En Syrie, les habitants du nord de Deir ez-Zor se sont mobilisés pour combattre les miliciens des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Suite à une attaque, menée par les miliciens des FDS, majoritairement kurdes, contre des villes et des villages du nord de Deir ez-Zor, lors de laquelle des civils ont été arrêtés, les habitants de cette région se sont mobilisés et se trouvent en état d’alerte, selon la chaîne de télévision al-Mayadeen qui se réfère à ses sources.
Après que les miliciens pro-américains ont enlevé des civils dans le village de Barcham, les habitants d’al-Bassireh ont bloqué l’entrée de la ville et ont mis à feu un poste de contrôle appartenant aux FDS.
Des groupes d’éléments des FDS se sont déployés dans des régions du nord de Deir ez-Zor alors que les avions américains survolaient ces localités afin de les soutenir.
Lire aussi: Pourquoi les USA s’essoufflent ?
Il y a quelques jours, des éléments des FDS, groupe soutenu par les occupants américains, ont été tués et blessés lors d’une attaque au mortier contre une de leurs positions dans le nord de Deir ez-Zor.
En mars, des éléments des FDS s’en sont pris à plusieurs maisons avant d’enlever des dizaines de civils.
Le samedi 14 mai, un commandant de l’armée syrienne a été tué et un soldat a été blessé lorsque leur véhicule a été pris en embuscade près de la ligne de front avec la zone occupée par les États-Unis à al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie.
Le véhicule est tombé dans une embuscade, juste à l’extérieur de la zone d’exclusion aérienne de 55 kilomètres que les Américains maintiennent autour de leur principale base militaire à al-Tanf.
Avant cette attaque, a été signalé le vol d’avions de combat américains dans la région.
Lire aussi: 1ère offensive militaire Syrie-Hezbollah contre le Golan occupé secondé par les chasseurs russes ?!
Les cellules du groupe terroriste Daech restent actives dans cette zone d’exclusion aérienne.
Le véritable objectif des États-Unis à al-Tanf est, entre autres, de bloquer une autoroute stratégique qui relie la capitale syrienne, Damas, à la capitale irakienne, Bagdad.
Le vendredi 13 mai, dix combattants des Forces de défense nationale syriennes (FDN) ont été tués et au moins neuf autres blessés lorsqu’un missile a touché un bus qui les transportait près de la ville d’Anjara, dans la campagne de l’ouest d’Alep.
Le Front national de libération (FNL), soutenu par la Turquie, a revendiqué l’attaque, précisant que ses éléments avaient ciblé le bus avec un missile guidé antichar.
Lire aussi: Le CGRI met en garde contre le démembrement de la Syrie et de l’Irak
Le missile aurait été tiré depuis Idlib où un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie est en place. Le FNL est le plus grand groupe armé soutenu par la Turquie.
Le gel de toutes les opérations militaires à Idlib a clairement enhardi les miliciens qui ont occupé la région, en particulier Hayat Tahrir al-Cham, affilié à Al-Qaïda, et le FNL.
Par ailleurs, une attaque à la roquette, lancée par des mercenaires de la Turquie, visant les funérailles de 12 forces de défense nationale, a tué un enfant syrien et blessé d’autres personnes. Les cérémonies se déroulaient dans les villes chiites de Nobl et d’al-Zahraa, lorsque l’attaque s’est produite.
Vendredi à midi, des individus armés, à la solde d’Ankara, ont pris pour cible un minibus transportant un groupe de forces de défense nationale, qui circulait sur la route reliant Nobl à al-Zahraa. 12 forces de défense nationale ont perdu la vie et 14 autres ont été blessées.
Lire aussi: La Turquie négocie sa débandade à Idlib
Des médias locaux en imputent la responsabilité au groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, mais cela n’a été approuvé par aucune source officielle.
Les villes au peuplement chiite de Nobl et d’al-Zahraa se situent à une vingtaine de kilomètres du nord-ouest d’Alep et à 25 kilomètres de la frontière turque.
