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Méga-marche arrière américaine…

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Joe Biden lors du sommet arabo-américain à Jeddah, le 16 juillet 2022. ©AFP

À défaut d’un cadre pour former un système de défense aérienne intégrée dans la région, Washington revient sur son plan anti-iranien, peu après la visite considérée comme infructueuse du président américain au Moyen-Orient, notamment dans les territoires occupés et en Arabie saoudite.

Un haut responsable de l’administration américaine a déclaré aujourd’hui, jeudi 28 juillet, qu’il n’y avait pas encore de cadre pour un système intégré de défense aérienne et antimissile au Moyen-Orient, a rapporté Reuters.

Le président Joe Biden a soulevé la question lors d’une visite en Arabie saoudite au début du mois où il a tenu un sommet avec les dirigeants de neuf États arabes à la suite d’un voyage en Palestine occupée, mais est reparti sans avoir reçu aucun soutien public de la part des pays arabes à un axe de sécurité régional.

« C’est une idée pour le moment, il n’y a pas de cadre pour cela, mais il était important que le président soulève la question d’une meilleure défense aérienne et antimissile régionale intégrée », a déclaré le responsable de l’administration, qui a requis l’anonymat.

« Nous pensons, en particulier compte tenu de la menace croissante des missiles balistiques de l’Iran, qu’il est très prometteur d’avoir une approche plus en réseau, plus intégrée et plus coopérative de la défense antimissile aérienne », a-t-il dit.

Plus tôt, John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a déclaré le 17 juillet que Joe Biden cherchera à travailler sur des questions comme la défense aérienne pour affronter l’Iran lors de sa visite au Moyen-Orient.

Cependant, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont été frustrés par les conditions américaines sur les ventes d’armes. Les deux pays ont également été contrariés par leur exclusion des pourparlers indirects américano-iraniens sur la relance d’un pacte nucléaire de 2015 qu’ils considèrent comme défectueux pour ne pas avoir abordé le programme de missiles de l’Iran et son comportement régional, ajoute Reuters.

Israël, qui partage ces inquiétudes concernant l’Iran, a encouragé la visite de Biden à Djeddah, espérant en vain que cela favoriserait un réchauffement entre l’Arabie saoudite et Israël dans le cadre d’un rapprochement arabe plus large.

De son côté, l’Iran accuse Washington d’avoir utilisé « l'iranophobie » pour créer des tensions régionales lors de la visite de Biden.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV