Le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a déclaré mercredi 27 juillet que l’Iran avait réussi à atteindre l’intelligence artificielle nécessaire pour guider les drones et les missiles balistiques en dépit des sanctions.
Le général Salami a fait ce commentaire dans une allocution à un séminaire auquel ont participé des milliers d’étudiants universitaires dans la ville sainte de Machhad, au nord-ouest de l’Iran.
Il a déclaré que la technologie de l’intelligence artificielle permet à un avion sans pilote de voler à plus de 2 000 km de chaque point et d’atteindre une cible en mouvement ou un emplacement spécifique. Et lui de poursuivre que l’Iran a réalisé des technologies plus puissantes et ne cède en rien aux autres en matière de la technologie quantique.
Le commandant en chef du CGRI a salué le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, pour avoir rendu le pays puissant et présenté une feuille de route complète pour son progrès.
Appelant à ne pas prêter l’oreille aux radotages de l’ennemi et ses échos à l’intérieur du pays, le général Salami affirme que l’Iran est sur la voie de la victoire et ne manque de rien pour réussir. Les sanctions contre l’Iran, a-t-il noté, si elles avaient été imposées à un autre pays, l’aurait mis à genou, toutefois l’Iran a su en profiter pour l’ascension des sommets.
Le général Salami a déclaré que plus de quatre décennies après la Révolution islamique, les ennemis de l’Iran, y compris les États-Unis, tentent toujours de l’affronter par des sanctions, la pression maximale visant à isoler l’Iran, la guerre psychologique, ainsi que des tentatives de déstabilisation de la région de l’Asie occidentale.
Mais, a-t-il ajouté, la Révolution islamique a conduit à la montée de la Résistance dans la région, avec de puissantes forces désormais actives au Liban, en Irak, au Yémen et en Syrie. Et lui de souligner que pour assurer la souveraineté de l’Iran, « nous devons renforcer le pouvoir et ne pas nous limiter aux frontières géopolitiques » où les ennemis sont omniprésents.
Selon lui, l’Iran d’avant la Révolution islamique était considéré comme faisant partie de la géographie politique de l’Occident, et les rois d’Iran étaient les pièces du jeu d’échecs entre la main des grandes puissances. Aujourd’hui, ajoute-t-il, les Occidentaux et ceux qui cherchent à revenir et à piller les richesses de ce pays tentent de purifier les rois despotiques à leur solde.
La victoire de la Révolution islamique et l’indépendance de l’Iran ont fait fuir les Américains qui par la suite se sont implantés partout, mais n’ont plus jamais vu le tapis rouge se dérouler devant eux en Iran. En attaquant les bases américaines dans la région, précise-t-il, l’Iran a brisé la volonté d’un pays dont le budget militaire est supérieur à 700 milliards de dollars, soit égal à celui du tous les pays du monde.
L’Iran d’aujourd’hui est le fruit de quatre décennies de durs combats avec les grandes puissances de toute l’histoire de l’humanité, a-t-il affirmé en évoquant la chute économique qu’ont subie les États-Unis, ne représentant que 20 % du PIB mondial contre 40 % à l’époque de la victoire de la Révolution islamique.