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Russie/ Iran et le missile X-55 ukrainien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Golan : fin du veto pro-Israël russe?

Y a-t-il un quelconque lien d’une part entre cette mise en garde particulièrement nucléarisée du MAE russe Lavrov affirmant ce mercredi 2 mars «Si une troisième guerre mondiale devait se produire, elle impliquerait des armes nucléaires et serait destructrice » et ce, alors qu’il commentait le sixième jours du conflit accusant  à Kiev de « s'être lancées dans des  jeux dangereux liés à des projets d'acquisition de leurs propres armes nucléaires » et soulignant que la Russie «  ne pouvait ne pas répondre à ce danger réel » et ce tweet très récent du secrétaire du conseil suprême de la sécurité iranienne datant de ce jeudi qui mettant en garde les USA contre un échec des négociation de Vienne affirme : «  la stratégie iranienne dite de « Résistance active » a vaincu la politique de « Pression maximale » de Trump de l’aveu même de l’administration US actuelle. Si les pourparlers de Vienne n’aboutissent pas à un bon résultat, l’actuelle administration US en ressentira l’échec dans un avenir tout proche et regrettera de n’avoir pas à temps profiter de la diplomatie »?

Probablement, quand on voit le monde vivre depuis quelques heures au rythme d'une possible guerre aux missiles tactiques nucléaires que les Ukrainiens ne possèdent certes pas après les avoir rendues dans les années 90, mais qui pourraient après tout se trouver quelque part cachées non loin des frontières russes en Ukraine ou alors dans ses super bases que les Américains détiennent autour de la Russie.

Reformulons la question : Une "guerre nucléaire dévastatrice" dont la perspective est brandie très sérieusement peut-elle avoir un effet sur des pourparlers de Vienne où les Américains continuent à refuser de donner une quelconque garantie à l'Iran, que ce soit sur leur maintien dans l'accord si l'administration US changeait, ou sur la levée des sanctions ?

Remarquons que ce même jeudi, à peine quelques heures après que le sénateur républicain Lindsy Graham a publiquement appelé au "meurtre de scientifiques nucléaires iraniens" comme un "moyen de dissuasion" le gourou sioniste Bennett a affirmé que concernant l'Iran, "Israël avait beaucoup de travail à faire", sous-entendant que "le Mossad bien installé à Bahreïn et aux Emirats" irait suivre le conseil de Graham. Et puis le ministre sioniste de la Guerre qui a, lui aussi  apporté sa contribution à la campagne de menace parallèle anti Russie/anti Iran,  en accusant ce  jeudi l'Iran d'être " un problème non seulement régional mais mondial" un problème qu'Israël "est décidé de résoudre avec ou sans accord Occident/Iran". 

Ce jeudi juste avant que Gantz ne menace l'Iran d'attaque préventive  l'entité sioniste a en effet vécu sa quatrième défaite retentissante depuis le 31 janvier en Syrie en singeant une frappe contre les territoires syriens. C'était au Quneitra que cette quatrième frappe depuis un mois a eu lieu cette nuit mais non pas comme dans le temps à l'aide des F-16 puisque les F-16 cela fait un certain temps qui n'osent plus faire leur apparition dans le ciel du Sud Syrie -sud Liban par crainte de la DCA intégrée Hezbollah-Syrie mais à coup d'artillerie lourde. Un total changement d’épicentre de guerre dans la guère du ciel au sol où l’entité n'a jamais plus brillé depuis sa défaite de 2006 face au Hezbollah. Pas de pertes pas de dégât ni même une simple médiatisation de l'attaque de cette nuit comme si Israël avait définitivement perdu ses capacités aériennes comme l'a dit, il y a peu Nasrallah.

La menace de Gantz , de Benett,  de Graham contre l'Iran a-t-elle partie liée avec cette perte de capacité aérienne israélienne dans le ciel du Levant alors que l'Amérique tend à embraser le monde au feu nucléaire pour assommer Poutine? Sans nul doute et  Lavrov et Chamkani parlent comme si il y en avait un. La Russie finira par lever son veto sur la riposte syrienne aux agressions israélienne? Arrivera-t-elle à  cette conclusion qu’Israël est directement  impliqué par régime du sioniste Zelensky dans ce vaste complot contre la sécurité russe? Et que en l'état ,  totalement encerclé par les missiles et drones de la Résistance qu'il est Israël constitue un levier de pression idéal contre l'Occident pour éviter un Armageddon nucléaire? Espérons-le.

En tout cas la quasi simultanéité des déclarations de Lavrov et de Chamkhani ravive un précédent historique assez significatif auquel renvoie cette remarque de Debkafile site proche du renseignement de l'armée sioniste qui ne passe pourtant pas pour une source à 100 PC fiable: 

". L'Ukraine possède toujours les technologies nucléaires soviétiques et les vecteurs de ces armes.  a souligné Lavrov.

l'Ukraine était en fait la troisième puissance nucléaire mondiale dans les années 1990 jusqu'à ce que le programme soit transféré à la Russie lors de l'éclatement de l'Union soviétique. Cependant, pas plus tard qu'en 2005, Viktor Iouchtchenko, alors président de l'Ukraine, a remis à la Chine et à l'Iran des missiles X-55 (code OTAN AS-15) potentiellement hypersonisables. Les Russes n'y se sont pas opposés. Quelques temps après les Iraniens ont dévoilé le missiles Soumar présentant des similitude avec ce missile de croisière de 3000 km de portée.

La guerre en Ukraine risque-t-elle de reproduire ce genre d'expérience entre l'Iran et la Russie? Les Russes finiront par laisser les mains libres aux Iranien en Syrie tout en les dotant de la technologie de missiles transcontinentaux, hypersoniques? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV