Les systèmes de défense antiaériens d’Israël apparaissent très fragiles face à un essaim d’attaques. Tel-Aviv doit trouver une autre solution.
Le site d’information américain The National Interest réaffirme que les systèmes de défense antiaériens israéliens sont marqués non seulement par les défaillances techniques, mais en plus par les restrictions opérationnelles.
« Ce qui est parfaitement clair pour les ennemis d’Israël, c'est que pendant la dernière décennie même les systèmes de défense antiaériens les plus performants de Tel-Aviv ont été incapables de contrecarrer les attaques ».
The National Interest évoque ensuite le Dôme de fer en tant qu’exemple manifeste d’un système antimissile inefficace qui a montré d’importants signes de faiblesse lors des conflits de Gaza en 2014.
« Au cours de la guerre de Gaza, le Dôme de fer aurait dû intercepter simultanément 690 roquettes à courte portée ».
L’article ajoute : « Selon les services de renseignement israéliens, 1 000 roquettes pourraient être tirées par jour en cas de déclenchement d’une nouvelle guerre. Un tel essaim de roquettes risque d’affaiblir sérieusement la capacité d’interception du Dôme de fer, déjà mise en cause ».
« Une autre faille des systèmes de défense antiaériens d’Israël est qu’ils utilisent des missiles intercepteurs Tamir dont chacun coûte 150 000 dollars. On ne peut pas comparer le prix de ces missiles avec celui des roquettes pas très onéreux qu’ils doivent intercepter », indique l’article.
The National Interest conseille finalement à Israël de penser à d’autres armements dont les systèmes de défense antiaériens laser bien que ce type de systèmes n’ait jamais été utilisé sur le champ de bataille.
Le Dôme de fer fait partie d’un géant système de défense antiaérien israélien dont l’installation a coûté des milliards de dollars à Tel-Aviv.
