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Et si la bataille gazière de septembre 2022 contre Israël se déroulait sous la Méditerranée?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'un des deux drones-appât envoyés le 2 juillet par le Hezbollah sur Karish pour leurrer la DCA embarquée et aérienne d'Israël/Capture

Depuis 48 heures, soit depuis que Nasrallah a tracé à l’antenne d’Al Mayadeen les contours de ce qui sera la première méga bataille navale de la Résistance contre l’axe US/Israël, bataille qui aura pour le théâtre rien moins que la Méditerranée orientale où la Palestine occupée, l’Egypte, Chypre pompant le gaz, servent les bénéfices de l’empire contre deux Etats résistants, privés, eux de ce même gaz puisque l’empire a pu les en empêcher jusqu’ici, les Sionistes se trouvent dans tous leurs états . Pourquoi ? parce que les révélations de Nasrallah au cours de ce très particulier entretien ont prouve que militairement parlant ce pompage parfaitement inégalitaire  des ressources offshores méditerranéennes qui n’a rien moins que d’un pillage, risque de cesser à tout instant, Si le Hezbollah en décidait ainsi et que par conséquent, la « richesse » gazière pourrait changer du jour au lendemain de camp, Israël pouvant devenir le « parent pauvre » de cette manne gazière contre un Liban qui une fois les entreprises russes et iraniennes arrivées à Karish et à Qana, le remplacerait largement sur le marché du gaz et ce d’autant plus que quelque 57 trillions de pieds de cube de gaz ont déjà été découverts en Egypte, en Palestine occupé et à Chypre et que le gros du gaz méditerranéen se trouve désormais en Syrie et au Liban, tous deux inexploités et que les 9 sites offshore « israéliens » à savoir Tamar, Léviathan Nova Marine Dalit Delphin, Samsoun et Tanin et Karish n’arriveraient, dixit les études européennes,  même pas aux chevilles des 10 sites offshores libanais car le plus gros des gisements « israélien »  ou  Tamir doté d’une réserve de 8.4 trillions de pieds de cube en serait à des milliers d’année de lumière du plus petit site offshore libanais

 

Ce cauchemar Israël est-il capable de le repousser  maintenant que le Hezbollah a même fixé une échéance ( début septembre ) pour une escalade qu’il dit pour la toute première fois depuis qu’il existe vouloir la déclenche en premier ?

Mardi, l'armée israélienne a relevé le niveau d'alerte « naval » et la presse sioniste a même parlé d’un « forum multi-armes », que l’entité a formé à la hâte et qui comprend le ministère de la sécurité, la marine, le département des opérations militaires, l'armée de l'air israélienne, le commandement nord de l'armée israélienne , ainsi que la communauté du renseignement, et tout ceci, dans le but de « se préparer à la possibilité que le Hezbollah tente de mener une opération militaire » ou « des provocations » et remettre en cause  ou de compromettre les opérations d’exploitation et de pompage.. Walla affirme même que le chef du renseignement militaire, le général Aharon Heliwa, aurait desserrer les cordons de la bourse et  alloué des forces et des ressources supplémentaires pour faire face aux menaces dans » l'arène maritime » et pour « défendre les eaux économiques ». 

A en juger la composition de ce forum militaire Ies préparatifs d’Israël semblent se confiner à la surface où il attend des frappes aux drones et aux missiles de la Résistance. En effet l’assaut du 2 juillet d’un triplet d’UAV du Hezbollah contre Karish sur quoi Nasrallah a apporté de nouveaux éclaircissements sur Al Mayadeen  laisse entendre que ce coup « gazier » tant appréhendé par Israël pourrait se perpétrer plus ou moins dans la tradition d’Ansarallah impliquant tour à tour des drones ou des missiles voire des combinaison drones –missiles qui s’abattraient sur Karish, Leviathan … et les 7 autres sites offshore israélien. Mais les révélations de Nasrallah a prouvé un degrés de sophistication encore plus avancé que des essaims d’Ansarallah dans la mesure où deux des trois drones ont servi d’appât aux radars des F-35 et des F-16 puis de la DCA embarqué Barak-1 pour que le troisième, alors entièrement furtifs puisse accomplir sa tache celle de tourner en image les agissements de l’équipe Energean sur Karish. Rien que ce détail laisse penser que la première grande bataille navale que prépare la Résistance contre l’axe US/Israël qui tout comme sa bataille aérienne vise à faire école pourrait contenir de royales surprises.

Genre un essaim de dix drones au fonctionnement parfaitement synchronisé où un drone-leader ferait piloter ses coéquipier, drone-mère ayant dans sa mémoire les images préenregistrés de la cible et partagent en pleine opération ces données avec d’autres membres de façon à ce que l’attaque soit plus ample, plus efficace et partant fatale. Peu de chance alors pour que Léviathan Karish ou Tamar puissent s’en sortir et se remettre sur les rails comme le faisait avant la trêve avec Ansrallah, Aramaco des Saouds.

En 2021 l’Iran dévoilait un système de vol collectif, ou vol en réseau basé sur l’intelligence artificielle. C’est un dispositif qui se compose d’un drone qui est en tête de la formation (le leader), suivi d’autres drones (les équipiers) et d’une station située au sol ou embarqué qui a la capacité d’émettre des commandes aux drones de suivi pour effectuer des opérations instantanées ou programmées. Ce système baptisé TIAM 1400  peut également identifier, surveiller et détruire les cibles ennemies au sol ou en mer. La portée opérationnelle et la durée de vol élevée, la capacité de mettre en réseau plusieurs drones (3 ou plus) comptent aussi parmi les caractéristiques de ce système de « vol collectif » qui va avec  TIAM 1400, dispositif d’autodéfense UAV qui a la capacité de détecter et d’identifier les signaux  radars et de les transmettre intelligemment au perturbateur Taha 1400 qui utilise des antennes directionnelles, couvre intelligemment une large zone d’opération au sol et en mer et maintient la sécurité de vol de divers drones dans la zone ennemie.

Rien qu’au niveau air-mer une première attaque du Hezbollah pourrait carrément mettre au pas la défense embarqué et aérien, l’entité n’ayant réellement pas une DCA côtière digne de ce nom. Mais car il y a un mais, les choses pourront ne pas se passer comme s’y attend Heliwa car à la différence des raffineries et des terminaux d’Aramaco pour la plupart on shore, on est là face à une partie dont les gisements sont situés de 10 à 100 kms de distance de la côte. Et si le Hezbollah se payait  le luxe de porter au grands jour les « capacités sous-marines » de la Résistance que le camp d’en face ne connait même pas quitte à allonger la liste des inattendus ?

Après tout il n’y aurait que l’embarras du choix entre le sous-marine Ghadir et ses missiles Nasr tirés en immersion, les drones sous-marines Ya Mahdi d’une vitesse de 70 nœud marin ou pire la torpille Hoot… cette redoutable arme qu’il n’existe qu’en Iran et qui est au fait un missile hypervéloce dont la vitesse, actuellement de 360 km/h pourrait atteindre jusqu’à 500 km/h grâce au phénomène de supercavitation ? En termes navals, il pourrait s’agir du mélange de deux, un UAV sous-marin tirant une torpille. A regarder de plus près, «  Hoot » est  l’un des missiles les plus stratégiques qui ne se trouve que dans l’arsenal de ma Résistance, missile sous-marine qui peut être lancé à partir d’un navire ou d’un sous-marin voire un drone sous-marin. S’ajoute à la prestesse « inhabituelle » de Hoot, sa furtivité, la torpille Hoot étant   en mesure d'évaluer sa cible et puis ses tubes lance-torpilles ,  à même d’éviter les radars ennemis et se rendre furtifs....Quelque chose nous dit que Karish, Léviathan, Tamar déploreront le sort d’Aramco..

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SOURCE: FRENCH PRESS TV