Le négociateur de l’Union européenne chargé de coordonner les pourparlers sur le nucléaire iranien à Vienne, Enrique Mora, mène depuis 48 heures d'intenses négociations au ministère iranien des Affaires étrangères à Téhéran avec Ali Bagheri-Kani, négociateur en chef de la République islamique d'Iran alors que le monde parle d'une fin de partie à Vienne pour toutes les parties dans la mesure ou des semaines de négociations pour une levée de l'embargo US contre l'Iran ont échoué, les Yankee continuant à refuser de de-blacklister le CGRI, puis à chercher par tous les moyens possibles et imaginables à étendre le cadre juridique de l'accord de 2015 aux dossiers de missiles iraniens ou encore à ce qu'ils appellent "le rôle néfaste de l'Iran". Enrique Mora est arrivé mardi à Téhéran. Avant son arrivée en Iran, il a tweeté qu'il discuterait à la fois de la relance des pourparlers nucléaires et d'autres questions sans préciser ce qu'il entendait part ces "autres questions".
Le Qatar de Tamim se rapproche de plus en plus de l'Iran et envisage m^me des projets conjoints stratégique avec les Iraniens y compris la construction d'un tunnel sous marin de 120 km qui le relierait à l'Iran et partant au corridor Nord Sud, un projet qui lors de la récente voyage du président Raïssi à Doha a été repris aux entreprises turques pour être remis aux firmes iraniennes.
En effet La visite de l'émir Tamim fait suite à un voyage du président iranien à Doha en février, où il a rencontré de hauts responsables qataris et assisté au sixième sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) visite émaillée par la signature de 14 protocoles d'accord dans les domaines de l'aviation, du commerce, de la navigation, des médias, de l'annulation des exigences de visa, de l'électricité, des normes, de l'éducation et de la culture. Mais à quoi rime cette influence dans la capitale iranienne? Plus d'un analyste relierait ces navettes diplomatiques à la guerre en Ukraine, à la crise de l'énergie avec laquelle l'Europe et au-delà l'Occident sont aux prises, et à l'espoir US/OTAN de voir l'Iran qui sous les dehors d'une neutralité appuie son partenaire russe, de finir par se soumettre aux conditions US pour qu'il y ait enfin un accord "nucléaire" et suite à quoi, une ouverture des vannes petrogazière iranienne ciblées par plus de 4 décennies de sanctions vers l'Occident.
Or la réponse en la matière a été claire cette semaine quand M Rau, MAE polonais s'entretenait avec le ministre iranien du pétrole, Oji. A la proposition de signer des contrats de vente de gaz et de petrole iranien avec l'Europe ( Et ce sans tenir compte des sanctions US bénéficiant des dérogations que les Yankee seraient prêts à faire à l'Europe!; NDLR), l'Iranien a répondu : OK, d'accord mais à condition..." Quelles conditions? Et bien à condition que ces accords soient primo de longue durée secundo, hors de portée de toute influence de la tierce partie! Et oui, l'Iran ne se fait pas piquer à deux fois depuis un seul trou, comme dirait le dicton.
Ces va-et-vient diplomatiques est d'autant plus justifié que l'Iran, bénéficiant largement du contexte internationale créé par la guerre en Ukraine continue à faire progresser son programme nucléaire et ce, sans aucun pour le camp atlantiste. En ce sens l'Iran qui a récemment déplacé ses réacteurs d'enrichissement à 60% en sous sol, quelques 3000, produit un nouvel isotope, et est prêt à étendre son programme nucléaire. Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a affirmé que l'Iran était déterminé à poursuivre le développement de son programme nucléaire, malgré les efforts de l'Occident pour limiter la production d'eau lourde du pays.
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Eslami a déclaré que les kits utilisés pour détecter l'état métabolique des nouveau-nés étaient importés dans un certain nombre de pays ajoutant que l'Iran fait désormais partie des cinq principaux pays fabriquant les kits. « Le kit a été produit en un an et nous prévoyons également de l'exporter », s’est-il félicité.
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En janvier dernier, le porte-parole de l'OIEA, Behrouz Kamalvandi, a déclaré que le pays produisait actuellement suffisamment d'eau lourde à l'intérieur du pays et exportait même le surplus vers huit pays. Il a déclaré que le pays doit avoir ses propres centrales nucléaires et produire le combustible nécessaire à ces centrales, ainsi que la médecine nucléaire dont il a besoin. Une chose s$ure l'Iran a déjà dépassé le besoin coopérationnel avec l'Occident c'est lui qui lui court après