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Activité satellitaire en flèche. Que prépare l'Iran?

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Le porte-satellites Zoljanah, développé en Iran et à propulsion hybride. (Photo d’archive)

Un porte-parole du ministère iranien de la Défense, Ahmad Hosseini, a déclaré que la République islamique d’Iran prévoyait d’effectuer deux autres lancements de sa fusée porteuse de satellites à propergol hybride développée localement appelée Zoljanah.

Ahmad Hosseini a déclaré hier mercredi que 3 lancements du porte-satellites Zoljanah étaient à l’ordre du jour du ministère de la Défense. Alors qu'un lancement a déjà eu lieu, 2 autres lancements s'effectueront prochainement, a-t-il précisé.

Zoljanah est un porte-satellite triphasé, qui fonctionne au carburant hybride et les performances des différents étages sont examinées et évaluées lors de chaque lancement, a expliqué le responsable.

Suite à l’incorporation de la technologie requise et à un fonctionnement réussi, le porte-satellites Zoljenah sera capable de mettre « des charges utiles pesant jusqu’à 220 kilogrammes sur l’orbite à une altitude de 500 kilomètres », a souligné Hosseini.

Le ministère iranien de la Défense a lancé le porte-satellites Zoljanah dans l’espace pour la première fois en février 2021, qui a été diffusé en direct sur la télévision d’État.

Le porte-satellite mesure 25,5 mètres de long et pèse environ 52 tonnes. Il utilise un moteur à combustible solide de 1,5 mètre de diamètre avec 74 tonnes de poussée.

Plus tôt cette année, le commandant en chef de la l’unité aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a déclaré que le pays maîtrisait la technologie des porte-satellites et avait testé son premier porte-satellite utilisant du combustible solide.

« À partir de maintenant, l’Iran sera en mesure de lancer un grand nombre de satellites utilisant des moteurs à bas prix », a déclaré le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh lors d’un rassemblement d’érudits religieux dans la ville iranienne de Qom le 13 janvier.

Élaborant sur un récent test sur un moteur de satellite iranien fonctionnant au combustible solide, Hajizadeh a déclaré : « Ce test a été réalisé avec succès pour la première fois dans le pays. »

 « Au cours des deux dernières années, tous les porte-satellites iraniens, qui ont été testés, ont fonctionné au carburant liquide. Mais dans ce test, nous avons réussi à utiliser le moteur à combustible solide avec une poussée de 66 tonnes », a-t-il souligné.

Fin décembre 2020, le ministère iranien de la Défense a annoncé qu’il avait lancé avec succès une fusée porteuse satellite de construction nationale nommée Simorgh, envoyant trois appareils de recherche dans l’espace.

« Dans cette mission de recherche spatiale, pour la première fois, trois appareils de recherche ont été lancés simultanément à une altitude de 470 kilomètres et à une vitesse de 7 350 mètres par seconde », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense, Ahmad Hosseini.

Hassan Salarieh le chef de l’agence spatiale iranienne brossant un tableau des projets de l’agence spatiale a déclaré que l’interaction avec les entreprises du secteur privé est l’un des facteurs qui peuvent contribuer de manière significative au développement de l’industrie spatiale du pays.

Hassan Salarieh a déclaré que le pays est en train d’élaborer un nouveau programme spatial qui ouvrira la voie au secteur privé pour fournir au public des services liés à l’espace. 

Il a noté que les développeurs de satellites seraient tenus d’utiliser les services d’entreprises nationales fondées sur la connaissance qui ont reçu l’approbation de l’agence spatiale internationale et du laboratoire international.

Il a déclaré que cinq programmes sérieux de l’Agence spatiale iranienne étaient en cours dans le secteur privé dont le premier programme consistait à identifier et à standardiser les produits spatiaux fabriqués par certaines entreprises nationales basées sur la connaissance.

Concernant le processus de standardisation, il a indiqué : « les produits spatiaux reçoivent d’abord les approbations nécessaires si les conditions sont remplies, puis sont envoyés dans d’autres pays pour être testés afin d’être compatibles aux normes internationales ».

Se référant au soutien de l’agence spatiale aux entreprises du secteur privé qui ont reçu les approbations nécessaires, il a poursuivi qu’après les étapes ci-dessus et l’approbation finale de l’agence spatiale iranienne, tous les développeurs de satellites traditionnels sont tenus d’utiliser les produits des nouvelles entreprises nationales fondées sur la connaissance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV