N'y a -t-il pas quelques choses de particulièrement inhabituel du côté de la Méditerranée? Bien sûr que si / 48 heures après le tonitruant discours du secrétaire général du Hezbollah où il a carrément lancé un ultimatum pour ce qui serait la première frappe "offshore" du Hezbollah contre Israël, frappe où la Résistance serait la partie qui tirerait en première, c'est toujours motus et bouche cousue coté l'entité. Ce silence est d'autant plus bizarre que juste avant que les trois drones de reconnaissance du Hezbollah de type Mersad 1 ne partent ce 2 juillet en direction de Karish de façon à se rendre parfaitement visibles aux yeux des radars d'abord des F-35 et des F-16 israéliens qui ont tenté sans succès de les intercepter puis à ceux de la DCA navale Barak -1 qui n'a pas été non plus trop à la hauteur, une coalition composée d’Israël de 30 pays golfiens et de l'OTAN auxquels les Yankees avaient greffés mêmes quelques pays africains, s'étaient réuni à l'appel de Big Brother pour voir comment "traquer le Hezbollah à travers le monde" , en "liquider les membres", en "assécher les sources de financement" bref faire en sorte qu'à ce qu'il renonce à voir en Karish une source de richesse libanaise propre même à contrer plus de 3 ans d'efforts occidentaux destinés à affamer le Liban.
Aussi à l'annonce de l'ultimatum guerrier de Nasrallah qui est tombé le 13 juillet, jour où le vieux Sioniste Biden est arrivé à Tel-Aviv pour y signer l'acte de naissance de l'OTAN anti-Résistance on s'attendait à ce que son discours contienne une flèche, une allusion, quelques chose qui prouve que l'axe US/Israël aurait compris la gravité de la situation . Que dalle! de l'Iran, du nucléaire, de la normalisation Américains et Sionistes ont parlé mais pas du Hezbollah. Pourquoi? Plus d'un analystes miserait sur l’élément de peur car le défi "dronesque" que vient de lancer la Résistance à l'axe US/Israël dépasse largement ses capacités militaires même si le vieux Biden a tenté de jouer le jeu, s'est affiché au pas d'une Iron beam histoire de faire avaler aux alliés golfiens de nouveaux contrats de vente axes cette fois sur les gadgets dit DCA made in Raphael et Elbit.
Le journal Al Akhbar lui fait état d'une capitulation : après avoir menacé de surpasser l'Etat libanais dans le dossier de Karish et affirmé qu'ils s'en foutaient royalement de l'opinion de Beyrouth et puis être allé jsuqu'à signer un contrat de vente du gaz de Karish avec l'UE par Egypte interposée, l'entité se ravise. Al Akhbar écrit :
" Les menaces de Nasrallah « s'imposent désormais et de tout leur poids à l'agenda des décisions de Tel-Aviv, même si aucune position, réaction ou commentaire n’ont été exprimés. Il est à constater que les Sionistes disent désormais préférer se concentrer sur le blocage des négociations, alors même qu'ils laissent entendre s'en moquer il y a encore si peu" et le journal d'ajouter : " A en juger le discours médiatique d« Israël » il ne mise plus comme avant (’envoi des 3 drones du Hezbollah au dessus de Karish) sur la crise énergétique au Liban, en mettant sans cesse en exergue l'irresponsabilité des Libanais et ceci pour faire chanter les Libanais et imposer comme il est le seul à savoir le faire ses conditions dans les pires moments aux adversaires mais dit se se concentrer sur les négociations qu'il méprisait il y e a encore 15 jours allant jusqu'à mobiliser les compagnies otaniennes à Karish, activant même ses unités d'exploration et de forage"!
« Je me demande comment on pourrait faire face à un Hezbollah qui prouve chaque jours sa capacité à faire mieux qu'hier alors que l'armée israélienne régresse de jour en jour. L'état major israélien a crié à la victoire quand l'un des trois drones du Hezbollah a été abattu par un F-16 mais il n'a pas osé placer un seul mot quand notre F-35 a échoué à en faire autant. Un combattant du Hezbollah de capacité moyenne est beaucoup plus expérimenté et formé qu’un soldat israélien de la même caractéristique. La puissance de feu du Hezbollah est très importante ; il n'est pas clair du tout qu'Israël sera capable de la gérer. militairement, le Hezbollah n'avait fait que renforcer ses capacités depuis 2006. Outre son arsenal de roquettes et de missiles, le Hezbollah plus de 100 drones. les systèmes de défense aérienne israéliens multicouches auront du mal à repousser des barrages de milliers de missiles que le Hezbollah et ceci on est désormais sûr fera précéder ses tirs de missiles par des dizaines voire des centaines de drones. Mais le pire seront des combinaison missiles-drones qui eux agissent comme des armes multicouches », a-t-il admis lors d’une interview accordée le vendredi 15 juillet au Jerusalem Post.
Et les Américains eux qui ont crée une "coalition" spécifiquement anti Hezbollah, mobilisé des milliers d'agents à travers les cinq continents pour traquer le Hezbollah et " ses réseaux" où en sont ils après le coup de 2 juillet combiné au discours récent de Nasarallah? eux aussi, ils feignent n'avoir rien entendu préférant aller droit vers la vrai-fausse solution : la sanction.
Al Akhbar écrit : " le dernier discours de Nasrallah a non seulement privé les Israéliens de la carte d’exploitation de la crise économique et a jeté la balle dans le camp israélien mais encore il en a fait autant vis-à-vis des Américains. Citant l’ex-chef du Conseil de la Sécurité nationale le Général de division Giora Island, le journal constate son exhortation aux Américains de retirer les banques du Liban de système des transferts bancaires SWIFT, de sorte que le Liban s’effondre davantage bien que cette situation vient d'être prévenue par Nasrallah dans son discours où il a dit « d’aucuns veulent affamer les Libanais ». Mais les Etats Unis ont-ils réellement d'autres solutions, eux qui voient Israël dans le viseur des drones et des missiles de la résistance? Peuvent-ils s'engager directement dans une guerre anti Hezbollah? bien sur que non d'où ces propos de John Kirby récemment confié à la radio israélienne, dans laquelle il précise que l’objectif de Washington est « la poursuite des négociations entre Israël et le Liban et la cessation des menaces ». N'est-ce pas à mille lieu du discours que tenait l'émissaire américain avant le 2 juillet? Il y a certains qui voient dans tout ce qui précède une chose l'émergence d'une puissance méditerranéenne du nom du Hezbollah, une puissance capable de mettre au pas Israël, de se mesurer aux Américains et d'imposer à ses derniers ses contingences....