Un haut responsable du nucléaire iranien a déclaré que le nouveau site de Natanz est un endroit plus sûr contre les actes de sabotage que l'ancien site de TESA Karaj pour les machines de production de pièces de centrifugeuses.
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a déclaré à propos de l'installation de caméras de surveillance de l'AIEA à Natanz : « Comme par la passé, les caméras enregistrent les informations, et si un accord est conclu, l'agence y aura accès, sinon les informations seront stockées puis probablement supprimées."
Concernant le transfert de certaines installations nucléaires de Karaj, près de la capitale Téhéran, vers le complexe de Natanz dans le centre de l'Iran, Behrouz Kamalvandi a déclaré que « malheureusement en raison de l'opération terroriste contre les installations de TESA Karaj, nous avons dû intensifier les mesures de sécurité et déplacer une partie importante de ces machines ».
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« Les centrifugeuses ont été déplacées vers un endroit plus sûr en raison de leur importance, et sont actuellement fonctionnelles », a-t-il noté.
Le 4 avril, l'Iran a informé l’AIEA de son projet de transférer les machines de production de pièces de centrifugeuses de Karaj à Natanz.
Kamalvand a noté que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a présenté deux rapports ; l'un lors du transfert des machines et l'autre au moment où les caméras installées sur le site de Natanz sont devenues opérationnelles.
Compte tenu des ambiguïtés soulevées dans les rapports, l'Iran a expliqué que toutes les mesures prises étaient conformes aux accords conclus avec l'AIEA, a noté le porte-parole de l’OIEA.
Il a toutefois souligné que l'agence nucléaire de l'ONU n'aura pas accès aux données enregistrées par ses caméras de surveillance tant que l'Iran et le groupe de pays P4+1 ne parviendront pas à un accord sur la relance de l'accord de 2015.
Jeudi, l'ambassadeur de la RII auprès de l'AIEA Mohammad Reza Ghaebi a déclaré que le dernier rapport de l'agence confirme que l'Iran avait informé l'AIEA le 4 avril que toutes les machines de production de centrifugeuses avaient été transférées de Karaj à Natanz, laissant les inspecteurs vérifier, le même jour, que les machines ne fonctionnaient pas.
« L'Agence n'aura pas accès aux informations enregistrées sur la mémoire de ses caméras et tant que l'Iran ne sera pas revenu à une conformité totale avec le PGAC, ces informations ne seront pas mises à la disposition de l'Agence et seront stockées en Iran », a ajouté Ghaebi.
