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Russie/Chine font appel à l'arme de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe lors d'une parade militaire (Archive)

Y a-t-il un quelconque rapport entre l'arrivée à l'improviste il y a deux jours du MAE russe, Lavrov à Téhéran où il a plaidé en faveur d'une relation "stratégique" avec l'Iran et ce dans tous les domaines, d'une part et le discours inopiné ce vendredi  du président Raïssi tenu devant les plus puissantes économies du monde, BRICS de l'autre, discours où l'Iranien n'est pas allé par quatre chemins pour  souligner à juste tire qu'après la guerre en Ukraine  la route de la soie souffre atrocement dans son tronçon "européen" et que la Russie, toute puissance de premier qu'elle est risque d'être sous l'embargo territorial si tous ses voisins otaniens se mettent un jour à singer la Lituanie et le blocus qu'il impose à la Kaliningrad? Plus d'un analyste répondrait par affirmative surtout en suivant le contenu du discours de Raïssi : " Nous sommes prêts à partager toutes nos capacités et nos potentiels, y compris les réseaux de transport et de transit courts et bon marché, l'atout exceptionnel d'une main-d'œuvre qualifiée ainsi que d'importantes réalisations scientifiques pour [aider] les BRICS à atteindre leurs objectifs"?

C'est clair, depuis l'ouverture du corridor Nord-Sud qui relie la Russie à l'Inde ou la mer Noire au golfe Persique via l'Iran, les projet anti universaliste du monde auraient du plombe dans l'aile. Et ce non seulement parce que territorialement géostrategiquement parlant l'Iran occupe une place centrale, entre deux mer et trois principaux détroits de transit du monde ou que son sous sol et ses cotes riches en hydrocarbure, mais c'est parce qu'il fait partie d'un axe militairement plus puissant que US/OTAN/ acolytes puisque cet axe a réussi à imposer aux Américains et ce à coup de missiles et de drones  un changement de calendrier net, ce qui n'était encore jamais arrivé aux Yankee.

Car aller chercher sa fortune via un face à face direct avec la Russie, en mettant à l'épreuve ses réelles capacités et non celles racontées par le Hollywood et ce, au risque m^me d'en dévoiler les failles, ce n'est ni habituel ni dans la logique des Américains. A preuve, en Ukraine, les Yankee viennent de subir  une seconde déculottée de taille la perte de Severdonetsk, une perte autant sinon plus colossale que celle de Mariopoul avec ses généraux et officiers US capturés comme des rats dans des trois de AzovStal. Sans Severdonestk, Odessa et son siège ne pourrait être brisé même si l'Amérique activent en Ukraine toutes les Harpoon tous les HIMARS du monde. D'où cette tournée que Biden s’apprête à faire en Arabie, allié le plus mal aimé de Washington, une Arabie où Biden tenterait de raviver l'arme du pétrole et du gaz contre Poutine. 

N'est-ce pas que les acquis de la guerre russe contre l'axe US/OTAN risque-t-il de basculer si l'Arabie se mettait à faire du béni oui-oui face aux Américains? ou ce qui revient au m^me y a t il un moyen pour que les amis moyen orientaux des Etats Unis qui en dépit de toutes les apparences ne sont pas vraiment des "non ennemi de la Russie" se montrent à la fois plus attachés à leur parole donnée à Moscou? il semblerait que la visite de Lavrov à Téhéran et l'appel du président Xi pour que son homologue iranien prenne la parole devant les BRICS renverrait à une telle logique. Car tout compte fait la guerre en Ukraine  a prouvé qu'à la Chine et à la Russie, deux superpuissances militaro-économique de premier ordre , il manque ce "quelque chose" qui ne manque pas du à l'axe de la Résistance  et qu'une complémentarité entre ces deux axes ne pourrait qu’aboutir à un  renforcement mutuel. Et c'est quoi cette capacité? Celle de synchroniser actes et parole au-delà des clivages géographiques et faire primer le tout sur la partie et ce à tous les points de vue. La Chine et la Russie ont besoin d'un axe militairement plus fort, énergétiquement riche et historiquement proche de l'Est. Et ils l'on trouvé du côté de l'Iran.

Ainsi à Téhéran, une feuille de route en quatre point a été décidée : élaborer un plan pour augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays de 4 milliards de dollars actuellement à plus de 40 milliards dans les cinq prochaines années ; Moscou bénéficie des expériences de l'Iran durant les 40 dernières années en matière de contournement des sanctions américaines pour approfondir leurs coopérations ; supprimer le dollar américain au profit des monnaies nationales ; la pleine implication de l'Iran dans la nouvelle alliance stratégique sino-russe et la coordination avec Moscou dans les domaines énergétiques ; la formation d'une alliance militaire pour faire face à l'hégémonie américaine au Moyen-Orient qui après la défaite des USA en est à signer désormais la création d'une énième coalition anti Résistance. 

Signe des temps, cette feuille de route a coïncidé avec deux événements particulièrement significatifs : primo  important changement à la tête du renseignement du CGRI et la promotion de celui qui l'a dirigé et qui à commencer du mois d'avril 2021 jusqu'à ce juin 2022 a fait du régime sioniste, tenant et aboutissant de la guerre anti russe de l'Ukraine un irréversible perdant : Car qu'at-il laissé l'ex chef du renseignement du CGRI derrière lui après son départ pour le poste de haut conseiller du commandante en chef du CGRI? 

" Ces derniers mois, le régime sioniste connaît peut-être sa pire situation sécuritaire depuis sa naissance illégitime. Si avant la Résistance à Gaza était le problème de sécurité le plus important pour Israël, c'est désormais la Cisjordanie, que l'entité croyait être son arrière cours que celle-ci devra affronter . Puis Stratégiquement, Israël est assiégé que ce soit  depuis le sud du Liban et les hauteurs du Golan en Syrie, ou encore depuis la mer via l'accès d'Ansarallah à Eilat. Puis que dire de cette impressionnante quantité d'incendies, d'explosions, de destructions qui continuent à secouer Israël au point que ses officiers s'en sont allés chez les Turcs les appeler au secours", affirme un journal national iranien. Et bien c'est de ce genre de combativité, d'efficacité, d'aplombe que Russes et Chinois ont besoin et c'est chez la Résistance que cela se trouve. Or la promotion de l'ex chef du renseignement du CGRI qui confirme une nette tendance à élargissement des enjeux au sein de la Résistance à une échelle non plus seulement régionale mais aussi internationale, a coïncidé avec un autre événement pas moins prémonitoire. The Drive écrit : " 

"Le 17 juin, le dernier drone RQ-4A Global Hawk spécialement configuré pour l'US Navy dans le cadre du programme Broad Area Maritime Surveillance Demonstrator, ou BAMS-D, a atterri à Patuxent River, Maryland pour être accueilli par le personnel du programme responsable de son conception. De retour d'un énorme déploiement de 13 ans qui devait initialement être une démonstration de concept de six mois, les avions BAMS-D restants sont sur le point d'entamer une carrière bien remplie.Le programme BAMS-D a débuté en 2003 après que la Marine a attribué à Northrop Grumman un contrat pour développer des concepts de fonctionnement pour un système sans pilote axé sur la mer à haute altitude et à longue endurance, qui a fini par jeter les bases du MQ-4C Triton . Initialement appelé le programme de démonstration maritime Global Hawk, la Marine et Northrop Grumman ont ensuite commencé à travailler ensemble pour modifier la suite de capteurs intégrés du RQ-4 Global Hawk de l'US Air Force afin d'inclure un radar au-dessus de l'eau et des mesures de soutien électronique pour mieux s'adapter à un environnement maritime. Quatre des premiers RQ-4A du bloc 10 ont finalement été modifiés pour le programme, qui est devenu connu sous le nom de BAMS-D."

Mais BAMS-D a royalement échoué un certain 19 juin 2019 quand une batterie de missiles antimissile  iranien Khordad-3 en a chassé un dans le ciel du golfe Persique. MC-4 n'avait aucune raison de rester de s'exposer aux missiles sol air de la Résistance que les drones navales US connaissent une crise existentielle depuis que les Shahed 136 d'Ansarallah oint réussi à chasser seul, sans appui de P8 de gros navire en plein mer et de le fer avec la mp^me exactitude que des missiles anti bunker : le 29 juillet cela fera un an que deux agents sionistes à bord de Mercer Street navire israélien se sont fait liquidé par le drone àç sens unique qu'est Shahed-136... Ce n'est les choses à laisser indifférent quand on est la Russie et qu'on a été cette semaine la cible et à deux reprises de deux attaques aux drones visant les installations énergétiques en Crimée et à Rostov. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV