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Révélation-choc : " Le Hezbollah frappera maritimement Israël et ..... probablement l'OTAN "

Le missile antinavire Soumar (Capture)

C’est donc bien plus grave qu’on le croyait ! Cette nuit de 25 juillet, à peine à un mois et demi de l’échéance fixée par  le secrétaire général du Hezbollah  au-delà de laquelle Israël se trouvera dans l’impossibilité d’exploiter « son gaz »  non seulement pour ses consommations domestiques mais encore pour ses projets gaziers en Europe qui il a même eu le culot de signer un accord tripartite  (Egypte Europe Israël) et ce, sur le dos des Libanais et de leurs richesses gazières enfouis à Karish, la chaîne Al Mayadeen a diffusé une récente interview exclusive de lui  bourrées de révélations-choc : Ainsi  commentant la tournée de Biden dans la région , Nasrallah est revenu sur son équation « Karish et au-delà de Karish «  et dit : «  Biden ne veux pas de la guerre dans la région et y était venu uniquement en quête du pétrole et du gaz. Or les Sionistes y voit une opportunité pour pêcher en eaux troubles énergétiques à l’heure où ni l’Arabie saoudite ni les Emirats ne sont à même de subvenir aux besoins pétrogaziers de l’Europe . Pourquoi le Liban ne le verrai pas de cet œil ?

Ainsi commentant la tournée de Biden dans la région , Nasrallah est revenu sur son équation « Karish et au-delà de Karish »  et dit : «  Biden ne veux pas de la guerre dans la région et y était venu uniquement en quête du pétrole et du gaz. Or les Sionistes y voit une opportunité pour pêcher en eaux troubles énergétiques à l’heure où ni l’Arabie saoudite ni les Emirats ne sont à même de subvenir aux besoins pétrogaziers de l’Europe . Pourquoi le Liban ne le verrai pas de cet œil ?

Lire aussi : Des essaims de drones à décollage vertical du Hezbollah à l'assaut de Karish

Vidéo: le missile Soumar 

Et d’ajouter : «   le problème ne se réduit plus à l’exploitation de Karish ou de Qana mais à l’ensemble des gisements pétro gaziers qu’Israël pille dans les eaux palestiniennes et qu’il oppose aux richesses libanaises. Le bourbier des négociations dans le quel les USA ont entraîné le Liban a débouché sur les pressions Us pour que le Liban accepte les frontières maritimes telles qu’elles sont dictées par Israël Or le Liban veut son gaz et il ne le veut aujourd’hui pas demain et ce, dans une Méditerranée où tous les sites offshores sont en ligne de mire (de la Résistance) et pas uniquement Karish. Aucun site maritime ou terrestre d’Israël n’existe qui ne se trouve pas dans le viseur des missiles tactiques de la Résistance … Et croyez mois la balle est dans le camp de l’entité puisque le Liban est totalement privé de son droit d’exploitation. Et on y va droit vers la confrontation si avant septembre ce droit n’est pas reconnu. Et sachez qu’en absence d’un Etat libanais qui sache faire prévaloir les droits des Libanais c’est le Hezbollah qui agira et il agir pour le compte du Liban dans coordination préalable avec ses frères syriens ou libanais »

Que dit et fait Nasrallah ?

Il y a d’abord le champ de bataille qui dépasse Karish, à 100 km des côtes israéliennes ou  et Léviathan, Tamar à 10 km au large d’Israël  ou encore les sites on shore gaziers dits israéliens pour s’étendre à l’ensemble de la Méditerranée orientale ce qui prouve que le Hezbollah possède militairement de quoi opérer dans cette très large zone de plus de 1 560 000 km2. Puis Nasrallah souligne que dans cette bataille à venir Israël par avec un insurmontable handicape : c’est lui qui exploite, et c’est donc, c’est lui en posture défensive. Mais le troisième point est encore  bien plus culminant dans la mesure où, Nasrallah y souligne que cette guerre est bien celle du Hezbollah et donc du Liban et non pas celle de  de la Syrie ou encore  de l’Iran.  La Résistance libanaise est elle militairement capable de se battre dans une guerre aux dimensions à la fois aérienne, navales et côtière et qui a pour le décore une Méditerranée où outre Israël il y a également l’OTAN ?

C’est une partie du discours d’hier soir du secrétaire général de la Résistance qui nous apporte la réponse : « Cette guerre vers quoi nous nous orientons pour les droits légitimes du Liban nous la mènerons en mer, dans les aires et au sol …  On le sait, les drones du Hezbollah se sont infiltrés à des dizaines de reprises en Palestine occupée sans que l’ennemi soit en mesure de les abattre. Mais le 2 juillet, on a agi différemment. Le Hezbollah a fait exprès d’envoyer un type de drone que l’ennemi puisse abattre pour le piéger. Ainsi, Israël a été obligé de tirer sur le drone depuis la mer et n’a pas été capable d'abattre le troisième drone.

Que révèle très exactement Nasrallah ? L’essaim de drones que le Hezbollah a lancé le 2 juillet contre Karish compatit en son sein un drone-mer, chargée de la mission de tourner en image les tous derniers agissements d’Israël au niveau de la plateforme « Shark », les deux autres drones, ayant une grosse section radar et  lui servant donc d’ombrelle protectrice. Au fait ce que la Résistance libanaise cherchait à percer a été ni plus ni moins le modus operandi des radars et du système de tir de la DCA israéliennes, quitte à baliser le terrain pour les grandes opérations futures. Et c’est cela qui distingue le coup de ce 2 juillet du Hezbollah de tous les autres assauts dronesques précédents. en effet s’il est vrai que l’un des deux drones-boucliers a été intercepté et abattu par un F-16 israélien et l’autre, à l’aide de la DCA embarqué Barak 1, il n’y là aucune fierté à en tirer, ; la vraie cible ayant échappé à la fois à l’Armée de l’air et à la marine d’Israël avant de transmettre le plus aisément du monde ses images à sa base d’attache puis se faire descendre par le Hezbollah lui même qui l’a abattu là encore sans qu’aucun radar israélien s’en aperçoive.

Quelle leçon à en tirer ? A l’échelle d’une guerre gazière qui couvriraient les sites offshore de l’entité ou toute autre partie qui veuille le soutenir, les drones à grosse section radar de la Résistance opérerait exactement comme les roquettes de Gaza en saturant les radars de Dôme de fer et d’autres éléments de la DC multicouche d’Israël et une fois la saturation accomplie des drones suicides ou de combat dont le nombre selon une récente évaluation israélienne est estimée à 2000 passeront à l’attaque. Mais ce n’est pas tout car ces drones de garage pourraient aussi servir de protection aux missiles antinavire ou côte mer de taille de la sophistication de Nasr ou de KH-55 iranisé Soumar que le Hezbollah a déjà exposé dans ses vidéos. Il s’agit d’un missile de 1450 km de portée qui donnera bien du grain à moudre à des sociétés grecques ou chypriotes qui s’obstineraient à se faire couler a bord du navire en perdition qu’est Israël. Mais le coup du 2 juillet a laissé place à d’autres leçons : si le Hezbollah est capable de leurrer à l’aide d’une nuée de trois UAV les radars de la DCA d’Israël qu’on dit être « meilleurs » que ceux des Patriot et THAAD US, alors peut réellement compter sur l’émergence d’une DCA intégrée US/Israël/Golfiens ?

Le 2 juillet ce chimérique projet a coulé définitivement face une Armée de l’air asymétrique basés sur des drones parfaitement similaires au fonctionnement identique et agissant sous un "commandement unifié". 

Et dire que ces drones furtifs peuvent décoller en plein mer :   Le 15 juillet, la marine de la République islamique d'Iran a annoncé qu'elle avait établi sa première division de transport de drones dans l'océan Indien. La télévision d'État iranienne a déclaré que la nouvelle division navale se compose de plusieurs navires et sous-marins transportant tous les types de drones de combat, de reconnaissance et de suicide. Plusieurs noms ont également été évoqué comme Pelican, Homa, Arash, Chamrosh, Zhubin, Ababil-4 et Bavar-5, décollant de différents navires iraniens suivant le principe de synchronisation et survolant l'océan Indien. Certains observateurs ont alors parlé des drones capables d’effectuer des missions combinées en mer, de décoller d’un navire mais d’être piloté depuis un autre de sorte de changer complètement la scène de combat. Ces mêmes observateurs font aussi remarquer que dans ce cadre, un essaim de drones peut voler depuis un ou plusieurs navires, mais qu’au final, les drones qui y sont inclus se rendront sur la zone d’opération où chacun doit accomplir une mission particulière. Pour être précis, un drone effectue la mission de reconnaissance, l’autre est un drone de combat, un autre supervise et contrôle les conditions environnementales, les signaux et les parasites qu’il peut même éliminer, et tout cela pour que la mission finale soit achevée avec un plein succès

Le Hezbollah sort son missile antinavire de 3000 km

Mais au sein de cette division navale très particulière de la marine iranienne que d’aucuns qualifient de « base navale flottante de drone » certains ont fait remarquer la présence d’un sous-marin de classe Ghadir d’où a décollé Homa, UAV hybride à décollage vertical et aux capacités croisières d’une vitesse de 140 km/h et capable de transporter une charge de 5 kg avec une autonomie de 10.5 heures et une portée de 150 km.  Beaucoup  y ont vu « un ensemble fatal » qui irait frapper « Karish, après Karish et après après Karish ». D’autant plus que Ghadir un mini sous-marin d’un poids de 120 tonnes et de 27 mètres de longueur est utilisé pour recueillir des informations et mener des opérations de commando. Certes "Karish et au delà de Karish" est une guerre libanaise, n'empêche que l'axe de la Résistance est inter communicant et ce n'est pas le Hezbollah qui laisserait passé l'idée d'une base flottante capable d'appareiller à travers la Méditerranée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV