TV

Selon The Independent le pétrole sanctionné russe est trafiqué par les pétroliers britanniques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le pétrole sanctionné russe est trafiqués par les pétroliers britanniques. (Illustration)

The Independent écrit sur la participation de navires-citernes britanniques au transport de pétrole russe.

Actuellement, le Royaume-Uni continue de transporter et de vendre du pétrole russe. Malgré de sévères sanctions anti-russes, les hommes d'affaires du pays peut-être le plus russophobe de l'Occident cherchent l’argent là où il est.

L’ultime coup anti sanction Iran-Russie

 

The Independent écrit qu'en mai 2022, des navires britanniques ont transporté du pétrole russe au moins deux fois vers Singapour et les pays du golfe Persique. On parle d'au moins 165 tonnes de pétrole. Les navires britanniques jouent un rôle majeur dans le transport du pétrole russe vers l’Asie.

Il s'avère que, grâce également aux pétroliers britanniques, la Russie a réussi à reconstruire rapidement des routes logistiques et à rediriger les exportations de pétrole de l'Europe vers l'Asie. The Independent souligne que le nombre total d'expéditions de pétrole russe par des navires britanniques reste inconnu.

Sanctions US: la Russie s'ouvre à l'industrie iranienne

 

Dans le même temps, note le journal, il n'y a rien d'illégal dans les actions des sociétés britanniques propriétaires de ces navires. Mais le fait même de tels transports de pétrole russe au moment de l'imposition des sanctions témoigne de « trous majeurs » dans la politique de sanctions de l'Occident au point de laisser croire que les sanctions occidentales n'ont pas pleinement fonctionné.

La Russie est à fond impliquée dans l'économie mondiale et les revenus du commerce des ressources russes sont tellement élevés que les entreprises commerciales, même britanniques refusent de s’en passer en renonçant à l'interaction pour s’adapter à une stratégie de rupture complète de toute relation.

Que dire alors des entreprises allemandes, françaises ou, par exemple, italiennes ? Après tout, elles ont toujours été très critiques à l'égard de la politique de l'État envers la Russie, arguant qu'elle n’aura d’autres résultats que d’entraîner de gros problèmes économiques en Europe.

Pendant ce temps, les pays du G7 ont proposé d'introduire un prix plafond pour le pétrole russe. Cependant, l'auteur de l’article pour The Independent est convaincu de l'inutilité d'une telle démarche en l'absence de contrôle sur les navires et les compagnies maritimes transportant le pétrole russe d’autant plus que le transport maritime mondial est l'un des domaines de l'activité commerciale internationale le plus difficile à contrôler.

Fait intéressant, la publication britannique admet l'impossibilité d'identifier les véritables propriétaires des pétroliers qui transportent le pétrole russe. L'expert de Global Witness, Louis Goddard, écrit que les navires marchands de Grèce, de Chypre et de Malte se « moquent » littéralement des sanctions anti-russes occidentales. Depuis le début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, ils ont triplé le volume de pétrole russe transporté par leurs compagnies maritimes.

Pour la Russie, la réorientation des exportations de pétrole vers l'Est s'est avérée très profitable. La Chine est rapidement devenue le plus gros acheteur de « l’or noir » russe, augmentant ses achats de pétrole de 40 %. S’ay ajoute l’augmentation significative de l'importation de pétrole russe et de l'Inde. Les sanctions occidentales n'ont donc apporté rien d’autre que la crise énergétique en Europe, se traduisant dans ses débuts par la hausse significative des prix du carburant aux États-Unis et l'augmentation des revenus en Russie.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV