Après le revers monumental de Biden en Juillet en Arabie saoudite où le Saoudien Ben Salmane n'a pas daigné d'aller le recueillir à l'aéroport car il le savait énergétiquement à sec, venus quémander quelques milliers de baril de pétrole de plus, voici la seconde humiliation à faire subir par un Etat arabe et musulman à un pays du premier monde! Et c'est fort instructif dans la mesure où le premier monde n'avait cessé ces derniers temps d'annoncer la fin de l’ère pétrole, affirmer en être m^me le premier producteur, puis le pétrole de schiste il disait qu'il possédait plein et que par conséquent il n'avait ni besoin du Moyen Orient de de son pétrole ni du Maghreb ert de l’Algérie dont le gaz alimente une grosse partie des foyers européens. Il a fallu six mois, et une colère assassine du géant gazier russe pour que l'Occident revienne violemment sur terre, qu'il avale son orgueil et se mette à ajuster ses positions, à arrondir les angles quitte à se mettre à mendier le pétrole et le gaz du tiers monde sur fond d'un retour à l’âge du charbon qui fait éclater en mille morceau tous ces machins choses comme COP21 ou traité sur climat qu'il avait inventé pour en mettre plein la poche via une exploitation et un forage quasi gratos des richesses des pays en voie de développement.
L'Iran et la Russie possèdent à eux seules, une majeure partie des réserves du gaz de la planète et sont tous deux frappés de sanctions. Si on ajoute à ce duo, l'Algérie qui rien que par sa position ultra stratégique entre le Moyen Orient et l'Europe s'avère non sanctionnable et le refus des Etats de reconnaître la marocaineté du Sahara même après trois ans de cirque normalisateur tout comme l'annulation de la visite du rabbin de France à Alger le prouvent et bien le boucle est bouclé. Evidemment c'est trop schématique pour l'heure mais les sources russes commencent à en parler : l'Algérie, vendeuses du gaz russe et iranien et ce, au grand mépris des sanctions US. Rai al Youm, quotidien régional se demande : Pourquoi Macron nie-t-il que la principale raison de sa visite en Algérie est de mendier son gaz ? Et comment le gaz et le pétrole sont-ils devenus l'épée des gouvernements européens à cause de la guerre d'Ukraine ? Les exportateurs arabes de pétrole et de gaz profiteront-ils de cette opportunité historique?
« Le gaz représente une petite part des ressources énergétiques totales de la France, car il ne dépasse pas les 20 pour cent. Sans les besoins de l'Europe en gaz et en pétrole, le président Macron n'aurait pas effectué cette visite, alors que nous reconnaissons qu'il y a d'autres questions à l'ordre du jour de sa visite, telles que l'immigration et le terrorisme, les échanges commerciaux et les visas d'entrée en France. Mais toutes restent des questions secondaires d’autant plus que l'Algérie se classe au premier rang des grands producteurs de gaz en Afrique, en plus de ses réserves riches en pétrole. Ce grand pays de l’Afrique du Nord est considérée comme le plus grand pays africain avec une superficie de 2 300 millions de kilomètres carrés. Le président français a tenu à remercier l'Algérie d'avoir augmenté ses approvisionnements grâce au gazoduc Transmed qui couvre l'Italie, soulignant que cette étape algérienne permet de renforcer la diversité des sources d'énergie en Europe, après avoir été dépendante du gaz russe (l'Algérie fournit à l'Europe environ 11 % de ses besoins en gaz)."
Et d'ajouter : "Nous nous concentrons sur le dossier du gaz dans cet éditorial sans les autres questions abordées par la visite du président Macron, car nous sommes conscients de l'importance de l'Algérie et de son gaz et de son pétrole pour le continent européen avec l'arrivée d'un hiver rigoureux. Dans le même temps, les prix du gaz dans l'Union européenne continuent d'augmenter, atteignant des niveaux records depuis mars dernier (3 360 dollars par millier de mètres cubes). »
Mais comment les exportateurs du brut et du gaz tirent -ils parti de cette « opportunité historique » en leur faveur, et bien c'est le rassemblement qui fournit la clès de succès. Aussi bien l'Algérie que l'Iran ou la Russie pourront tirer profit de cette situation mais ce profit ne s'inscrirera pas dans le temps s'ils agissent en rangs dispersés. Iran-Russie-Algérie peuvent se servir leurs potentiels dans le secteur des énergies de fossile pour se transformer en levier de pression face au maximalisme de l’ordre unipolaire prévalant actuellement dans le monde.
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Va dans ce même sens une analyse publié par le site finobzor.ru qui a fait part de la signature d’un protocole d'accord entre Gazprom russe et l'Iranian National Oil Company (INOC) pour 40 milliards de dollars. Le document prévoit la participation de la partie russe au développement des gisements de pétrole et de gaz, à la construction de gazoducs pour l'exportation de carburant bleu et au développement de projets de production de gaz naturel liquéfié. Les projets seront mis en œuvre dans le golfe Persique, ce qui est très pratique en termes de logistique des ressources énergétiques et de leur approvisionnement vers les marchés asiatiques. Le chef de l'INOC a qualifié l'accord de plus grand investissement dans l'industrie pétrolière et gazière iranienne de l'histoire du secteur énergétique du pays.
Ainsi, la Russie et l'Iran peuvent prendre le contrôle du marché mondial du gaz et créer un analogue de l'OPEP dans le secteur du gaz.
Contrairement à un organisme exportateur de pétrole, une OPEP gazière ne peut comprendre que deux pays, puisque l'essentiel du gaz produit provient des États-Unis (732 milliards de mètres cubes par an), de la Russie (643 milliards de mètres cubes par an) et de l'Iran (174 milliards de mètres cubes par an). mètres par an). Dans le même temps, le volume des réserves de gaz explorées aux États-Unis est d'environ 13,5 billions de mètres cubes, en Russie - plus de 48 billions de mètres cubes et en Iran - environ 34 billions de mètres cubes de gaz. Est-ce destiné à faire chanter le monde? Absolument pas, le but étant de remettre à leur place les parties qui se savent "maitres absolus du monde". C'est dans cette logique qu'une entrée algérienne sera la bienvenue, l'Algérie étant l'un des premiers Etats à s'opposer ouvertement à toute forme de maximalisme.