La pilule trop grosse pour être avalée ? A peine 48, après l’entretien accordé par le secrétaire général du Hezbollah où il a explicité ce que veut dire très exactement « Karish et au-delà de Karish » soit cette capacité à frapper à coup de missiles de précisions tous les 9 sites gaziers offshores sioniste en Méditerranée, la panique est à son plus haut point en Israël surtout que les informations probant font état d’un "shift power" à la tête des unités de DCA russes en Syrie, soit des S-300 et des S-400 à Hmeimim et à Tartous comme si d’un commun accord, l’axe de la Résistance d’une part et la Russie de l’autre, une Russie bien lésé dans cette affaire d’exploitation illégale de Karish qui vise justement à réduire la part russe du marché gazier européen et à dépouiller Moscou de son superbe levier de pression avait décidé de renforcer leurs arrières-bases en vue d’une méga escalade au mois de septembre. Des sources de renseignement israélien faisant même état du feu vert Iran/Russie au Hezbollah pour que la grande bataille gazière en Méditerranée ait lieu. Les premiers lâchages du leste du côté israélien ? Le correspondant aux affaires militaires auprès de Channel 12, Nir Dvori, a révélé « qu’Israël exercerait des pressions sur les États-Unis pour conclure un accord entre le Liban et Israël » avant le mois de septembre, date de l’extraction du gaz de Karish ainsi que de la menace lancée par le secrétaire général du Hezbollah », Sayed Hassan Nasrallah.
« Nasrallah a haussé le ton des menaces contre Israël, à quelques semaines avant le fonctionnement de la plateforme gazière de Karish. Il a menacé d’attaquer toutes les plates-formes gazières contrôlée par ‘Israël’, en cas du lancement de l’exportation du gaz de Karish, vu qu’une partie de ce champ gazier se trouve dans les territoires libanais. Or Les négociations sur la frontière maritime sont bloquées. Israël craint que la situation ne se dégénère. Par conséquent, ils font pression en Israël sur les États-Unis pour qu’ils achèvent l’accord avant septembre, soit l’échéance fixée par le Hezbollah ».
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Et de souligner: « Israël mène une très vaste opération de protection, que ce soit à proximité de la plate-forme gazière de Karish, ou à proximité des eaux économiques israéliennes en général. Cela comprend des patrouilles navales, une mobilisation des avions de guerre et du système de défense aérienne en mer et dans certains endroits du nord, en prévention à toute éventualité et développement. Mais le problème que tout parait insuffisant si comme l’a dit Nasrallah, une frappe d’envergure ou une simple provocation impliquent des drones ou pire des combinaisons drones-missiles comme celles que les Houthis utilisaient contre les sites gaziers et pétroliers d’Aramco ou ADNOC émirati d’autant plus que Nasrallah « a non seulement menacé d’attaquer Karish, mais a également proféré une menace contre toutes les plates-formes gazières israéliennes en Méditerranée ou ce qui signifie qu’il pourrait bien s’agir non pas des drones isolés mais des nuées de drones. Le Hezbollah connait bien les failles de notre DCA, et il l’a reconnu que l’opération du 2 juillet n’a été à vrai dire qu’une mise à l’épreuve de ce même système, de sa perméabilité, de son angle de tir bref de tout ce qui pourrait faire d’un premier raid essaimé au drone, un coup impeccable. »
Que dispose Israël contre un tel assaut ? un Dôme de fer que les capacités électroniques de Gaza employées parallèlement à un triple tir de roquette le 19 avril dernier a littéralement placé dans une situation d’auto suicide, les deux batteries de Dôme de fer placés à Sderot s’étant mis à se tirer de dessus. Quand à « Iron beam », notre DCA à laser, elle se trouvait aussi là à Sderot mais visiblement incapable de s’imposer »
Mais les révélations paniquées des médias sionistes sur les limites israéliennes à protéger ses sites offshore n’en restent pas, certains milieux parlant même du danger qui menace la DCA à base d’avion de l’entité. C’est le cas du général Brick qui estime que les nuées de drones du Hezbollah pourraient tout simplement se faire précéder des missiles visant très exactement les bases aériennes israéliennes et ce à l’effet d’aliter sa flotte de combat !
« Pendant des années, on nous a vendu le mythe d’une Armée de l’air imbattable, la meilleure armée de l'air au monde, mais la réalité est complètement différente, et c'est un point dans la mer de problèmes qui affectera grandement l'Air Force si ce septembre le Hezbollah passait à l’offensive. L'armée de l'air souffre d'une culture organisationnelle défaillante. Dans la guerre multirégionale à venir, les bases de l'armée de l'air seront une cible stratégique de choix rien que pour priver Israël de sa capacité de frappe et de DCA aérienne. Des missiles de précision dotés d’ogives pesant des centaines de kilogrammes de matière explosive ou encore des dizaines de drones seront tirés peut être chaque jour sur des bases aériennes situées à des centaines de kilomètres de distance les unes des autres. Saurons-nous obvier à temps et dument à cette grande déconnexion ? »
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Et de poursuivre :
« A cela s'ajoute le ravitaillement des avions de l'armée de l'air, en situation normale et en temps de guerre. Ce ravitaillement repose principalement sur une société civile privée, « Baz » pour Air Services. Elle emploie une centaine d'employés et de ravitailleurs sur les avions, dont la plupart servent également dans les réserves. L'équipement est principalement destiné à l'armée de l'air. Les chauffeurs et ravitailleurs sont des salariés de l'entreprise. L'Armée de l'Air s'appuie sur cette compagnie en situation normale et en temps de guerre.
Et de conclure : "Mais en temps de guerre, les camions-citernes dépendent de la force terrestre, il n'y aura donc personne pour transporter le carburant jusqu'aux avions. …La plupart des bataillons en fonctionnement continu sont désormais en mode de désintégration avancée. De plus, dans les bataillons qui ont encore des effectifs, il n'y a pas de systèmes de lutte contre les incendies ni de moyens pour éteindre les incendies, et il n'y a presque pas d'ambulances pour transporter les blessés vers les hôpitaux, et il n'y a pas de véhicules pour se déplacer et contrôler dans toute la base. Les réservistes peuvent utiliser leurs propres véhicules, il n'y a pas assez de main-d'œuvre ou d'équipement pour collecter des éclats de missiles sur les pistes de décollage dans un délai raisonnable, il n'y a pas de théorie de combat unifiée et il n'y a pas de système de formation unifié ou de processus organisé de recrutement et de qualification soldats du bataillon. L'Armée de l'Air n'a pas précisé ses besoins à l'Armée ni au Département de la Défense… et dire que nos Airbase ne dispose d’aucun abri pour des milliers de soldats, d'hommes de service permanent et de personnel de l'armée, et aucune préparation psychologique à une telle situation n'a été faite, … Irons-nous droit en bataille contre Nasrallah dans une pareille situation ? », demande Brick… La question est ouverte …