Il se passe un air fort curieux en Syrie où la campagne de guerre dans la guerre d'Israël bat de l'aile non seulement pour cause de ses milliers de raids israéliens transformé en un royale ramage dans le vide quand au mois d’août le Hezbollah a révélé à travers ses vidéos choc la présence des missiles Soumar KH 55 iranisé dans son arsenal naval mais surtout parce que la guerre que l'axe US/Israël a constamment intense rien que pour épuiser l'armée syrienne se déplace sur un terrain complètement inattendu. Il y a d'abord la Russie qu'on donnait pour être partante puisque occupé en Ukraine qui a pris de courtt tout le monde en reprenant de plus bel ses raids aériens contre l'OTAN à Idlib non sans oublier les terroristes pro US à Homs voire même le contingent US lui même. Le 30 septembre, des avions de combat des Forces aérospatiales russes ont effectué au moins 12 frappes aériennes sur la région nord-ouest du Grand Idlib.
Les frappes aériennes visaient les positions de Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), affilié à Al-Qaïda, le dirigeant de facto du Grand Idlib, et de ses alliés près des villes de Mseibin et Ruweiha dans la campagne sud d'Idlib. Des sources d'information pro-gouvernementales syriennes ont affirmé que les frappes aériennes avaient tué au moins 20 terroristes et blessé plusieurs autres. Puis ce 2 octobre c'est l'armée syrienne qui est revenue à charge et a pris pour cible une ligne d'approvisionnement clé de Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), affilié à Al-Qaïda, et de ses alliés dans la région nord-ouest de la Syrie, dans le Grand Idlib. Une série de tirs de roquettes sur la ligne qui relie la campagne ouest d'Idlib à la campagne nord de Lattaquié, la plupart des frappes ayant visé les villages d'Halluz et de Kafriden. DF'ors et déjà ces frappes qui se poursuivent depuis un bon moment sans que le camp d'en face ne ripostent réellement confirme ce dont se plaignait il y a quelques jours de cela l'un des hauts commandants US en Syrie : l'axe syro russe devient agressif :
La Russie est devenue "plus agressive" dans son comportement en Syrie depuis le début de la guerre en Ukraine, a déclaré lundi le chef du commandement central de l'armée de l'air américaine, le lieutenant-général Alexus Grynkewich."La présence russe en Syrie est devenue, je dirais, plus agressive depuis l'invasion ukrainienne", a déclaré Grynkewich lors d'une conférence réunissant les forces aériennes et spatiales.On pourrait peut-être expliquer la nouvelle position russe en Syrie en étudiant les "échecs militaires de Moscou en Ukraine couplés aux généraux russes cherchant à retrouver une meilleure position au sein des forces armées russes", a déclaré Grynkewich lors de la conférence de l'Air and Space Forces Association.Les forces américaines en Syrie notent une pression accrue dans les airs et au sol de la part des forces russes et le Pentagone la trouve "un peu préoccupante", a révélé le responsable militaire.
Mais Ukraine ou pas, il est vrai que les Américains se trouvent dans la stricte incapacité de réagir face aux forces alliées qui aussi bien au sol que dans le *ciel peuvent à tout instant rompre l'équilibre très fragile des force et s'en prendre directement aux Yankees. Mais ce n'est pas tout : car il semblerait que l'oeuvre anti US/anti Israël se poursuit parallèlement sur un autre terrain jusqu'ici peu exploité. Ainsi al Tanf qui continue d'être une base déguisée d'Israël détenue par les Yankee, il y a un véritable coup d'état en cours.
Selon le site web South Front, le principal mandataire des États-Unis dans la région d'al-Tanf, au sud-est de la Syrie, Maghaweir al-Thowra (MaT), a officiellement rejeté la récente décision de la coalition de destituer son chef, Muhanad Tala.
Lire aussi : La fronde anti US à l'intérieur d'al-Tanf
Tala, qui a fondé le MaT en 2016 avec le soutien de la coalition dirigée par les États-Unis, est un ancien colonel de l'armée syrienne qui a fait défection au début de la guerre. La coalition a démis Tala de ses fonctions la semaine dernière. Le chef a été remplacé par Muhammad Farid Qassem, un ancien capitaine qui a rejoint les terroristes après avoir quitté l'armée et a ensuite formé la Brigade des « martyrs » d'al-Qaryatayn à al-Tanf avec le soutien des États-Unis. Dans un communiqué publié le 2 octobre, le commandement militaire conjoint du MaT a rejeté la décision américaine de nommer Qassem à la tête du groupe terroriste, dénonçant les tentatives d'ingérence de la coalition dans ses affaires intérieures. « Nous rejetons la tentative d'imposer Muhammad Farid Qassem en tant que commandant de l'armée pour de nombreuses raisons, dont la plus simple est qu'il n'est pas l'un de nos officiers ou affiliés, et appelons le commandement général de la coalition à intervenir directement pour éviter les répercussions dangereuses qui pourraient en résulter de cette décision irresponsable », lit-on dans le communiqué.
Le MaT maintient au moins 300 membres dans la base de la coalition al-Tanf, où quelque 200 soldats américains sont habituellement déployés. Qassem, qui est un extrémiste violent, aurait été nommé nouveau chef du MaT sur ordre direct du Commandement central américain. Malgré ses activités terroristes présumées avec la Brigade des « martyrs » d'al-Qaryatayn, Qassem est resté très proche de la coalition. Il a même travaillé avec le commandement des opérations spéciales américaines. Tala aurait été limogé de son poste en raison d'un récent voyage qu'il a effectué en Turquie, au cours duquel il s'est entretenu avec des responsables du Renseignement turc
La décision de renvoyer Tala a conduit à une série de protestations de civils et de terroristes dans la garnison d'al-Tanf et dans le camp de réfugiés voisin de Rukban. Dans une tentative d'apaiser la tension, le nouveau chef du MaT et commandant non identifié de la coalition dirigée par les États-Unis a publié un message vidéo le 2 octobre. Qassem a allégué dans le message qu'il travaillera avec la coalition pour construire la « future Syrie », tandis que le commandant de la coalition a souligné qu'ils lui apporteraient tout leur soutien.
Le message mal dirigé, qui met en lumière la relation mauvaise de la coalition avec ses mandataires en Syrie, n'a manifestement pas réussi à convaincre les opposants à Qassem. Dans l'ensemble, cela apaise que la base d'al-Tanf de la coalition dirigée par les États-Unis connaisse maintenant une mutinerie menée par le MaT.
La coalition ne semble pas disposée à faire des compromis. Cela pourrait conduire à plus d'escalade et d'instabilité dans la région. Cela pourrait également ouvrir la porte de la région à Damas et à ses alliés de la Résistance. Surtout si on voit là un méga coup de renseignement syrien. Damas s'est il infiltré au coeur du plus grand complexe mlilitaire US en Syrie quitte à le miner de l'intérieur? plus que probable surtout si on se rappelle que de pareilles opérations se multiplient également sur cet autre popint de friction anti Israël à savoir le Golan. Ce samedi 1er octobre, l'armée israélienne a arrêté 3 personnes pour avoir prétendument tenté de prendre d'assaut une base militaire sur les hauteurs du Golan syrien.
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a prétendu que le 1er octobre, des soldats de l'artillerie de l’armée israélienne ont déjoué une tentative de prendre d'assaut une base militaire sur les hauteurs du Golan après avoir remarqué des civils errant autour de la zone du camp de Keren et les ont arrêtés. Le journal a déclaré que 3 personnes se sont infiltrées dans une base militaire sur les hauteurs du Golan syrien, après s'être cachées derrière des arbres pour tenter de voler des armes à la base.« Deux personnes ont tenté de pénétrer dans la base militaire et ont rampé sous la clôture frontalière de la base et sont entrés dans la chambre des soldats qui les ont poursuivies et les ont arrêtées », ajoute la même source.
Lire aussi : Double opération en Palestine historique
Le lieutenant-colonel Efraim Tehila a provoqué un incendie dans le Golan après avoir fait exploser une bombe qui va à l’encontre du protocole de l’armée israélienne en juillet, a déjà été empêtré dans un incident mortel de tir ami en janvier dans son unité Egoz, a-t-on appris du site web du magazine en ligne israélien The Times of Israel.
L'ancien chef de l'unité d'élite du commando Egoz se verra refuser d'autres promotions jusqu'à la fin de son service militaire, car il a également été empêtré pour un cas de tir ami en janvier qui a fait deux morts parmi les officiers d'Egoz, a été accusé par le chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kohavi, d'un « grave manquement moral » suite à l'incendie de juillet! façon d'éviter de reconnaître que les rangs des forces élite sionistes sont elles aussis infiltrés d'"agents ennemis"? cela en a bien l'air?
