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La présence militaire des Etats-Unis coûte la vie à l’armée américaine! Mettons y un terme! (Quincy Institue)

Les soldats US fuyant les drones de la Résistance, octobre 2021/Alma

De 15 à 26 août, soit en 10 jours la Syrie a réussi à définir une nouvelle équation de force où sans tirer un seul missile en direction d'Israël ou sans faire descendre un seul F-16 elle a mis échec et mat  l'entité. Et comment? En faisant payer aux troupes US qui continuent depuis six à détourner les richesses en sous sol syrien et ce impunément, le prix fort de l'agression sioniste. Tout au long de ces dix jours, les médias atlantistes ont laissé entendre que l’Amérique avait riposté aux coups de drones et de missiles que subissaient ses soldats à al-Tanf, à Omar ou encore à Connoco à Deir ez Zor, histoire de ne pas perdre la face face à une opinion publique qui jusqu'à la  récente révélation de NY Times ne savait pas que Biden s'en était allé frapper à la porte des " canaux secrets anonymes" pour supplier l'Iran et ses alliés au sein de l'axe de la Résistance de mettre un terme à leurs attaques en cascade. Quel en est l'ultime conséquences? Soit l'Amérique devra se retirer de la Syrie quitte à jeter son criminel poulain sioniste "à la pâture aux missiles et aux drones revanchards de la Résistance" soit rester et compter les cercueils de ses soldats. Laquelle option sera celle que choisira l’Amérique?

Vu la panique qui s'empare des thinks thank US lesquels recommandent expressément à Bident de tirer ses troupes de Syrie, ce serait très probablement la seconde option. Et cela tombe bien car le Levant se trouve à la veille d'une très grande guerre. Voici ce que recommande Quincy à la Maison Blanche :

« Les échanges de tirs en Syrie entre les troupes américaines et les forces proches de la Résistance sont des coïncidences anormales et dangereuses. En réponse à l’attaque au drone contre la base américaine d’al-Tanf et deux attaques au missile dans le nord-est de la Syrie, l’armée américaine a annoncé mercredi 24 août avoir bombardé des positions des forces proches de la Résistance dans l’est de la Syrie. 

La présence des troupes américaines en Syrie est une grave erreur que plusieurs administrations américaines n'ont pas réussi à corriger, avertissant que plus longtemps les forces américaines resteront illégalement dans ce pays, plus il est probable que l'un de ces affrontements fera des victimes qui auraient pu être évitées. L'administration Biden peut être réticente à retirer des troupes d'un autre pays après ce qui s'était passé lors du retrait de l'Afghanistan, mais la présence continue de troupes américaines en Syrie non seulement ne protège pas la sécurité des Etats-Unis, mais leur coûte également la vie. L’attaque du mercredi 15 août contre la base militaire illégale américaine al-Tanf, aurait été effectuée en représailles des attaques aériennes du régime sioniste qui avait eu lieu juste quelques heures avant dans une autre partie de la Syrie. Ce n’est pas la première fois que les forces militaires américaines sont sous le feu de la Résistance au lieu des sionistes. Le 20 octobre 2021, la base militaire américaine a été ciblée d’une attaque au drone en réponse aux frappes israéliennes. Or, The Wall Street Journal a rapporté en juin 2022 qu’un nombre de frappes israéliennes sur la Syrie avait été mené avec l’aval officiel des Américains.

Et Quincy d'ajouter : "Les affrontements répétés en Syrie ont fait monter les tensions avec l'Iran et affecté les pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire iranien dont l'ancien président américain Donald Trump s'est retiré unilatéralement en mai 2018. Il a ainsi inscrit dans la durée les tensions entre Téhéran et Washington au détriment d’une accalmie obtenue suite à la conclusion de l’accord en juillet 2015, assurant en partie la sécurité des troupes américaines en Syrie et en Irak.Responsible Statecraft préconise que l’accord sur le nucléaire iranien qui mettrait fin à la guerre économique contre l’Iran, est le meilleur moyen de revenir au calme qui régnait auparavant."

Et de poursuivre : "A l’heure qu’il est, Israël qui n'a jamais caché son hostilité envers l'accord nucléaire iranien, fait pression contre les Occidentaux afin de les convaincre de quitter les pourparlers sur relance du PGAC. Les récentes frappes américaines contre les forces de la Résistance en Syrie auraient pour objectif de « rassurer » les autorités israéliennes qui se rendront à Washington cette semaine pour plaider leurs intérêts menacés par un éventuel accord sur le nucléaire iranien. Dans une telle atmosphère, si l'administration Biden espère que les frappes sur les bases militaires de la Résistance en Syrie pourront apaiser l’animosité des Israéliens contre la relance du PGAC, elle finira certes par être déçue. Même si de nombreuses autorités israéliennes de la sécurité sont d’avis que la relance de l'accord sur le nucléaire iranien est quasiment dans le meilleur intérêt d'Israël, les dirigeants politiques pensent le contraire et sont loin d’être prêts à changer d’avis."

Plus loin dans son analyse, Responsible Statecraft fait noter que cette dernière frappe en Syrie porte également atteinte au pouvoir de Biden en tant que président américain. En citant l'Article II de la Constitution des Etats-Unis qui crée l’exécutif américain, l'administration Biden a justifié ces attaques de la légitime défense, alors même que les frappes ont été menées en représailles et plusieurs jours après l'attaque initiale.

La présence militaire américaine en Syrie, n'est même pas autorisée par le Congrès. La prétendue lutte contre Daech n'a aucun fondement d’autant plus que le groupe terroriste est fortement affaibli, affirme Responsible Statecraft avant de conclure que la présence des troupes américaines en Syrie ne protégera ni les États-Unis ni leurs alliés, l’administration Biden ferait don bien de retirer les troupes de la Syrie pour tenir son engagement à mettre fin aux guerres sans que provoquent les Etats-Unis dans les quatre coins du monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV