TV

Echec de la Task 59 : le projet fou du Pentagone pour fuir les drones et les missiles de la Résistance....

La base d'Al Dhafra aux Emirats arabes unis (Carte satellite)

Est-ce l'effet du coup de grâce que vient de porter la Résistance libanaise à Israël en annonçant cette nuit de 16 février fabriquer lui même son arsenal asymétrique bourrés de missiles tactiques et de drones et le tout placé sous paravent d'une bulle de DCA reliant le ciel libanais à celui de la Syrie ou s'agit-il plutôt du premier contre coup de l'échec de cette mission dévolue à la "Task Force 59" au sein de la Ve flotte us à Bahreïn qui consistait en moins d'un an de doter les Américains et leurs alliés de nuées de drones à base d'intelligence artificielle capables à la fois de servir d'avions de combat ou de missiles de croisière et ce, à défaut d'une DCA de fabrication américaine qui planté dans pas moins de 124 bases US dans la région peine à détruire, que dis-je, à intercepter les UAV yéménites, irakien, libanais syriens voire iranien? Cela pourrait être même l'un des terribles impacts d'une " orientalisation " de l'arsenal aérien de l'Irak qui même avec Kazemi aux commandes a décidé dans un virage trop visible d'envoyer balader les armements made in Amérique, Patriot, F16 et Mc-9 et compagnie pour se doter de  HQ-9 chinois, de chasseurs et les drones pakistanais, de chars T-90 russes en provenance de la Bulgarie. 

A en croire la revue américaine Army Times le Pentagone aurait retrouvé le remède miracle pour redonner du souffle à un concept que la Résistance a liquidé très exactement un certain 8 janvier 2020 quand l'Iran a pris pour cible de ses 13 missiles balistiques tactiques Qiam, l'une des plus grandes bases aériennes US au Moyen Orient, Ain al-Asad.

Vidéo : Un couple de F-5 et F-14 iranien en échange de tir! 

Depuis cette date, fatidique l'équation  "Base US= Sécurité des troupes américaines" a viré en "Base US= Proie facile des attaques anti US" et ce n'est pas des dizaines d'attaques aux drones et aux missiles de la Résistance irakienne qui ont visé tout au long de 2021, Ain al-Assad, Victory, Harir, Balad qui irait inverser cette donne. Ni non plus ce fabuleux cocktail missiles-drones d'Ansarallah qui a fait une bouché de pain du complexe Patriot-THAAD déployé à Al Dhafra aux Emirats alors même que les 120 000 soldats US au Moyen Orient était en alerte maximal pour chasser les "oiseaux yéménites". 

Voici le remède miracle sorti droit du Pentagone qui cherche difficilement à remonter la penate de restituer à l'US Air Force son aura d'antan. Dans le cadre d’un plan appelé « Aile principale », l’armée américaine prévoie le déploiement de l’US Air Force dans dix bases militaires à travers le monde, a rapporté le journal américain, Army Times. Selon le journal américain, l’objectif est de créer des ailes de commandement, qui sont chargées d’établir une coordination entre les avions de combat, cantonnés  dans diverses bases et les préparer pour une future guerre aérienne.

« La mesure permet à l'US Air Force de pouvoir déployer des équipes bien entraînées pour construire des bases et des camps militaires à l'abri des tirs de mortiers et de missiles, mais aussi lancer des opérations dans le but de protéger ces bases. Ce déploiement vise spécifiquement à se préparer pour le combat au Moyen-Orient, à mener des opérations de surveillance et/ou des attaques contre des dépôts d'armes dans ces zones. Au demeurant, cela permet aux forces américaines de soutenir une guerre comme celle menée en Afghanistan".

Et la revue de poursuivre :  "le plan comprend la création d'ailes de commandement responsables d'une équipe d'avions issus de différentes bases et ailes et ce, dans le cadre d'une guerre aérienne à venir  en l'absence d'abris  sûrs, ce qui nécessite une plus grande coopération et coordination entre pilotes que par le passé. En s'appuyant sur ces ""ailes de commandement"", l'armée de l'air peut envoyer des équipes d'avions qui se sont entraînées ensemble pour installer des camps et des bases  vites faits, loin des mortiers et des missiles et lancer ainsi des opérations qui incluent des frappes aériennes ou des opérations de surveillance à partir des lieux où ils espèrent rester mieux protégés et préparés aux événements », ajoute la revue se retenant soigneusement d’indiquer le nom des bases qui seraient concernées par ces mesures tout en toutefois détailler la structure de chaque aile de commandement 

«Chaque aile se compose de trois parties, la première,  une équipe de base aérienne qui peut construire un aéroport temporaire à partir de zéro; une autre équipe pour commander et contrôler les forces ou diriger le flux des missions ; Et  l'armée de l'air elle-même qui une fois ciblée par l'ennemi se divisera en de plus petites parties et se dirigera vers d'autres aéroports limitrophes plus petits pendant  des périodes de temps où l'ennemi est en phase d'attaque. Ce déploiement est spécifiquement conçu pour le combat dans des régions telles que le Moyen-Orient et l'Europe où des opérations de surveillance sont également menées ou une frappe contre des dépôts d'armes est menée, et fournit un soutien pour un champ de bataille actif tel que l'Afghanistan où la reconnaissance et les cyberattaques peuvent soutenir les forces alliées. de proximité."

Avouons que l'idée, si elle est expliquée de façon trop complexe est au fond bien simple et provient non pas de la "Task Force 59" mais d'"al-Tanf". La première semaine du Janvier 2022, alors que la Résistance irakienne célébrait le 2ème anniversaire de l’assagissant de ses hauts commandants Solemaini et Abou Mahdi via un véritable tournoi de "ping-pong" balistique lançant de manière croisée ses missiles contre Victory et Ain al-Asad en Irak et Al Omar et Connoco en Syrie, les 900 officiers US retranchés à al-Tanf ont fui dans les déserts d'environ quand ils n'était pas évacué vers les bases aériennes dans le nord de la Jordanie.

Au faite ce sont ces équipes de fuyards que la revue militaire, décrit comme étant des "Ailes de commandement". Mais il y a encore un autre aveu caché à travers cette curieuse solution anti-drone, anti-missile lequel aveu réside à réunir une chose et son contraire, à savoir "rester et ne pas rester sur place" quand on est sous les tirs des missiles ou les coups des drones.

Disons que c'est idéal pour des cas comme l'Irak où chaque minute que passe pèse autant qu'une éternité pour une troupe constamment visée : c'est la coordination". Sous les coups de la Résistance, l'US Air Force se voit primo contrainte de se désintégrer, de se diviser en petit groupes se plaçant face à un terrifiant défi : la coordination. Au fait l'US Air Force aimerait singer des drones de la Résistance qui dotés d'intelligence artificielle se coordonnent entre eux tout en se rendant utile de façon unitaire et tout cela sous le commandement d'un drone-mère. Mais est-ce possible? mis à part le coût d'une telle entreprise, qui s'établi à des milliards de dollars, les drones coûtant un milliardième des avions, il y a un tout petit problème : la trouille du facteur humain.... Après tout si les "valeureux soldats US" avaient été réellement capables de faire face aux missiles et aux drones de la Résistance et agir tout en préservant leur sang froid, l'US Air Force avait-elle vraiment besoin d'imaginer un si ridicule plan qui ne peut avoir pour nom que ceci : faire disparaître l'US Air Force du Moyen Orient sans en avoir l'air"?  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV