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Pourquoi le président français a-t-il soudain appelé son homologue iranien ce samedi soir pour condamner le retrait US du PGAC, les raids saoudiens contre Sanaa?!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son homologue français, Emmanuel Macron. (Photo à titre d'illustration)

Il est tout de même extraordinaire de voir le président français appeler son homologue iranien pour la quatrième fois depuis son élection à la tête de l'exécutif iranien ne pas pour lui sortir des balivernes pro US dans le cadre du dossier des pourparlers de Vienne sur quoi M. Macron se dit optimiste mais pour, tenez-vous bien, " reprocher aux Etats Unis de s'être retiré d'abord de l'accord de Vienne et avoir causé autant dez problèmes", " condamner l'Arabie saoudite pour les crimes commis ces derniers temps contre les civils yéménites", et puis" parler du Liban" non pas suivant une intitative arabe qui exige le désarmeent du Hezbollah pour ne pas affamer le peuple libanais mais une initiative plus rationnelle qui inclut le Hezbollah à titre d'acteur incontournable de la vie libanaise et des évolutions régionales. Quelle mouche a piqué le président Macron? Certains diraient que les Anglosaxons commencent à bien violorer toutes les lignes rouges françaises, que ce soit en mer de Chine où leur Aukus a atteint le secteur stratégique du nucléaire français ou sur les frontières avec l'Ukraine où la politique Rosbif-Yankee consiste à écarter la France qui a d'ailleurs offert sa médiation, en colonisant non pas seulement l'Ukraine mais aussi la Pologne pays historiquement proche de la France. un Virage? 

Les présidents iranien et français ont discuté, lors d’une conversation téléphonique, de l’essor des relations bilatérales, des questions régionales et des négociations sur la levée des sanctions à Vienne. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a évoqué la politique de « pression maximale » des États-Unis qui a tourné au fiasco, soulignant que la République islamique d’Iran avait prouvé sa volonté et son sérieux pour parvenir à un accord, et tout effort de l'autre partie à cet égard devrait inclure la levée des sanctions, la vérification et une garantie valable. « La stabilité et la sécurité de la région ne pourront être assurées que grâce aux solutions interrégionales et les interventions étrangères ne serviront à rien là-dessus », a déclaré l’Ayatollah Raïssi. Il a ensuite appelé la communauté mondiale à porter une attention toute particulière à la crise humanitaire au Yémen et au blocus pesant sur le peuple yéménite. De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a réservé à la République islamique d’Iran le droit de rester méfiante face aux États-Unis.

M. Macron a également dénoncé les agressions militaires visant le peuple yéménite, notamment les récentes attaques.

Les deux présidents se sont également penchés sur les évolutions en cours dans la région, notamment la situation au Liban.

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Cela alors que l’axe anglo-saxon n’a jamais hésité à mettre en péril les intérêts de la France, soit dans l’affaire d’AUKUS, soit concernant les tensions entre la Russie et l’Ukraine ; alors que la France s’est dite prête à assurer une médiation entre Moscou et Kiev, le Royaume-Uni continue d’envoyer des armes et des équipements militaires à destination de l’Ukraine.

Selon le Western Aviation Resources Monitoring Center, des avions de transport lourds américains et britanniques ont effectué au moins 15 vols vers l'Ukraine, depuis fin janvier, pour y transporter divers types d’armes et d’équipements militaires.

Le Pentagone met environ 8 500 soldats basés aux États-Unis en état d'alerte accrue pour un déploiement potentiel en Europe afin de rassurer les alliés au milieu des tensions croissantes en Ukraine.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, réaffirme que les États-Unis ont déjà envoyé trois lots d'aides militaires et techniques à l'Ukraine et qu’ils continuent à aider ce pays à protéger son territoire et à renforcer sa sécurité.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a récemment déclaré que Londres travaillait dur pour fournir à l'Ukraine l'équipement de défense nécessaire et pour former son armée.

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Depuis la seconde moitié de janvier, des avions de transport lourds américains et britanniques ont effectué au moins 15 vols vers l'Ukraine pour y fournir des armes et du matériel militaire, a rapporté Interfax, citant le Centre de surveillance des ressources de l'aviation de l'Ouest (Western Aviation Resources Monitoring Center).

Selon ces informations, les avions de transport militaire lourds de l'armée de l'air britannique, qui décollaient de la base aérienne de Bryce Norton en Angleterre, ont effectué au moins neuf vols depuis le 17 janvier pour envoyer des cargaisons d'armes vers l'Ukraine. Quatre des huit avions C-17A Globemaster III de la British Air Force ont été utilisés pour cette opération de transport. Selon des sources d'information à Londres, ces avions ont livré des missiles antichars téléguidés NLAW portables à l'armée ukrainienne.

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Les informations du Western Aviation Resources Monitoring Center montrent que, concernant les États-Unis, deux vols ont été effectués par des avions de transport militaire lourds de l'US Air Force vers l'Ukraine, l'un a atterri à Kiev et l'autre dans la ville de Lviv. Quatre avions de transport Boeing-747 de National Airlines ont également été loués pour le transport d'armes, en particulier de systèmes de missiles antichars portables.

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De plus, la semaine dernière, un avion de transport lourd ukrainien He-124 a volé de Huntsville, en Alabama, à Lviv. Près de la ville de Huntsville se trouve l'arsenal Redstone de l'armée américaine. Un autre avion de transport militaire ukrainien a décollé depuis la Pologne et atterrit à Kiev. Le vol d'un avion ukrainien An-124 de Bourgas, en Bulgarie, vers l'Ukraine a également été enregistré.

Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré que des avions américains, chargés d’aides militaires et techniques, devraient de nouveau arriver à Kiev, cette semaine.

La Grande-Bretagne va proposer à l’OTAN un déploiement « majeur » de troupes, de navires de guerre et d’avions de combat en Europe, a annoncé samedi le Premier ministre Boris Johnson, qui veut ainsi répondre à la montée de « l’hostilité russe » envers l’Ukraine.

Boris Johnson, a affirmé, samedi 29 janvier, préparer un déploiement « majeur » de troupes, de navires de guerre et d'avions de combat en Europe.

« J'ai donné l'ordre à nos forces armées de se préparer à déployer des troupes en Europe la semaine prochaine, de manière à être en mesure d'apporter un soutien terrestre, aérien et naval à nos alliés de l'OTAN », a souligné Boris Johnson, cité par France 24.

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Cette proposition, qui devrait être faite lors d'une réunion des chefs militaires de l'OTAN la semaine prochaine, pourrait voir Londres doubler le contingent britannique de quelque 1 150 soldats actuellement déployés en Europe de l'Est et fournir des « armes défensives » à l'Estonie, selon les services du Premier ministre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV