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Karish: USA/entité jurent ne pas tricher

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’opération de drones du Hezbollah dans le champ de gazier de Karish a forcé Israël à s’asseoir à la table des négociations. (Illusration)

Se référant à l’envoi de trois drones de reconnaissance du Hezbollah libanais vers Karish dans la zone contestée entre Beyrouth et le régime sioniste, le journal libanais Al-Akhbar a écrit que cette action avait retiré au camp israélo-américain leur soi-disant position de force face au Liban, les forçant à s’asseoir à la table des négociations.

Selon le journal, l’entrée directe de la Résistance libanaise en scène par l’envoi de 3 drones sur le champ de Karish, a conduit à remuer l’impasse autour du dossier et à faire pression sur les parties américaine et israélienne qui ont compris qu'elles ne peuvent plus s'adresser aux Libanais en position de force, les obligeant ainsi à respecter les lignes rouges du Liban en ce qui concerne l’achèvement des travaux dans le champ de Karish ainsi que les droits légitimes du Liban dans la zone contestée.

« Depuis l’envoi des drones du Hezbollah, les contacts américains avec les forces politiques libanaises concernées par le dossier n’ont cessé de confirmer que Washington et Tel-Aviv ne veulent pas d’escalade et s’engagent sur la voie des négociations », a rapporté le journal.

L’armée israélienne a annoncé, samedi 2 juillet, avoir abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient vers la plateforme gazière de Karish, dans l’est de la Méditerranée. La réponse du Hezbollah par communiqué est pourtant claire : les drones ont rempli avec succès leur mission consistant à une collecte d’informations, bien avant que les systèmes de la défense aérienne israéliens ne puissent les détecter.

Plusieurs responsables libanais, dont Michel Aoun, le président de la République libanaise, ont également fait état du progrès du processus de négociations. 

« La question de la démarcation des frontières maritimes va bientôt se terminer. Le Liban serait sur le point de parvenir à un accord avec les Américains en tant que médiateur. La solution serait dans l’intérêt du Liban », a déclaré récemment Michel Aoun.

Le processus positif évoqué par Aoun se résonne avec le nouveau message de l’Amérique aux autorités libanaises par l’intermédiaire de l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, véhiculant que les États-Unis essaieraient de convaincre Tel-Aviv d’accepter le champ de Qana comme faisant partie du Liban sans exiger de compensation.

Shea, citant Amos Hockstein, le médiateur américain chargé de déterminer les frontières maritimes entre le Liban et le régime sioniste, a déclaré que le régime sioniste n’était pas opposé à la question de la remise du gisement de Qana au Liban, mais il y a des points à cet égard que les autorités de ce régime devraient envisager.

Les Israéliens ont proposé que le champ gazier de Qana soit remis à une société spéciale, à condition que cette dernière paie à Israël un montant basé sur la part de Tel-Aviv dans le champ.

Et le journal du conclure : l’opération de drones du Hezbollah a également entraîné d’autres développements. Hockstein, qui n’envisageait pas de retourner dans la région pour terminer la médiation (car il était préoccupé par des dossiers énergétiques dans d’autres pays sous les ordres du président américain Joe Biden), a modifié son agenda et selon les médias israéliens, son équipe et lui sont censés retourner dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV