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Le méga coup de la Russie alors même que l'OTAN veut faire de Kherson un nouveau Kharkov

Une DCA otanienne pulvérisée lors d'une opération complexe dronienne impliquant trois type de drones différents (Capture d'écran)

Dans la nuit de samedi à dimanche 16 octobre, à peine 24 heures après que le président Poutine eut affirmé à Astana vouloir mettre un terme à ses « attaques massives contre les infrastructures de l’Ukraine qu’il a dit « n’avoir nullement intention d’anéantir », une déclaration qui lui a valu un tollé au sein des milieux experts qui estiment l’axe US/OTAN complément pris de court au sortir d’une semaine d’attaques combinées drone-missiles et partant, à même de perdre l’initiative et que tout arrêt reviendrait à lui permettre de reprendre la toile de la bête, Nikopol a secoué par plus de 40 frappes, dixit les sources russes signées Géran 2 !

Avia pro écrit : Au moins 40 frappes ont été menées sur le territoire de Nikopol la nuit dernière. Les frappes ont été menées sur des infrastructures militaires et énergétiques, en particulier, nous parlons de frappes sur des lignes électriques, des gazoducs et des emplacements de l'armée ukrainienne et de mercenaires, comme l'ont rapporté les journalistes de la publication Voyennoye obozreniye. Avec l'utilisation de quel type d'armes les attaques ont été menées sur le territoire de Nikopol, on ne sait pas, cependant, la nuit, il y avait des informations sur l'utilisation de drones kamikazes de choc, bien qu'à l'heure actuelle il n'y ait aucune information qu'ils ont participé à l'attaque. Il est à noter qu'on a récemment appris qu'un grand nombre de militaires et d'équipements ukrainiens pourraient se trouver à Nikopol, alors que, jusqu'au dernier moment, il y avait des suggestions selon lesquelles ce dernier pourrait se préparer à s'emparer de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya à Energodar.

Et bien un peu plus tôt ce fut justement à Zaporojjia et à Dnipropetrovsk que les Géran 2 ont passé à l’acte avec en toile de fond là encore des sites infrastructurels, des réservoirs d’essence ciblés par un essaim composé de huit UAV. Qu’y a-t-il en train de se produire ?

S’il est vrai que certaines sources évoquent l’attaque terroriste de la veille contre une base des mobilisés russes ou 11 soldats russes ont été tués, d’autres tendent plutôt parler d’une ère militaire russe parfaitement nouvelle marquée par l’émergence d’une force de frappe asymétrique qui tire son succès du concept d’hybridation. N’est-ce pas une vraie révolution au sien d’une armée russe bien lourde dont l’Occident n’a cessé de rire ces huit derniers mois ?

En effet depuis le 4 octobre, date à laquelle l’axe US/OTAN s’en est pris à coup de missiles et de ses AWACS au pont de Kertch en Crimée, quitte à le mettre sens dessus dessous mais sans pour autant y parvenir, le camp d’en face attendait impatiemment la riposte russe qu’il espérait du fond du cœur être nucléaire, rien qu’au regard de la masse de publication  atlantiste de ces derniers temps sur la supposée volonté de Moscou de balancer ses bombes atomiques tactiques contre Kiev, Lviv voire même la Pologne ou encore l’Estonie ». Mais la Russie a choqué via une réponse infiniment plus dévastatrice à la fois en termes militaires et géostratégiques puisque poussant les Atlantistes à s’y adapter, à revoir de fond en comble leurs plans et calculs.

Ainsi le vendredi 14 octobre, alors même que l’axe US/OTAN se démenait pour trouver un début de réponse à une semaine de campagne intensive drones-missiles contre le secteur électrique ukrainien laquelle campagne en a réduit les capacités d’au moins 30%, le secrétaire d’Etat à la Défense a exigé à Bruxelles que les Atlantistes mettent la main à la poche et à la pâte pour créer ce qu’il a qualifié de « Patchwork défensif ». A quoi rime cette idée ?

Les États-Unis pressent leurs alliés de construire à la hâte pour l'Ukraine un réseau disparate de défense aérienne utilisant des équipements compatibles avec l'OTAN - certains ultramodernes, d'autres plus anciens - pour protéger les cibles stratégiques des frappes russes.

« Afin de protéger l'Ukraine des menaces variées de la Russie, il est nécessaire de construire des défenses aériennes composées de plusieurs couches. Ce que vous envisagez, en réalité, ce sont des systèmes à courte portée et à basse altitude, puis à moyenne portée, à moyenne altitude, puis à longue portée et à haute altitude. Ces trois niveaux protégeront les grandes villes et les infrastructures clés en Ukraine des missiles balistiques et de croisière russes ainsi que des drones. Cela ne contrôle pas tout l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine, mais ils sont conçus pour contrôler les cibles prioritaires que l'Ukraine doit protéger."

A quoi rime exactement cette idée tirée à la hâte du fin fond des officines militaires US? A dé-russifier l’arène de combat US-OTAN-Russie à démanteler à travers tout le territoire ukrainien le réseau de DCA russes composé de S-300, de Buk, …  à y introduire des systèmes radars-missiles intercepteurs otaniens genre, NASAMS américain, Crotale français, Iris-T ou Guépard allemand ou encore ces systèmes sol-air Hawk que Madrid envoie précipitamment à Kiev sous pression US puis à tenter de les placer les uns à cotés des autres ou de les « patchworker » à l’effet qu’ils puissent faire face à des altitudes différentes aux missiles de croisière ou aux missiles balistique ou encore drones russes. En quoi l’idée parait à la fois bancale et périlleuse?

Cette idée est bancale dans la mesure où cet amas de radars d’alerte et d’interception hétérogène occidentaux aux technologies anciennes et modernes n’aura aucune chance de donner naissance à un système intégré tel que l’axe US/OTAN en a besoin pour créer une DCA multicouche. Mais c’est aussi périlleux puisqu’elle place pour la première fois depuis le début de la guerre l’axe US/OTAN en posture défensive tout en exposant la technologie militaire occidentale a l’épreuve des faits, soit une situation où le moindre revers occidental risque de bousculer définitivement l’équation des forces. Que fera l’OTAN en cas de défait des radars US/OTAN face aux cocktails drones-missiles russes, alors même que les MiG-29, les Su-25 et Su-24 ukrainiens commencent à être, eux aussi chassés par les Géran 2 ?

NASAMS, Crotale, et Iris-T à quoi les Sionistes vont ajouter le Dôme de fer sauront surmonter le défi de synthétisation, de réseautage et d’hybridation que l’armée a résolu en réussissant à activer des combinaisons drones iraniens-missiles russes ?

Depuis quelques heures, les médias partagent les images de l’un des raids les plus réussis qu’a mené ces derniers jours l’armée russe contre la DCA à longue portée de l’ennemi, raid sorti droit de ce concept si nouveau d’hybridation que la Russie a fini par apprendre, maîtriser et appliquer et que les Atlantistes, eux, n’en ont la moindre idée :

Vidéo: Zaparojjia frappé par huit drones la nuit de 16 oct/twitter 

« En tandem avec les drones de reconnaissance iranien Yassir, le drone kamikaze russe Lancet a détruit deux lanceurs du système de défense aérienne S-300 avec une seule frappe de haute précision. Les journalistes d'Avia.pro ont à leur disposition des séquences vidéo de surveillance objective de la destruction simultanée de deux lanceurs du système de défense aérienne S-300PM des Forces armées ukrainiennes par les munitions russes "Lancet" qui traînent dans la région de Zaporozhye. Apparemment, le coup est tombé sur la zone de position des systèmes de défense aérienne ukrainiens, puisque d'autres lanceurs, ainsi que des stations radar du système de défense aérienne S-300, peuvent être vus sur les images vidéo.

 La batterie de S-300 ukrainien pulvérisé par une opération conjointe drone Lancet russe-drone de reconnaissance iranien Yassir/twitter

La perte de deux lanceurs du système de défense aérienne S-300 à la fois est un problème critique pour l'Ukraine, car les forces armées ukrainiennes ne peuvent pas remplacer ces systèmes de défense aérienne, qui sont de loin les armes les plus à longue portée en service avec l'Ukraine.

Une station radar pulvérisée par Shahed-136/twitter

Mais ce n’est pas tout car de plus, les experts attirent l'attention sur le fait que les drone kamikazes ont dans le même moment cibler une station radar placée non loin de ces batteries, ce qui fait de l’attaque une campagne ultra complexe et pluridimentionnelle parfaitement réussie ». 

Le Patchwork « radarien » US/OTAN saura-t-il contrer cette armée de l’air asymétrique minutieusement synchrone russe ? Pas si facile. Dans la foulée du coup contre le pont de Kertch, les Américains projettent désormais à expulser la Russie de l’une des quatre provinces récemment rattachées à la Russie.

The Drive écrit : « La position russe à Kherson se serait suffisamment affaiblie pour que certains responsables occidentaux pensent que Kherson pourrait être libérée dans la semaine. 

Si l'offensive de l'Ukraine se poursuit sur la rive du fleuve, elle pourrait prendre ou couper les points de passage souvent ciblés de Nova Kakhovka et des deux ponts Antonivksiy bien avant d'entrer dans la ville de Kherson elle-même. Leur capture avec les Russes toujours à Kherson indiquerait un encerclement massif. Cette décision oblige la Russie à choisir entre maintenir sa large ligne de front ou se retirer hors de la ville et traverser le fleuve. Les perspectives d'encerclement ont apparemment affolé de nombreux blogueurs militaires russes et des responsables de l'occupation russe.

La situation d'approvisionnement de ces troupes reste paralysée après l'attaque du 8 octobre sur le pont du détroit de Kertch . Les choses ne s'amélioreront pas de si tôt, car le mauvais temps au point d'étranglement critique aurait suspendu le service de ferry et les réparations du pont, ce qui pourrait prendre plusieurs mois." 

Quelque chose dit que Kherson ne sera pas Kharkov où les Otaniens se sont félicités de la débandade russe. Quoi exactement ?

Arash-2

Des sources officieuses affirment que des drones drones Arash 2 made in Iran seraient en route pour la Russie. Il s’agit de la forme la plus perfectionnée d’un engin hybride qui jouit des capacités uniques et peut récupérer avec succès les informations plusieurs fois avant de frapper et de détruire la cible. C’est un drone de croisière d’une portée de 2000, planeur, et propre à s’abattre sur les cibles mobiles ou fixe, terrestre, aérienne et navale ce qui arrange à merveille les Russes à Kharkov côtier du fleuve Dniper.  … Kherson ne sera pas Kharkov.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV