Suite aux avertissements et aux messages menaçants de Seyed Hassan Nasrallah aux sionistes concernant la violation des droits maritimes du Liban, les Israéliens tentent de convaincre l’Occident que le Hezbollah a ciblé non seulement Israël, mais les intérêts de tous les pays européens dans le domaine de l’énergie, du pétrole et gaz.
Alors que les pourparlers ont été suspendus en mai 2021 à la suite de différends concernant la surface de la zone contestée entre le Liban et Israël la nouvelle action du régime israélien pour exploiter dans le champ pétrolier et gazier Karish en Méditerranée a laissé les responsables israéliens dans un état de panique d’éventuelles représailles du Hezbollah.
Le Hezbollah se dit prêt à défendre les intérêts des Libanais dans le champ gazier de Karish en Méditerranée. Dans ce sens, longtemps silencieux sur l’affaire, le Hezbollah a franchi un nouveau pas en désignant un représentant officiel pour les pourparlers sur les démarcations des frontières navales avec Israël.
Des sources libanaises, citant des ambassadeurs de pays étrangers au Liban, ont informé que la position de Seyyed Hassan Nasrallah est implicitement conforme à la celle de nombreux dirigeants officiels du Liban, selon laquelle Israël essaie avec le soutien américain d’empêcher le Liban d’exercer ses droits et mener des opérations de forage et d’extraction la plate-forme gazière sur le champ de Karish.
D’ailleurs l’ambassadrice de France au Liban, Anne Girillo, a informé la présidente du Parlement libanais, Nabieh Berri, que la société française Total était prête à travailler pour le Liban dès l’annonce de l’accord entre le Liban et Israël concernant le dossier de la démarcation maritime entre les deux parties.
Des sources libanaises ont rapporté que sans les avertissements de Seyyed Hassan Nasrallah, le Liban n’aurait pas été en mesure de reconnaître ses droits maritimes même dans 10 ans.
La Résistance libanaise a souligné que les droits du Liban n’incluent pas seulement la plate-forme gazière de Karish, mais sont liés à la part du Liban dans tous les gisements de gaz sur ses côtes et celles de la Palestine occupée.
Seyyed Hassan Nasrallah avait averti Israël que s’il n’arrêtait pas ses actions agressives, la Résistance libanaise ciblerait avec des missiles de précision non seulement le champ gazier de Karish, mais toute la Palestine occupée.
En fait, les messages menaçants des autorités israéliennes ne sont qu’une tentative pour dissimuler leur peur, d’autant plus que récemment, à titre préventif, elles envisagent la possibilité de déplacer les plates-formes du champ gazier de Karish pour éviter d’être touchées par les missiles du Hezbollah.
Mais compte tenu de la précision et de la portée des missiles et des drones dont dispose le Hezbollah libanais, de telles mesures ne peuvent pas sauver Israël, même s’il essaie de faire paraître la crise dans laquelle il est impliqué un dossier mondial et de frappe désespérément aux portes des pays européens.