Comme prévu, 2022 est l'année de toutes les synchronisation : A peine 48 heures après une tonitruante attaque aux missiles tactiques contre la base illégale des troupes d'occupation US à al Omar sur la rive est de l'Euphrate en Syrie, attaque que les sources russes disent avoir été lancées depuis Al Mayadin non loin du point de passage Abou Kamal/Qaem en Irak, attaque qui rappelons le aussi a plus ou moins combinée aux frappes directes des chasseurs russes contre l'armée turque à Hassaké a poussé la Turquie atlantiste et son parrain américain à revoir leur copie et déclarer forfait quant à la zone tampon qu'ils comptaient faire ériger le long des 30 km des frontières syrienne avec le flanc sud de l'OTAN (Turquie), rien que cibler la flotte méditerranéenne de la Russie, des sources irakiennes annoncent une attaque toujours aux missiles contre la base américaine Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar en Irak.
De violentes explosions entendues, ce mardi 31 mai à l’aube, liées à six roquettes ailées de type Arash 4 122 mm que le Patriot ni Avenger récemment repositionnés à Ain al Asad ont échoué à intercepter et dont une, s'est même filtré à l'intérieur de la base elle-même.
Au chapitre des performances militaires, le constat est sans appel : deux ans après le début des frappes aux missiles contre les Yankee en Irak et au bout des mois d'efforts US destinés à "optimiser les Patriot" de façon à les rendre aptes à intercepter le roquettes irakienne, l'équation de force est nettement en faveur de la Résistance irakienne. Surtout que des Arash-4 ne pèsent que de 45 à 67 kilogrammes pour une portée de 18 à 40 kilomètres, et une vitesse maximale de 1050 mètres par seconde et que leur altitude de vol pic est de 7500 mètres juste ce qu'il faut pour aller trop loin à l'intérieur d'une base US.
Mais il y a un autre sens à inculquer à cette sortie balistique irakienne contre USA qui intervient après un répit de plusieurs semaines et on a tout intérêt à le mettre en rapport avec ce qui vient de se passer en Syrie.
Pour la première fois depuis que les troupes d'occupation US sont prise pour cible, cette attaque aux six missiles contre Ain al-Asad a été revendiquée par un groupe jusqu'ici inconnu qui s'attribue le mot " internationale". Sabereen News écrit : "le groupe irakien dit « Faction de la résistance internationale » a revendiqué la responsabilité de cette attaque suivant le communiqué ci-dessous
« O Attendu Mahdi (que Dieu le bénisse et lui accorde la paix), avec votre appel, nous défendrons les faibles sur la terre, vos fils de la Résistance islamique, la faction de la Résistance internationale, ont pu viser la base d'Aïn al-Asad, où se trouvent les forces d'occupation américaines, avec 6 roquettes Grad de 122 mm le 30 mai 2022 à 22 h 25, et la cible a été précisément touchée. Le succès et la prime appartiennent à Dieu. Faction de la résistance internationale ».
Déçus de pouvoir éliminer la Résistance sur la scène politique irakienne par élections truquées interposées, l'axe US/Israël vient de subir tour à tour deux déculottées de taille en Mésopotamie qui le mettent à mal énergétiquement : primo la loi interdisant à Erbil d'aider le duo turco israélien à détourner le pétrole irakien sur le dos de la nation et secundo la loi criminalisant la normalisation avec Israël. Ou ce qui revient au même. Tout commerce de pétrole avec Israël est un crime. Voilà un doublet qui justifie amplement un retour aux frappes anti-US car comme chacun le sait en Irak, au nord tout comme à l'ouest voire meme à Bagdad, l’Amérique sert de paravent à Israël. Comment se manifesterait une participation directe ou indirecte russe à cette perspective?
Les avis divergent : elle pourrait se confiner à des frappes anti Turquie à Hassake, comme celles qui viennent de se produire cette semaine et qui semblent avoir poussé la Turquie de poursuivre son aventure ou encore revêtir une forme plus complexe, celle d'un redéploiement de troupes russe à Qamichli. Après tout Qamichli qui abrite une base aérienne de taille russe et que l'armée russe vient de bourrer d’hélico et de Su-34 ne se trouvent qu'à quelques pas d'Erbil... L'aviation turque si promptes à bombarder le nord Irakien se trouvera t il bientôt nez à nez avec les Sukho russe... Si il y a une chose que Poutine appris en Ukraine c'est bien la suivante : l'ami de mon ennemi ne sera jamais mon ami.