Le mardi 15 mars, presque au moment où le commandant en chef du CentCom, le général McKenzie, cherchait tant bien que mal à cacher devant le congrès US sa stupéfaction de voir les Fateh-110 iraniens pulvériser en rien de temps, le méga QG Mossad-CIA que cachait superbement un « Twin Villa » de l’homme d’affaire kurde Cheikh Baz Karim, homme par qui l’entité vampirise le pétrole irakien pour 40% de ses besoins domestiques, se procurant le reste, à partir des puits de pétrole occupés syriens à Deir ez-Zor, les convois militaires américains franchissaient à toute allure le point de passage d’al-Waleed sur les frontières du Kurdistan irakien avec la Syrie et ce, à destination des bases illégales US sur la rive est de l’Euphrate puisque McKenzie le savait pertinemment que l’épisode « Erbil » n’était qu’un début et que l’Iran, maintenant que sa bataille contre Israël est ouverte, n’en a fini ni avec l’entité ni avec son parrain américain qui se cache derrière lui, même si le général américain avait mis tout son art dans la balance devant le Congrès pour prouver que les « Fateh-110 » tirés dans la nuit de 13 à 14 mars ne visaient aucunement les USA. Au fait, le démenti n’a pas tardé de tomber.
Dans la nuit de 16 à 17 mars, de violentes déflagrations en cascade se sont fait entendre en Syrie orientale non loin d’al-Omar, l’un des sites pétroliers les plus exploités par les truands yankee à Deir ez-Zor. Le cercle du feu déclenché à Erbil qui n’en déplaise à McKenzie, a fait saigner non pas seulement le Mossad qui y a perdu 9 de ses officiers mais encore la CIA qui y a laissé un E-11 A et plusieurs avions transport y commence-t-il à « se hybridiser » à « synchroniser » drones et missiles à mesure qu’il se rapproche des frontières de l’entité sioniste ?
Selon Sputnik les déflagrations dont le nombre ont largement dépassé les cinq auraient été causées, par « au moins cinq drones et plusieurs roquettes » tous lancés depuis l’ouest de l’Euphrate soit au sud est de la ville de Deir ez-Zor, là où la Résistance tient le gros de ses positions. Remarquons que la toute dernière attaque directe anti Israël de la Résistance qui remonte au 31 janvier quand Ansarallah s’en est pris au siège de MAR Abou Dhabi, ce chantier naval où l’Allemagne fait construire sur le dos du contribuable allemand des sous-marins Dakar pour Israël, avait été à caractère hybride. C’est donc bien plus probable qu’on ait assisté cette nuit en Syrie, là où Israël a tué le 7 mars deux officiers iraniens à un second épisode, après Erbil de ce qui ressemble fort à un « tournant stratégique » décidé par le commandement de la Résistance au terme du quel tournant, Israël devra obligatoirement perdre la totalité de sa capacité de nuisance!
Et comment faire? Au Kurdistan irakien, où les « Fateh-110 » iraniens ont fait revivre l’enfer aux agents US-Israël ce 13 mars, l’axe américano-sioniste a perdu bien plus qu’une station de radar ultra sophistiquée doublée de système de connexion crypté qu’abrite l’aéroport de Harir ; il a perdu sa première base sous-terrain de drones ! En effet de nouvelles informations font été de l’existence d’un vaste sous-sol au « Twin Villa » qui aurait abrité des drones israéliens de modèle Harop et dont l’un aurait même tenté il y a trois semaines de cela de prendre pour cible une base militaire iranienne à Kermânchâh, situé à 80 km des frontières du Kurdistan irakien.
Or cette nuit de 17 mars c’est encore cette terrifiante cécité « radarienne » qui a refait surface à Deir ez-Zor où les unités de Patriot et de C-Ram et d’Avenger américaine appuyées par les radars en Jordanie et en Israël voisins n’ont pas vu la combinaison drone-missile de la Résistance venir. Une cécité d’autant plus terrifiante que l’étau se resserre de plus en plus, et le « danger » tend à arriver du Kurdistan irakien aux portes mêmes d’Israël.
Le 8 mars, soit cinq jours avant le coup d’Erbil, l’armée sioniste a fait publier de façon prémonitoire une vidéo visualisant le premier combat aérien de l’un de ses F-35 Adir non pas contre des « chasseurs habités iraniens » qui leur auraient opposé à des milliers kilomètres d’Israël près de l’Iran, comme ils nous l’ont promis depuis des années mais dans le ciel du nord ouest sioniste : elle a fait tout pour en faire un succès mais les experts ont vu plutôt à travers ce récit trop vague et parcellaire de deux F-35 Adir interceptant trois drones Shahed-197 iraniens (ce numéro n’existe pas dans la gamme Shahed et il semblerait qu’il s’agisse de Shahed-181, NDLR) un effort désespéré censé cacher cette « cécité ». Selon le récit « deux des trois drones iraniens auraient été abattus à coup de missile AMMRAM alors que les radars de Dôme de fer les suivaient dans le ciel depuis leur point de décollage », le troisième « ayant été neutralisé par un système électronique ». Au fait la vidéo visualise une interception à l’aide de la casquette du pilote sioniste qu’on sait être dotée de système optique « EOTS », ce qui n’est vraiment pas un motif de fierté pour la DCA à base du sol israélien…
Puis cette mode d’interception air-air ne vient pas d’un F-16 ou d’un F-15 mais d’un F-35 soit ce qu’il y a de meilleurs dans la flotte aérienne de l’entité… Bref, cette nuit une première frappe hybride anti US-anti Israël à Deir ez-Zor a prouvé qu’il n’y rien que plus face que de lancer des essaims drones-missiles à l’assaut de l’entité sioniste. Pour trois drones « Shahed-181 », soit une reproduction à 60 % de RQ-170 américain équipé de moteur à hélice (turbofon) d’une portée de 1 500 km, d’une endurance de 4.5 heures et d’une altitude de 25 000 pieds, il a sorti le meilleur qu’il a. Que fera-t-il quand la première attaque hybride drone-missile le ciblera ?…
Fin décembre et lors de l'exercice militaire Grand prophète-17, Israël s'est laissé surprendre par un épisode de guerre marqué par une attaque combinée 16 missiles balistiques de précision Sol-Sol de type Sejjil, Emad, Zelzal, Ghadr, Zulfekar et Dezful dont la portée varie entre 350 et 2200 km et de 10, drones qui ont ciblé en un temps de records de 57 secondes le cœur d'une réplique grandeur nature du réacteur nucléaire de Dimona. Avouons que ce scénario hybride est infiniment plus complexe que les frappes aux drones et aux missiles synchrones et essaimés mais il est bien possible sur fond d'un Israël sans DCA.