pas exclue en raison du déploiement de systèmes de guerre électronique dans le sud-ouest de la Syrie, près des frontières avec le sud du Liban, a indiqué Avia.pro.

Selon la version livrée par l'armée israélienne, le missile guidé anti-aérien tiré pour des raisons inconnues a abattu le chasseur F-15 à cause d’une rupture du signal d’échange d’informations.

A rappeler qu’au cours des de la guerre de onze jours, des attaques électromagnétiques ont été lancées depuis le territoire syrien afin de réduire le volume des frappes criminelles de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Les informations publiées pendant le conflit ont également signalé qu’au moins un avion israélien avait été sérieusement endommagé par un tir de missile. 

Reste à savoir si les Syriens ont tiré un missile israélien contre le F-15 israélien. La partie israélienne n’a osé divulguer aucun détail sur l’incident, affirmant qu'une enquête est en cours.

Et pourtant il se pourrait que ce missile intercepteur ait été détecté depuis le Sud Liban. Parallèlement à la publication de cette information, les médias sionistes ont révélé les toutes récentes estimations du renseignement israélien au sujet de l’arsenal de missile dont dispose le Hezbollah. 

Il semblerait que les renseignements concernent également la phase ultra secrète de l'opération Épée de Qods à savoir, l’utilisation des missiles syro-libanais contre Israël.

Israël craint une troisième guerre avec le Liban

Le Commandement du Nord de l’armée israélienne estime que le mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, dispose des drones d'une portée de 400 km et que lors d’une prochaine confrontation, environ 3 000 missiles et roquettes seront tirés quotidiennement sur les territoires occupés. L'armée israélienne affirme en outre que le nombre de cibles qui figurent sur la liste du Hezbollah est 20 fois plus nombreux qu’en 2006.

Lire plus: Le Hezbollah sort ses missiles sol-air en plein ciel de Beyrouth?

15 ans après la seconde guerre du Liban, le Hezbollah est devenu plus fort, l'armée israélienne estimant à environ 150 000 le nombre de missiles de l'arsenal du Hezbollah: des roquettes d'une portée de 15 à 700 km, des missiles de croisière pouvant atteindre une portée de 200 Km et des avions sans pilote capables d'atteindre une portée de 400 km.

Pour les responsables israéliens cet arsenal de missiles permet au Hezbollah libanais de frapper les colonies de peuplement sioniste du nord au sud.

"15 ans après cette guerre, le Hezbollah est devenu très puissant et l'armée israélienne essaie d'être prête à y faire face. Cela signifie que la prochaine guerre sera très compliquée pour nous", a reconnu le commandant du Commandement du Nord de l’armée israélienne, le général de division Amir Baram.

 "Le Hezbollah utilise des tactiques opérationnelles spéciales", a-t-il dit en référence aux milieux militaires israéliens.

Par ailleurs, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé que de nombreux militaires israéliens ont subi des blessures psychologiques pendant la seconde guerre avec le Liban en 2006.

Le commandant de la 36e division, le général de brigade Dan Neumann, a indiqué que dans un tel scénario, une entrée au sol des forces de combat serait nécessaire.

"Afin de vaincre l'ennemi au stade opérationnel, nous aurons besoin d'une manœuvre au sol", a déclaré Neumann.

Dans le même ordre d'idée, l’armée israélienne a également averti qu’une prochaine guerre serait beaucoup plus agressive et complexe par rapport à la dernière série de combats à Gaza, avec de grands dommages environnementaux.

"La principale menace stratégique à laquelle Israël fait face ne se situe pas en Syrie, mais au Liban, et dans l'état actuel des choses, Israël évite d'y faire face », a reconnu Alon Ben-David, analyste militaire de la chaîne de télévision israélienne Channel 13. Et de poursuivre : «Plusieurs estimations indiquent que le Hezbollah a réussi à accumuler quelques centaines de missiles précis à moyenne et longue portée à ce jour".

« Dans le passé, l'armée israélienne a défini la menace de missiles précis du Liban comme une menace stratégique contre Israël. Quand le Hezbollah est capable de faire pleuvoir des missiles sur HaKirya à Tel-Aviv - pas quelque part autour, entre la rue Kaplan et l’avenue de King Shaul, mais exactement sur le quartier général de l’armée situé au cœur de la base - ce serait une capacité qui peut fermer des réseaux stratégiques et cruciaux pour Israël », a-t-il précisé.

Le général de division Tal Kalman, l’un des commandants de l’armée israélienne a averti que la décision de lancer une frappe préventive au Liban contre le projet de missile de précision du Hezbollah est compliquée, car elle pourrait conduire à une guerre régionale.

Dans une interview avec la chaîne de télévision libanaise, Al-Mayadeen, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a souligné que la Résistance libanaise était en mesure de frapper précisément n'importe quelle partie en Israël.

"Le nombre de missiles de précision dont dispose la Résistance a maintenant doublé par rapport à ce qu'il était il y a un an", s’est-il félicité.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV