Le 21 janvier à Stockholm, Rasmus Pauldan, leader extrémiste suédo-danois du parti Stram Kurs (Ligne dure), profanait un exemplaire du noble Coran en y mettant le feu, suscitant ainsi une vive réaction des musulmans à travers le monde. Ce geste ignoble a également été répété par un extrémiste islamophobe à La Haye, aux Pays-Bas, le lundi 23 janvier.
En réaction à ces actes de profanation, plusieurs pays dont l'Iran, le Yémen, le Liban, le Koweït, l'Irak, la Turquie ont condamné et fustigé cet acte blasphématoire.
Yémen : l'Occident est dépourvu de moral
Ansarallah du Yémen a vivement condamné la mise à feu d'un exemplaire du noble Coran en Suède, qualifiant cet acte d'hostile envers l'Islam et les musulmans.
Dans un communiqué, le mouvement de résistance yéménite a tenu la Suède pleinement responsable des répercussions de cet acte honteux et criminel, étant donné que ce geste blasphématoire s'est produit lors d'une manifestation, sous la protection de la police suédoise et avec l'autorisation du gouvernement.
Soulignant que ces outrages aux valeurs sacrées de l'Islam démontrent la décadence morale et politique des Occidentaux, Ansarallah a souligné que cette situation ne pouvait pas justifier leur hostilité envers les musulmans.
Les Yéménites sont ainsi descendus dans les rues de plusieurs provinces du pays pour condamner cet acte honteux de l'Occident et exprimer leur soutien aux valeurs sacrées de l'Islam.
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Les manifestants yéménites ont exprimé leur indignation face à cet acte blasphématoire et fustigé le silence et l'inaction de certains pays arabes et musulmans.
En signe de colère, les participants à cette manifestation ont scandé des slogans tels que « la profanation du Coran est une agression », « Le Coran est un livre divin » « Les ennemis de Dieu ont brûlé le Coran », « Ô Musulmans, unissez-vous et n'ayez pas peur des ruses des ennemis ».
Dans ce droit fil, le gouverneur de la province de Saada, Mohammed Jaber Awad, a dénoncé la mise à feu d'un exemplaire du noble Coran en Suède, déclarant que cet acte s'inscrivait dans un climat d'islamophobie croissante en Europe, amplifié par des politiciens qui utilisent une rhétorique anti-musulmane.
Koweït : un acte provocateur aux conséquences dangereuses
Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Salem Abdoullah al-Jaber al-Sabah a dénoncé la profanation du noble Coran par les groupes extrémistes, mettant en garde contre ses conséquences dangereuses.
« La profanation du noble Coran est un acte provocateur et dangereux qui a provoqué la colère des musulmans », a déclaré le chef de la diplomatie koweïtienne, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à de tels actes injustifiables et inacceptables.
Selon lui, il est du devoir de la communauté internationale de rejeter toutes les formes de haine et d'extrémisme, de ne pas lier la politique à la religion, mais de propager les valeurs du dialogue et de la tolérance, afin de faire obstacle à tout cas de non-respect des religions monothéistes.
Parallèlement les Koweïtiens ont demandé le boycott des produits fabriqués en Suède et les représentants du Parlement ont exigé des sanctions contre ce pays européen.
Liban : le Hezbollah ne restera pas silencieux
Pour sa part, le mouvement de la Résistance libanaise, Hezbollah, a réagi à la profanation du noble Coran en Suède.
Le Hezbollah libanais a fermement condamné dans un communiqué la profanation du noble Coran, fustigeant cet acte ignoble et criminel contre l'Islam et les valeurs sacrées de l'Islam.
Cet acte s'inscrit, pour le Hezbollah, dans le cadre d'une campagne odieuse visant le vénéré Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sa descendance) et les croyances et les valeurs sacrées des musulmans.
Il s'agit d'une insulte à l'Oumma islamique à travers le monde, a souligné le mouvement de la Résistance libanaise, ajoutant que le silence n'était pas permis.
Le Hezbollah a fait porter la responsabilité de cet acte blasphématoire au gouvernement suédois, demandant que l'auteur soit puni et que ce type de crime ne se répète plus.
Il a appelé les gouvernements, comités et institutions islamiques à dénoncer cet acte offensant, en vue de forger une opinion publique mondiale propre à empêcher de telles atteintes.
Irak : non à la Suède, oui au Coran
En réaction à la profanation du noble Coran en Suède, des dizaines de milliers d’Irakiens ont manifesté, lundi 23 janvier, devant l’ambassade suédoise à Bagdad, afin d’exprimer leur protestation contre cet acte immoral des Occidentaux.
Les participants irakiens ont scandé des slogans tels que « Non à la Suède, Oui au Coran »
Turquie : Suède, ne vous méprenez pas ! Nous prenons soin du noble Coran !
Des dizaines de milliers de musulmans de la ville de Batman, située dans le sud-est de la Turquie sont descendus dans la rue afin de condamner la mise à feu d'un exemplaire du livre sacré des musulmans par un politicien extrémiste suédo-danois.
Les hauts responsables turcs, ainsi que les représentants des partis politiques ont participé à cette manifestation, où les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Suède, ne vous méprenez pas ! Nous prenons soin du noble Coran ! », « Arrêtez de brûler le noble Coran ! », « Arrêtez d'insulter les musulmans ! »
Colère des épris de liberté du monde entier
Il est à noter que de nombreux pays ont dénoncé cet acte hideux des extrémistes occidentaux.
La République islamique d’Iran, la Russie, le Pakistan, l’Égypte, la Palestine, la Jordanie et les pays riverains du golfe Persique tels que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont également fustigé la profanation du noble Coran.
