TV

Syrie/Ukraine : le Patriot ratatiné à al-Omar en Syrie tandis que le S-400 fait un tabac en Crimée

Le S-400 tire dans le ciel de la Crimée. (Capture d'écran) Vidéo : les batteries de Pantsir-S en Crimée

Y a-t-il une raison particulière pour que la totalité des médias de guerre US-Israël qui en ce vendredi 19 août, soit au second jour des frappes intermittentes contre la Crimée où sont désormais visés invariablement, base aérienne de l’armée russe, ses entrepôts d’armes, et puis et surtout ce pont de Kertch dont le ministère ukrainien de la Défense promettait ce jeudi la destruction accusent à tort et à travers de mystérieux drones d’en être le responsable ? The Drive, revue du duo Pentagone-Tsahal commentant cet acharnement soudain contre le territoire russe qui vise à n’en pas douter à humilier Poutine à le mettre au défi et à le pousser comme l’avait promis Medvedev à toucher la gâchette de ses hypersoniques nucléaires qu’il vient d’ailleurs de déployer avec hâte à Kaliningrad, évoquait il y a encore deux jours ce fameux « Shaman Batallion » qui calqué sur le modèle de la brigade Golani de l’armée sioniste se serait allègrement infiltrés en pleine Crimée pour y lancer tout autant allègrement ses « drones faits maison » contre des méga complexes ultra-protégée par la DCA russe que sont les aérodromes de Saki ou encore de Belbek et y bousiller sans pitié MiG, Sukhoi, stocks de munitions.

Dans son édition de 18 août, la revue écrit :

« Étant donné le manque d'informations spécifiques et vérifiables sur ce qui s'est passé derrière les lignes de front russes, les spéculations se sont multipliées sur ce qui a été utilisé dans ces attaques, allant des drones armés plus petits, exploités localement, aux raids de sabotage d'opérations spéciales comme ceux menés par le Shaman Battalion (…) D’ailleurs les forces ukrainiennes, ou celles fidèles à l'Ukraine, ont utilisé de petits drones lors d'une attaque très médiatisée en Crimée contre le quartier général de la flotte de la mer Noire avant que tout cela ne recommence, à l'époque où nous disions que ce n'était qu'un signe avant-coureur des choses à venir… ».

Et d’ajouter : « L'Ukraine possède également une capacité d'attaque de drones de précision à longue portée qui pourraient être le coupable à Belgorod et dans d'autres endroits. Le drone a déjà été utilisé dans des attaques à l'intérieur des frontières de la Russie. Un dépôt de munitions serait une cible idéale pour cela. Alors qu’on assiste à plus d'attaques derrière ses lignes russes, avec le jour de l'indépendance de l'Ukraine qui approche à grands pas le 24 août, des représailles majeures pourraient être de mise. Dans le même temps, il est très peu probable que l'Ukraine arrête ce qui semble être des tentatives de plus en plus réussies de ramener la guerre à la Russie. »

La question qui se pose alors est d’emblée la suivants : « Ramener des attaques majeures sur le territoire » d’une Russie dont la superficie est de plus de 17 millions de km²,  genre d’énormes déflagrations en cascade qui ont réduit le 9 août en cendres 10 avions de guerre russes d’un coup, et qui continuent à l’heure qu’il est, à faire sauter des stocks de missiles à Sébastopol, en Crimée, est-ce réellement l’affaire des drones surtout ces « Bayraktar » et « Switchbalde » congénitalement incapables de s’essaimer et qui seraient les plus fameux dans la boite à outils que de colossaux paquets d’aide militaire US ont offert aux « Shamans ukrainiens » ou le clan américain est-il en train de dénaturer, là, un paradigme, en l’occurrence le paradigme « drone », secundo d’en prêter l’usage aux  forces ukrainiennes qui ne sont que des paravents et tout ceci pour cacher le vrai modus operandi de ses  premières attaques directes contre le territoire russe ? »

Dans un rapport daté de 17 août les sources russes affirment avoir détecté juste avant d’énormes explosions à Saki (Crimée) un escadron de F-18  au-dessus de la mer Noire. Ces sources en sont même à en publier l’itinéraire le long duquel au moins deux chasseurs F-18 de l'US Air Force ont volé avant de passer à l’action. Idem pour cette campagne de frappe anti Crimée déclenchée depuis jeudi et ayant déjà ciblé la base Belbek, ces mêmes sources certifient la présence des B-52 US  tout près des frontières de la fédération s’exerçant à balancer des JDAM retranchés derrière l’armée de l’air suédoise qui dit :  

«Jeudi, les forces armées suédoises ont de nouveau mené des exercices avec le groupe de travail américain sur les bombardiers. Le chasseur suédois Jas 39 Gripen, a escorté plusieurs B-52 Stratofortress dans l'espace aérien suédois. Les forces terrestres suédoises ont ensuite identifié des cibles au sol sur le terrain d'entraînement de Vidsel, qui ont été touchées par des B-52 avec des bombes aériennes guidées. Pour la première fois depuis que les forces armées suédoises ont commencé à s'entraîner avec un groupe de travail américain sur les bombardiers, des balles réelles ont été utilisées. »,

Alors s'il s’agit de F-18 et de B-52 opérant en cachette contre la Russie, pourquoi vouloir ramener le tout aux drones et chercher à faire passer une grossière campagne de bombardement à missiles air-sol pour de subtiles opérations d’UAV identiques à celle menée par la Résistance irakienne contre les bases US entre 2020 et 2022 où chaque drone ne touchait que très précisément des cibles à SRA aussi petits que le réservoir d’un avion, le radar d’une DCA, les ordi d’un centre d’espionnage ?

Plus d’un analyste tendraient à mettre en avant l’inquiétude que suscitent les drones made in Iran de la Russie, dont un milliers auraient été déjà acquis et partiellement activés et qui ramènent d’ores et déjà avec eux un vent de changement sur le champ de la bataille anti OTAN, inquiétude qui a culminé cette semaine quand les officiers russes accompagnées de leurs paires biélorusses et arméniens se sont affichés sous les caméras du monde à Kashan, méga base de drones  au centre de l’Iran pour rompre avec la guerre « tout char » et se mettre à l’heure du « précis », du « furtif » et qu’une vidéo publiée ce samedi 20 août soit à J+2 de l’offensive américaine contre le sol russe, ravive encore.

En effet les réseaux sociaux partagent une vidéo choc où un S-400 russe abat une cible volante à Sebastopol. Avia.pro écrit :

Vidéo: le couple S-400/Pantsir S tourne à plein régime en Crimée, 19 août

« Les systèmes de défense aérienne opèrent au-dessus de la Crimée pour la deuxième journée consécutive. Comme la veille, les systèmes de défense aérienne déployés en Crimée ont de nouveau attaqué des cibles aériennes inconnues situées à la fois au-dessus de la péninsule et dans son voisinage immédiat. Sur les images vidéo présentées, vous pouvez voir le travail du système de missiles anti-aériens S-400 contre des cibles inconnues. Compte tenu des capacités des systèmes de missiles anti-aériens S-400 Triumph, il est peu probable que nous parlions d'un petit drone amateur. Selon des sources, au total, deux lancements de missiles ont été effectués dans la région d'Eupatoria pour détruire des cibles aériennes - dans les deux cas, ils ont réussi, comme en témoignent, entre autres, les séquences vidéo correspondantes.

Compte tenu des informations officielles, il s'agit aujourd'hui de la première utilisation de systèmes de missiles anti-aériens S-400 qui assurent la protection de la Crimée. Néanmoins, on sait que les systèmes de défense aérienne ont également fonctionné au-dessus de Sébastopol. À en juger par les séquences vidéo, les systèmes de missiles et de canons anti-aériens Pantsir-S ont été utilisés pour détruire des cibles aériennes, effectuant des frappes avec des armes à canon. » 

Qu’est-ce qui frapperait le plus le lecteur de ces lignes qui au grès de dix ans de campagne dite de guerre dans la guerre d’Israël contre la Syrie voit le couple S-400/Pantsir S criméens fonctionner à merveille là où il faut et ce à l’opposé de ce même couple qui en Syrie et plus précisément à Tartous se taire après avoir subi le 14 août une nouvelle frappe israélienne à coup de missile « Ice breaker » lesquels missiles auraient pour mission de raser Damas et son palais présidentiel si la situation se réchauffe autour des sites offshore israéliens en Méditerranées ? La réponse est simple: le silence du second qui contraste avec l’hyperactivisme du premier. Et quelle en est la raison?Les drones.

Au fait le pont de Kertch, ce n’est pas les drones qui l’ont visé, mais des missiles, les UAV visibles sur les images étant là pour appuyer la DCA intégrée de la péninsule. Quel genre d’UAV iranien est propre à ce genre de mission ? Il y a des modèles dont le multidrone Kiyan, drone-DCA et drone de combat de l’armée iranienne d’une portée de 1000 km. C’est un appareil qui amplifie les capacités de la DCA avec une vitesse de près de 480 km/h.

Et pourquoi n’y en aurait-il pas de ce genre de drones en Syrie pour que les raids israéliens tournent court, ou encore mieux, pour que les F-16 Soufa tombent du ciel comme tombent du ciel et cela depuis quelques temps, les missiles air-sol israéliens Delilah ? Parce que la synergie totale Russie-Résistance n’y avait pas été faite jusqu’à une date très récente et qu’Israël toujours surfant sur la vague d’une foutue « entente aérienne » avec les Russes qui n’existe plus désormais, agissait allègrement et en totale impunité contre l’axe Syrie-Résistance.

Est-ce que les choses risquent-elles de changer sous peu ? Très probablement dans la mesure où depuis 24 heures soit depuis qu’est menée la première opération conjointe Russie-Résistance dans le ciel de la Crimée, l’axe US-OTAN s’est mis soudain à changer de discours en Ukraine,  à ne plus parler des affabulations genre « bataillons Shamans dronisés » mais des AGTM ou missiles anti radar que les Américains auraient livrés à l’armée de l’air ukrainienne pour qu’ils ratatinent ces duo S-400/ Pantsir-S curieusement imbattables en Crimée et que les Israéliens parviennent toutefois à frapper et à pulvériser en Syrie et à s’en vanter surtout.

Sacré drone car alors même que The Drive et compagnie nous écrivent des tonnes de commentaires pour faire croire « Switchblade » et « Bayraktar » ayant les mêmes vertus d’essaimage que les drones iraniens « Mohajer- 6 », « Karar », ou « Shahed-129 et 191 » de l’armée russe, ces mêmes drones continuent à miner la présence US en Syrie orientale, à al-Tanf, à Hassaké ou à al-Omar où une quatrième attaque contre une base US en quatre jours vient d’être enregistré. Au fait, c’est à l’aide des roquettes tactiques qu’al-Omar a été ciblée dans la nuit de vendredi à samedi 20 août à, provoquant le mouvement panique des Yankees mais on sait que les UAV ne sont jamais absents des coups signés la Résistance. À quoi rime tout ceci ? Tandis qu’en Syrie le Patriot a échoué encore une fois à défendre le principal site de contrebande pétrolier US, al-Omar, en Crimée cette même mission a été remplie à merveille par le S400… et tout ceci après un heureux mariage Russie-Résistance…

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV