Les forces russes ont pris le contrôle de la deuxième plus grande centrale électrique d’Ukraine et procèdent à un « redéploiement massif » de troupes dans trois régions du Kherson, Melitopol et Zaporozhye), a déclaré le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak.
D’ailleurs, le correspondant d’Al-Jazeera en Ukraine a fait état de quatre fortes explosions secouant la ville de Kharkiv, située au nord-est de ce pays.
L’Union européenne, tout en continuant à fournir des armes à l’Ukraine, ferme les yeux sur la corruption totale des autorités de Kiev, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avertissant qu’elle investissait dans davantage d’hostilités en poursuivant l’aide militaire à l’Ukraine.
Suite aux efforts des États-Unis pour soutenir l’Ukraine contre la Russie, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a demandé mercredi au secrétaire d’État américain Antony Blinken de désigner la Russie comme « un État parrainant le terrorisme pour ses actions en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et en Ukraine qui ont entraîné la mort d’innombrables hommes, femmes et enfants innocents » sur la liste des États qui parrainent le terrorisme.
Les responsables russes ont démenti à plusieurs reprises toutes ces accusations et les ont qualifiées de sans fondement.
Ce plan anti-russe a été proposé au Congrès alors que le Département d’État américain est chargé de désigner un pays comme un État parrainant le terrorisme.
Après cinq mois de guerre en Ukraine, non seulement les pays occidentaux n'ont pas pris de mesures pour calmer les conflits dans ce pays, mais ont y également attisé les flammes du conflit avec leur attitude. Selon le rapport du site Politico, le Congrès américain a approuvé plus de 50 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.
Pour sa part, Stephen Lovegrove, conseiller à la sécurité nationale du gouvernement britannique, évoquant l’escalade des tensions dans les relations de l’Occident avec la Russie et la Chine, a évoqué la possibilité accrue d’une menace de guerre nucléaire dans le monde.
« L’absence de dialogue (entre les pays occidentaux, la Russie et la Chine) survient à un moment où il existe non seulement un “éventail plus large” de risques stratégiques, mais il existe davantage de “voies d’escalade” dans les relations entre elles à cause des progrès de la science et de la technologie, de la prolifération des armes et de la concurrence accrue dans un domaine spécial », a-t-il noté.
« De plus, les deux blocs monolithiques de la guerre froide, l’URSS et l’OTAN, ont pu parvenir à une compréhension commune de la doctrine liée au danger de guerre nucléaire qui fait aujourd’hui défaut », a-t-il poursuivi.
Sans évoquer le programme nucléaire britannique et américain, il a commencé à porter des accusations contre le programme nucléaire de la Chine et d’autres pays avant de dire que la Grande-Bretagne a des « préoccupations évidentes » concernant la modernisation de l’arsenal nucléaire chinois.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a ordonné le lancement d’une opération militaire spéciale en Ukraine à la demande des républiques de Louhansk et de Donetsk dans la région orientale du Donbass en Ukraine.
Soulignant qu’il ne cherche pas à occuper le territoire ukrainien, Moscou a déclaré que le but de l’opération était de dénazifier et de désarmer l’Ukraine.