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Méga coup de renseignement signé Syrie-Russie-Résistance

Al Tanf/ Vidéo frappes russes

Un air anti US trop guerrier ! L'armée syrienne continue de restreindre les déplacements des convois de la coalition dirigée par les États-Unis dans le gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, a-t-on appris du site web South Front. Le mardi 27 septembre, les troupes de l'armée syrienne ont intercepté un convoi de la coalition près du village de Qubur al-Ghraginah dans la périphérie nord de Hassaké. Le convoi, composé de cinq véhicules, a tenté d'entrer dans la ville. Cependant, il a finalement été contraint de rebrousser chemin.Trois jours plus tard, le vendredi 30 septembre, les troupes de l'armée ont intercepté un deuxième convoi de la coalition américaine. Le convoi, composé de six véhicules, a été arrêté dans la banlieue est de Hassaké alors qu'il tentait d'entrer dans le village d'al-Sibat. Le convoi bat en retraite après un bref affrontement avec les troupes de l’armée syrienne. Les troupes de l'armée syrienne et les habitants de la région s'efforcent de restreindre les agissements de la coalition dirigée par les États-Unis dans le nord-est de la Syrie depuis environ un an.

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Plusieurs centaines de militaires américains sont actuellement présents dans le nord-est de la Syrie. La plupart de ces troupes sont déployées dans des bases situées dans les principaux gisements de gaz et de pétrole des gouvernorats de Hassaké et de Deir ez-Zor. Au cours des derniers mois, la coalition a élargi et renforcé bon nombre de ses bases dans la région.

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Damas et ses alliés au sein de la Résistance s’opposent vivement à la présence illégitime des États-Unis dans le nord-est de la Syrie. La réticence des États-Unis à retirer leurs troupes pourrait éventuellement conduire à une confrontation dans la région. Mais cette logique de confrontation n'est pas uniquement celle de l'armée syrienne. Dans les aires les Russes redoublent d'activités. Après avoir repris il y a une semaine  leur frappes, les avions russes reviennent à la charge. Le 30 septembre, les avions de combat des Forces aérospatiales russes ont effectué au moins 12 frappes aériennes sur la région nord-ouest d’Idlib.

Les frappes aériennes visaient les positions du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à Al-Qaïda, opérant à Idlib, et de ses alliés près des villes de Mseibin et Ruweiha dans la montagne Zawiya au sud d'Idlib. Des sources d'information pro-gouvernementales syriennes ont affirmé que les frappes aériennes avaient tué au moins 20 terroristes. Le HTC et ses alliés ont violé le cessez-le-feu à Idlib, négocié par la Russie et la Turquie il y a plus de deux ans, à plusieurs reprises au cours des derniers jours. Des tireurs d'élite membres du HTC ont visé des militaires syriens, ce qui constitue une violation flagrante du cessez-le-feu.  

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Les frappes aériennes ont eu lieu au septième anniversaire du début des opérations antiterroristes russes en Syrie. Les toutes premières frappes aériennes russes dans ce pays visaient des positions clés du HTC, alors connu sous le nom de Front al-Nosra, à Idlib et plusieurs autres régions. Les opérations antiterroristes russes ont permis aux forces gouvernementales syriennes de reprendre aux groupes terroristes dont Daech et le HTC la majeure partie du pays, y compris de vastes secteurs d’Idlib. La nouvelle vague de frappes aériennes sur Idlib n'était pas seulement destinée à dissuader HTC et ses alliés, mais aussi à confirmer l'engagement durable de la Russie dans la guerre contre le terrorisme en Syrie.

Et ce terrorisme comme l'a confirmé récemment Moscou concerne aussi les Etats-Unis. Au fait en lieu et place d'une confrontation directe qui finirait par pousser les Russes à larguer leurs bombes sur al Tanf, l'axe Syrie-Russie semble avoir choisi la piste de renseignement. Il y a une semaine le chef de la milice terroriste Maghawir al Thura a été limogé par les Yankee pour des raisons pas annoncés; La collusion avec les Russes et les Syriens? possible toujours est-il que depuis  rien ne va à al Tanf. Que se passe-t-il dans la zone 55, où se trouve la base américaine d’al-Tanf ? Le commandement américain a limogé le chef du groupe terroriste Maghawir al-Thawra. Leurs pairs au Vietnam, en Afghanistan et au sud du Liban attendent-il le même sort ?

Selon le journal en ligne Rai al-Youm, des manifestations ont eu lieu à al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie, contre la décision de la coalition dirigée par les États-Unis d’avoir limogé Muhanad Tala de son poste de chef du groupe terroriste Maghaweir al-Thowra (MaT).Les manifestations ont commencé le mardi 27 septembre au camp de réfugiés d'al-Rukban, situé à quelques kilomètres seulement de la base de la coalition dirigée par les États-Unis à al-Tanf.

Tala, qui a fondé le MaT en 2016 avec le soutien de la coalition américaine, est un ancien colonel de l'armée syrienne qui a fait défection au début de la guerre. La coalition a limogé Tala la semaine dernière, le remplaçant par Muhammad Farid Qassem qui a servi comme capitaine dans l’armée syrienne avant de faire défection pour rejoindre les terroristes et former plus tard la Brigade des martyrs d'al-Qaryatayn soutenue par les États-Unis à al-Tanf.

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Les manifestants se sont rassemblés à l'intérieur de la garnison de la coalition pour exiger le retour de Tala, qui aurait été démis de ses fonctions à la suite d'une récente visite qu'il a effectuée en Turquie. Quelques jours plus tard, d'autres personnes ont manifesté à l'intérieur du camp pour soutenir la décision des dirigeants américains de renvoyer le chef de faction et de nommer son successeur.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV