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La compatibilité des arsenaux iranien et russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La rencontre du président iranien Ebrahim Raïssi avec son homologue russe Vladimir Poutine en Ouzbékistan. ©IRNA

Le site israélien JNS, faisant référence aux relations très étroites entre l'Iran et la Russie, écrit que Tel-Aviv pourrait utiliser l'Arabie saoudite comme contrepoids possible aux relations croissantes entre Téhéran et Moscou.

Le site israélien JNS (Jewish News Syndicate) a récemment évoqué dans une note les relations croissantes entre l'Iran et la Russie et a écrit que Tel-Aviv pourrait utiliser l'Arabie saoudite comme contrepoids à cet état de fait qui inquiète les responsables de ce régime.

Concernant la raison d'une telle approche, le média israélien affirme : "La lutte de Moscou pour surmonter son isolement dans la région occidentale a conduit à des liens plus étroits avec des gouvernements qui sont également en désaccord avec l'Occident, comme l'Iran, et cette situation a engendré des inquiétudes en Israël."

Quand Washington et Tel-Aviv s'inquiètent des relations accrues Iran-Russie

Le site israélien écrit dans ce contexte que les efforts de la Russie pour vaincre l'Occident ont conduit à des relations étroites avec des pays en conflit avec l'Occident, et l'Iran est l'un de ces pays. Par ailleurs, ce pays doit montrer qu'il a des alternatives à l'Occident. C'est pourquoi l'Iran améliore ses relations avec la Russie.

Dans une autre partie de l'analyse, l'auteur évoque une autre preuve des relations très étroites des deux pays et souligne à ce propos : " Parmi les dernières preuves de la croissance des liens mutuels entre Téhéran et Moscou, le ministère américain du Commerce a annoncé lundi que trois avions cargo iraniens desservant la Russie seraient ajoutés à une liste d'avions soupçonnés de violer les contrôles des exportations américaines dans le cadre des sanctions de l'administration Biden. En outre, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue iranien, Ebrahim Raisi, lors d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai en Ouzbékistan la semaine dernière alors que Téhéran signait un mémorandum d'engagements pour rejoindre l'organisation ».

L'Iran et la Russie sur le point d'étendre la coopération politico-militaire

Quelques lignes plus loin, la source fait référence aux déclarations du directeur des politiques de United Against Nuclear, Jasone Brodsky dans son interview avec JNS dans laquelle il affirme : "L'Iran bénéficie de la protection diplomatique de la Russie, car Moscou est un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.

Lire aussi : USA/Russie : le spectre de la guerre atomique de retour

Et à Brodsky de poursuivre : " Les yeux de Téhéran demeurent toujours rivés sur le matériel militaire russe à la suite de l'expiration de l'embargo sur les armes des Nations Unies sur l'Iran en octobre 2020 en vertu des termes de l'UNSCR 2231, qui a approuvé l'accord sur le nucléaire iranien ".

La nouvelle doctrine russe sur le Moyen-Orient
Le lieutenant-colonel israélien, Daniel Rakov, dit dans une note récente pour « l'Institut de stratégie et de sécurité de Jérusalem » à propos de la stratégie du président russe qu’« une nouvelle doctrine réoriente la politique étrangère de Moscou vers l'Arctique, l'Asie et le Moyen-Orient ». Selon lui, la nouvelle doctrine russe appelle à des liens plus forts avec la Syrie, où le port de Tartous abrite une base navale russe.

Rakov pense également qu'Israël pourrait utiliser l'Arabie saoudite "comme contrepoids possible à l'Iran".

"Israël aimerait bloquer les liens irano-russes croissants de manière indirecte si possible, afin de ne pas fâcher Poutine. Pourtant, ses options sont limitées et il pourrait devoir s'appuyer sur les sanctions américaines pour entraver le commerce et la coopération entre les deux pays", explique l'expert militaire.

Un site web militaire spécialisé vient de signaler que l'acquisition par l'Iran de chasseurs plus avancés constituerait un défi pour les États-Unis.

Selon un expert en affaires militaires, l'accès de l'Iran au chasseur russe Su-35 pourrait véritablement changer les équations.

"En d'autres termes, l'acquisition du Su-35 aidera l'Iran à moderniser son armée et à renforcer considérablement son aviation militaire, qui utilise encore des chasseurs F-14." Selon l'analyste de JNS, les exportations militaires et technologiques de Moscou vers Téhéran constitueraient un véritable avertissement pour Israël.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV