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Face-à-face Ababil-2 du Hezbollah/F-35 Adir israélien : de nouvelles révélations

Un F-35 Adir (illustration)

Ce dimanche 24 juillet, à peine une vingtaine de jours après avoir perdu lamentablement une première bataille aérienne dans le ciel de la Méditerranée orientale et ce, face à un triplet de drones du Hezbollah visiblement de type Ababil-1 qui pénétrant l’espace aérien de Karish ont réussi à mettre au pas le radar AN/APG-81, qu’on dit être « un radar à balayage actif aux capacités de guerre électronique extrêmement robuste », avec à la clé l’interception des cibles en mode air-air ainsi qu'en mode air-sol et tout ceci à l’aide d’une cartographie haute résolution, … les F-35 d’Israël ont fait leur apparition non pas au large de l’entité, mais quelques centaines de kilomètres plus loin en Italie : Pourquoi faire ? Vu l’échéance fixée par le secrétaire général du Hezbollah pour une escalade militaire majeure Israël/Résistance qui, si Karish n’est exploité par le Liban, aura lieu au plus tard avant septembre, date à laquelle l’Europe aura fini de bourrer ses réserves de gaz, escalade où, dixit le tout dernier discours de Nasrallah prendrait part tout l’axe de la Résistance, l’observateur a toutes les raisons du monde de miser sur une démonstration de force.

Or voilà que cette « démo de force » se déroule dans de très curieuses conditions comme si ce fleuron de la flotte aérienne sioniste que Lockheed Martin nous a vendu pendant des années comme étant « furtif » avait bien pâti de son tout récent face-à-face aérien avec les trois drones du Hezbollah qui rappelons-le, étant tous les trois de type de reconnaissance lui ont échappé sans que le F-35 Adir soit capable ne serait-ce qu’une seule fois de tirer en mode air-air.

Cité par le journal The Jerusalem Post, voici ce curieux tweet de l’armée sioniste couvrant l’exercice, un exercice dont le remake a eu déjà lieu le 29 mai quand l’armée de l’air israélienne  avait fait décoller à Chypre ses 30 et quelque F-35 Adir et ce, dans le cadre de son exercice anti-iranien « Chariot de feu »,  où Israël  a eu même la prétention d’avoir corrigé l’un des plus sérieux handicaps du chasseur de 5e génération, si évidemment il devrait un jour partir bombarder les sites nucléaires iraniens,  à savoir la question de son ravitaillement :  

« L' armée de l'air israélienne (IAF) a commencé un exercice aérien conjoint avec l'armée de l'air italienne baptisé "Lightning Shield". … L'exercice d'une semaine verra la participation de quatre avions de combat furtifs italiens F-35 volant aux côtés de plusieurs avions israéliens F-35i Adir du 116e Escadron Lions du Sud et du 140e Escadron Golden Eagle de la base aérienne de Nevatim…. L'exercice est une étape importante dans l'établissement d'une coopération entre les armées tout en renforçant la relation unique entre les pays…. Le 122nd Nachson Squadron, qui pilote l'avion Gulfstream G-500, participera également à l'exercice qui contribuera à améliorer la compétence opérationnelle du réseau F-35i Adir". »

Lire aussi: Trois nouveaux F-35 arrivent en Israël non pas pour bombarder l'Iran, mais pour "protéger le ciel d'Israël"... contre Qui et QUOI?

« Menace en temps réel », «  bouclier de Tonnerre  », « réseau F-35 i Adir », n’est-ce pas que l’emblématique chasseur US/Israël, qu’on fait passer pour être unique au monde à chasser et à traquer les cibles les mieux barricadées sans être vu, y compris les sites nucléaires les mieux enfouis sous terre, quitte littéralement sa posture offensive pour se réduire en une DCA aux fonctions hésitantes et qu’il faut appuyer et exercer, non pas dans le cadre du CentCom où Israël vient de faire son entrée, mais sous labelle de EuCom dominé par l’OTAN  ?

Plus d’un analyste y verrait les secousses telluriques de ce revers du 2 juillet sur quoi l’industrie aérienne US/Israël s’est tue, mais qui continue à le hanter après que les F-35 israéliens eurent été repoussés au-dessus de Karish par les drones du Hezbollah. Mais ce n’est pas tout : car à ce « Bouclier de Tonnerre », nom qui indique on ne peut mieux l’état de qui-vive où est désormais acculée l’armée de l’air israélienne, participe, selon le tweet, un Gulfstream G-300 soit un labo électronique volante. Signe que le 2 juillet le « Adir sioniste » avait été non seulement incapable de placer un seul missile air-air contre les drones « Ababil hezbollahi », mais encore que côté interception, la cécité totale a primé.  

D’où la question suivante : mais diable qu’est-ce qu’il a de si extraordinaire le drone Ababil-2 (Mersad-1) du Hezbollah pour pouvoir neutraliser un F-35i, drone dont la portée est à peine 200 km, et la vitesse, 220 km /h et tout ceci pour une endurance de 1.30 et une altitude de vol de 11 000 pieds ? On sait que sa navigation, il le fait à l’aide d’un système GPS/INS et qu’il peut être télé-piloté ou automate.

Mais tout ceci ne fournit aucune explication convaincante sur le méga ratage que fut celui des F-35 Adir à Karish à moins de prêter à Ababil une capacité de guerre électronique plus étendue que celles du  F-35 i ou voir son action drapée d’une forme de boulier de guerre électronique. Les chasseurs les mieux lotis d’Israël sont-ils exposés à l’impact d’un pareil système qui leur paralyserait l’action?

 C’est tel est le cas, l’entité est dans de beaux draps, ses fleurons aériens étant potentiellement alité à domicile.

On connaît le système « Sepehr 110 » iranien, ce complexe dévoilé en 2019 et destiné à l'origine à répondre aux besoins de communication des commandants à différents niveaux stratégiques, opérationnels, tactiques et martiaux et dans diverses conditions défensives ou offensives ainsi qu'en cas de crise et d'incident imprévu surtout qu'il dispose de plusieurs couches de communication pour la sécurité, les télécommunications HF et les communications urbaines, locales et régionales, y compris v/uhf, numérique, sécurisé, multibande, multicanal, Ds, FH, Adhoc, Cellular, Résistant. On l'utilise aussi pour commander de façon « synchrone » des quartiers généraux (de la Résistance ?) des troupes et des brigades. La possibilité de connecter tous les composants d'un système de défense à la transmission instantanée et rapide de la messagerie via des « communications» lui permet d'établir un processus complet de commandement, de contrôle entre les différents niveaux de tactique, d'opérations et de stratégie. Mais Sepehr-110 est encore plus : il est brouilleur des télécommunications, et maître anti-GPS et anti-Radar…

Il y a aussi le « Qadir », super-radar "ratatineur "des avions furtifs, d’une portée de 1000 km d’une capacité rotatoire de 360 degrés et surtout capable d’engager des guerres électroniques  …Face au trio  Ababil /« Sepehr 110 »/Qadir, même la flotte de F-35 Adir au complet n’aura aucune chance… D’aucuns disent que la DCA intégrée qu’Israël a voulu forger avec les Golfiens, avant de subir de plein fouet le Non des Arabes qui en ont assez des impostures US/Israël, existe déjà, mais elle a changé de camp,  Ababil,  Qadir et Sepehr 110 étant implantés dans la moitié du Moyen-Orient...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV