Pourquoi la Russie voudrait faire croire noir sur blanc que l’attaque du 8 octobre ayant ciblé le pont de Kertch, c’est un camion bourré d’explosifs qui l’a mené, un camion acheté par un Syrien à son propriétaire russe et qui aurait bien facilement percé les maillons faible de sécurité avant de se faire sauter en plein ouvrage long de quelques 18 km ? les plus avisés des analystes répondraient qu’il y a là le signe manifeste d’une volonté à éviter une escalade dangereuse qui a toutes les chances de déboucher sur un conflit nucléaire que la Russie n’a pas écarté mais qu’elle a besoin encore du temps pour se diriger vers rien qu’à en juger la fâcheuse tournure que prend l’aventure de StarLink dans le ciel de l’Ukraine, oû il commence à émettre des signaux de perturbation, ce qui serait un prélude à l’usage des armes anti satellites et partant d’un conflit nucléaire. Mais il y en a aussi ceux des analystes pour quoi l’identité du supposé kamikaze du camion piégé pose problème dans la mesure un Syrien ayant commis une si spectaculaire attaque ne pourrait ne pas avoir été infiltré jusqu’en Crimée sans l’aide substantielle du Sultan Erdogan.
Cet exercice à balle réelle qui s’est déroulé à quelques kilomètres d’al-Tanf a d’ailleurs été une fidèle reproduction des exercices des forces terrestres du CGRI auxquels prenaient part les parachutistes syriens que le général X a exercé tout au long de l’été à l’effet de tenir prêt à lancer des assauts directs contre les bases de l’occupation US. D’ailleurs les étapes successives de la manœuvres leur juxtaposition ont été significatif ils ont commencé par des tirs à effet de feu composé, impliquant tour à tour l’artillerie, des lance-roquettes et des mortiers, et ciblant les membres et les mécanismes de la partie adverse. L'effet de tir combiné a été suivi d'une préparation de tir intense, de frappes de missiles opérationnels sol-sol et de frappes aériennes auxquelles ont participé des avions de combat, des hélicoptères d'appui-feu et des tireurs de concentration de divers types d'armes.
Mais ce succès a attendu le 9 octobre pour être mis à l’épreuve des faits. Dans la nuit de 8 à 9 octobre, une première étape de cette exercice militaire s’est déroulé contre la base US à al Tanf cible d’une salve de missiles tactiques alors même que les avions russes patrouillaient dans le ciel de la base à l’effet d’empêcher l’US Air Force de commettre la moindre incartade. En effet cette première semaine d’octobre, l’armée syrienne l’a commencé sous un jour parfaitement nouveau. Un accrochage sanglant avec les unités héliportées US à Hassaké où les Yankee faisant semblant de capturer les daechistes se sont heurtés aux tirs nourris des soldats syriens. Ces mêmes Yankee qui se sentant l’étau se resserrer autour d’eux à Deir ez- Zor ont eu le culot de placer l’exploitation gazière syrienne sous la loi sanctionniste de César.
La frappe aux missiles tactiques de cette nuit contre la base US a eu lieu peu après un nouveau de bombardement massifs de Grand Idlib où Poutine tolère de moins en moins les atteintes contre l’armée syrienne mais surtout le trafic de terroriste vers l’Ukraine. La frappe contre al Tanf, les Américains ont été amené à l’avouer sans aller pour autant à reconnaitre qu’ils y ont saigné à blanc.
Le CentCom dit :« Une attaque à la roquette a visé ce dimanche 9 octobre des troupes américaines dans la région d’al-Tanf dans le sud de la Syrie. Des roquettes supplémentaires ont été trouvées sur le site de lancement mais il n’y a eu ni morts ni blessés », une affirmation que même Reuters remet en doute au regard de l’intensité de l’attaque, un Reuters qui fait remarquer pour la première fois la concomitance entre les frappes russes contre Idlib d’une part et la violente frappe aux missiles anti US de ce dimanche matin de l’autre avant de poser la question suivant : comment se fait-il qu’al Tanf ait été prise pour cible ? En effet pendant l’été les attaques anti US se déroulait en riposte des raids aériens d’Israël qui ont curieusement cessé pendant le mois de septembre. Y a –t-il du changement dans l’air » ?
Et Reuters ne croit pas si bien s’interroger :
Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré samedi que les États-Unis devraient immédiatement retirer leurs forces de la Syrie et cesser de soutenir les mercenaires, les terroristes et les milices séparatistes. La poursuite de la politique des États-Unis, représentée par le pillage du pétrole syrien et son transfert vers le nord de l'Irak aura des conséquences «
Selon SouthFront , le 8 octobre, des lance-roquettes multiple ont été déployés près de la ville d'al-Hussainiyah dans la banlieue occidentale de Deir ez-Zor, dirigés vers la base américaine d’al Omar et de l'usine de gaz de Connoco. SouthFront évoque littéralement les combattants du Hezbollah et ajoute que ce dernier a également déployé des renforts, à al-Hussainiyah et dans la ville voisine d'al-Jalamdah.
« Les combattants afghans membres de Liwa Fatemiyoun, affilié à la Résistance ont installé une station radar sur une colline près de la ville d'Ayyash dans la périphérie nord de Deir ez-Zor. Aucune information n’a été filtrée sur le type de radar. Le groupe Liwa Fatemiyoun et d'autres forces affiliées à la Résistance opérant à Deir ez-Zor se préparent à une confrontation avec la les États-Unis dans le strict objectif d’expulser des Américains de la rive est de l’Euphrate. Le 15 août, les combattants de la Résistance ont attaqué les bases américaines situées dans les régions du nord-est et du sud-est de la Syrie. Ils ont également frappé trois bases US à Deir ez-Zor. Mais ce n’est pas tout car pour la première fois la Résistance procède à la construction des aérodromes pour drone en pleine province pétrolifère. la Résistance construit deux aérodromes de drones situés près de la ville d'al-Mayadin »
Et d’ajouter : « . La ville est un bastion des forces syriennes et irakiennes. Les deux aérodromes seront probablement utilisés pour lancer et récupérer de grands drones de reconnaissance et de combat en direction des bases US. Le déploiement de tels drones à Deir ez-Zor avait déjà été signalé. En juillet, les forces soutenues par l'Iran ont testé un drone de combat Ababil-3 au-dessus du désert de Deir ez-Zor. Le drone aurait été lancé depuis un aérodrome près d'al-Mayadin. »
L’heure H a-t-elle sonné ? En Ukraine les drones pulvérises jour en jour les positions US/OTAN. Aucune raison pour qu’ils n’en fassent pas autant en Syrie où le contingent US pourrait largement servir de levier de pression à la fois par les Russes et par la Résistance