Quelle a été la plus grosse bourde que le président Biden a commise tout au long de ces trois jours de tournée qui l’a menée d’abord en territoires occupés de la Palestine pour y signer l’acte de naissance d’une DCA intégrée Israël/golfiens puis en Arabie saoudite où encaisser justement les pétrodollars destinés à donner corps à cette même DCA que les stratèges du Pentagone veulent être à « base navale » car même les radars AN/TPY-2 du système de défense THAAD, soit le plus puissant système de DCA de tout arsenal aérien de l’Occident avec ses stations de détection longue portée de missiles balistiques en entrée d'atmosphère ses stations radars sol moyenne portée ; ses stations radars à antenne actives dans la bande X et installées sur des plateformes marines ; ses satellites de surveillance du système STSS opérant par paire à 1 350 km d'altitude à une période orbitale de 120 minutes … n’ont jamais été ne serait-ce qu’une seule fois à même d’intercepter un seul missile balistique tactique ou drone tirés par la Résistance yéménite ou irakienne ?
A part cette main que le président de la "première puissance du monde" tendait à tors et à travers dans l’air pour resserrer la main aux fantomatiques personnages dont il se croyait être entouré ou ses confusions sémantiques à foison, le vieux Biden dont la bizarrerie, dixit Nasrallah est « à l’image du déclin des Etats-Unis » s’est aussi payé le luxe à Djeddah où Ben Salmane avait organisé une conférence moins pour se défouler sur l’Iran et la Résistance que pour tirer vengeance de toutes les humiliations subies depuis 2020 de la part des Yankee, la plus grosse bourde bideniste aura été quand il a affirmé après avoir dénoncé « le rôle déstabilisant de l’Iran » que l’Amérique « ne quitterait pas le Moyen-Orient » et qu’elle « ne laisserait ni à l’Iran ni à la Chine encore moins à la Russie le plaisir de remplir le vide ».
Pourquoi était-ce une bourde? Pour la simple et bonne raison que ce Moyen-Orient où les troupes US font profil bas depuis plus de trois ans, par crainte d’avoir à revivre un remake d’Aïn al-Asad criblée un certain janvier 2020 de 13 missiles balistiques Qiam en est au point tel que même Riyad ne croit les Yankee ni mêmes, lâchons le mot ne semble plus vouloir d’eux.
Si l'ex-Cow-boy Donald Trump est revenu de sa courte visite à Riyad qui n’a duré en 2018 que 36 heures avec en poche plus de 460 milliards de dollars tirés de la vente des batteries de Patriot et de THAAD aux Saoudiens, Joe le somnambule rentre ce lundi au bercail presque éconduit par MBS, sans rien que vaille si ce n’est quelques notes d’entente par-ci quelques contrats mollassons par-là. Et l’annonce de l’ouverture du ciel saoudien à Israël ? Plus d’un analyste y verrait une manœuvre de diversion dans la mesure où ce trajet Tel-Aviv-Riyad, les F-16 et les F-15 sionistes l’ont emprunté pend ces huit dernières années à plus des milliers de fois rien que pour venir larguer leur bombe sur le Yémen et ce, dans le cadre d’une guerre anti-Résistance que l’axe Washington- Riyad-Tel-Aviv a commencé en 2015 avant de se rendre à Canossa et quémander une trêve a Ansarallah sur quoi Biden a mis l’accent ce vendredi à Djeddah comme pour éviter le retour du pire.
Or le pire c’est ce que les Golfiens savent pertinemment depuis peu et que le Sioniste Benny Gantz évoquait il y a quelques jours à Athènes devant une parterres d’otaniens qui eux, engagés dans une absurde guerre à vocation suicidaire contre la Russie, croient toujours au père Noël soit à une Amérique « capable de maintenir sa présence au Moyen Orient, à y faire face à l’axe de la Résistance» , une Amérique à même de briser le dos à la Russie, de déplumer le dragon chinois : « La flotte de guerre iranienne, avait dit Gantz étend rapidement ses opérations offensives au-delà du golfe Persique » pour l’étendre à « la mer Rouge », où « quatre de ses navires de guerre se sont installés et ne quittent d’une semelle ni les sous-marins israéliens ni les gros navires US …Sur les images satellites quatre navires de guerre de classe Bandar Abbas, Modj, Hengam sont visibles, chose parfaitement inouïe depuis une décennie. C’est là une menace pour nous une trop grosse menace »
Était-ce une révélation ? Peut-être pas à l’époque de l'annonce mais elle l’est depuis ce vendredi 15 juillet. Et comment ? Ce vendredi alors même que Biden débarquait en Arabie saoudite pour vendre aux Golfiens le plan « israélien » d’une « DCA intégrée à base navale » ou ce qui revient au même une DCA dont les radars d’alerte précoce de type SPY, le système de gestion de tirs de type Aegis, des missiles intercepteurs de type Standard en modèle 3 et 6 se devraient d’être embarqués à bord des destroyers de la classe Allery Bruke ou des cuirassés comme Ticandroga , et ce pour éviter d’être pulvérisée comme l’a été la DCA à ras le sol saoudo-émiratis optimisé mille fois depuis 2015 mais toujours déficitaire face à la puissance missile-drone montante de la Résistance, l’Iran a dévoilé en plein océan Indien alors bien au-delà du golfe Persique de la mer d’Oman ou de la mer Rouge où opère l’US Navy, ses premières divisions navales de transport de drones.
A quoi rime ce dévoilement ? A la création d’une ""contre-NavCent"" 4centre de commandement de l'US Navy) qui au lieu de compter de lourds porte-avions avec des F-35 et des F-18 ou F-16 embarqués lesquels sont régulièrement soumis aux aléas du temps et de l’espace, fonctionne à bases de petites navettes dotées de drones embarqués et fonctionnant en réseau et ce, à l’échelle de toutes les eaux du Moyen-Orient et au-delà.
La première division navale de transport de drones iranien est ainsi composée de navires logistiques Lavan (de la classe Hemga) et Delwar, de navire de soutien Handijan, de destroyer Jamaran qui opère comme centre de commandement de la flottille, ainsi que deux sous-marins de classe Taregh et Fateh (kilo) avec à bord des drones de reconnaissance, de combat et kamikaze que sont Arash (avec des missions suicide et anti-radar), Karar, Ababil 4, Ababil 2, Homa, Chamrosh, Pélican et deux autres drones nommés Jubin et Bavar 5, dont les noms n'avaient pas été mentionnés auparavant.
Au fait le concept qui vient d’être réalisé là est celui des bases de drones flottantes, bases qui permettent aux UAV de décoller non pas de la côte mais quelques centaines voire milliers de kilomètre plus loin, soit depuis le cœur des océans. Pour des drones kamikaze ou anti-radar à sens unique comme Arash (2000 km de portée) ou Omid, il s’agit d’une distance à rajouter à la portée ce qui casse l’un des obstacles les plus tenaces de guerre en milieux marin à savoir LOS ou vision Trans horizontal.
Mais le concept de réseautage, d’hybridation, un des principes fondateurs de l’axe de la Résistance n’en reste pas là : car au nombre des drones embarqués figurent aussi des USA à décollage vertical. Comme Chamroush, Pelikan 2 ou encore ce tout dernier né des drones aéronavals iranien « Homa ». Comme pur produit de la logique resistencielle, Homa est un engin aux capacités hybride à la fois de décollage vertical et de croisière d’une vitesse de 140 km d’une altitude de vol de 12 000 pieds. Il pèse 33 kg à atterrissage et transporte une charge de 5 kg pour une endurance de 10.5 heures et une portée de lien de data de 150 km.
A quoi bon une unité navale avec Homa ( Aerosonde HQ iranisé) ? Ce sont des drones de reconnaissance équipés de détecteurs électro-optique qui aident les submersibles à mieux dominer l’environnement, à mieux identifier les positions côtières de l’ennemi voire à aller plus loin en facilitant les opérations amphibies ou en identifiant des sous-marins cibles. D’ailleurs l’action de ces drones à décollage vertical s’ajoutent aux missiles antinavires, ce qui en rend l’efficacité tout comme la portée plus efficaces.
Mais ce n’est pas tout : la division navale avec des drones embarqués opère en réseau, en ce sens que chaque submersible ne pilote pas uniquement ses propres drones mais peut contrôler et partager des donnés avec les drones d’autres submersibles. Et c’est là l’énigme impeccable de la Résistance.. Et dire que ces données sont inaccessibles au camps puisque issus des appareils entièrement made in Iran. Alors les USA maintiennent-ils toujours leur présence au Moyen-Orient ? Décidément c’est la bourbe la plus colossale que Biden a commis depuis son accession a la Maison Blanche. Alors les USA maintiennent-ils toujours leur présence au Moyen-Orient ? Décidément c’est la bourbe la plus colossale que Biden a commis depuis son accession a la Maison Blanche
